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WarioWare Gold : le retour du jeu stressant !



Première fois qu’on vous propose un test de la série WarioWare. Il est donc indispensable de vous faire une petite séance de rattrapage sur son principe. Il s’agit de micro-jeux. Attention, je ne parle pas de mini-jeux à la Mario Party, non non, il s’agit de micro-jeux dont la durée n’excède pas les 5 secondes environ. Et là tout est question de réflexes et d’adresse.

Je vous donne quelques exemples. Ici, il faut dérouler un rouleau entier de papier toilette avec votre doigt ou votre stylet. Là vous devez diriger un projecteur sur un personnage qui fait des mouvements erratiques. Là encore, vous essayez d’échapper à un monstre qui vous poursuit autour d’une sphère et pour faire accélérer votre personnage, il vous faut jouer sur l’orientation de la console. Comme vous pouvez le voir, tous ces jeux sont, comment dire … ridicules ? Oui c’est vrai, très souvent ils sont dans la parodie, dans le n’importe quoi. Les thèmes sont carrément variés, entre burlesque et références aux licences de big N. C’est donc cela le principe du jeu, parlons donc maintenant de cet opus. 

 

La ligue Wario

En gros Wario organise un tournoi. Vous allez devoir enchaîner les épreuves qui sont classées en trois grandes catégories : boutons, gyroscopes et tactile. On passe donc un certain nombre d’épreuves avec, évidemment, une difficulté croissante. A chaque série terminée (il y a plusieurs séries dans chacune des catégories), vous affrontez un Boss. Enfin Boss, c’est vite dit car il s’agit d’une épreuve un peu plus longue tout simplement. La frénésie de la licence est bien là, on a du mal à quitter la console tant qu’on n’a pas réussi tous les niveaux ! On enchaine les niveaux, on cherche à s’améliorer et à tout débloquer, bref, le piège s’est refermé ! 

Il y a du temps de jeu en perspective car quand vous aurez fini les 3 premières séries de challenges proposés par Wario, il vous soumet à d’autres épreuves et cette fois les plaisirs sont mélangés : il faut donc s’adapter rapidement entre boutons, gyroscopes et tactile car les défis s’enchainent et vous savez au dernier moment sur quoi ils reposent. Et puis il y a le souffle qui se rajoute, histoire de corser le tout !

Oh oui vous perdrez ! Les épreuves sont parfois mystérieuses, il faut les essayer plusieurs fois pour bien comprendre ce qu’il faut faire. Ils savent corser la difficulté, je pense ainsi à ce mode dans lequel Wario se met en travers de l’écran pour vous gêner. 

Vous avez passé toutes ces épreuves ? Pas de soucis, le jeu vous propose d’autres thèmes, d’autres challenges. Et puis vous pouvez évidemment essayer de refaire chaque jeu en mode libre, en poussant la difficulté à son paroxysme. Ce qui peut vous pousser à aller toujours plus loin c’est le fait de gagner toutes sortes de goodies (ou d’argent permettant de les acheter) : des vidéos, de l’audio, des mini-jeux, des objets loufoques, … Vous pouvez aussi scanner vos Amiibos pour gagner de l’argent. Il y a aussi le mode Duel qui permet d’affronter un ami en local : vous faites les mêmes jeux et c’est au premier qui craque. 

Au niveau de l’ambiance, on retrouve les graphismes colorés de la série et surtout le très grand éclectisme artistique dans les mini-jeux ! Sympa aussi de retrouver le casting habituel avec ses personnages hauts en couleur, ils nous manquaient. Et chose notable, le jeu est francisé au niveau de l’audio, tous les personnages ont été doublés, c’est très appréciable.