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Les jeux de société : le Hobbit



Qu’est-ce qu’un jeu de plis ? Tout simplement, comme la belote ou le tarot, un jeu qui consiste à récupérer un maximum de plis. Dans celui-ci, comment cela se passe-t-il ? On réunit deux à cinq joueurs, puis on répartit des rôles, parmi plusieurs possibles, le casting changeant selon le nombre de joueurs. Du côté des peuples libres, on trouve donc Gandalf, Bilbo et Thorin, et du côté du mal Sauron et Bolg.

Quelle que soit la configuration (sauf à deux), les forces du mal seront en minorité. Chaque joueur reçoit un nombre de cartes qui dépend du nombre de participants, mais les « méchants » en reçoivent deux à trois de plus avant d’en défausser autant, constituant une sorte de « chien » qui part à la défausse.

Les cartes affichent toutes une valeurs chiffrée et une couleur. Le premier joueur joue donc une carte qui impose sa couleur aux autres, le plus fort chiffre servant ensuite à les départager. Si un joueur n’a pas la couleur demandée, il doit donner une autre couleur, parmi lesquels (mais il est libre de couper ou pas) le violet, couleur d’atout qui surclasse toutes les autres.

A la fin de l’affrontement, le gagnant remporte les cartes du pli, et les distribue entre les joueurs, selon une modalité qui dépend du personnage. Ainsi, Gandalf et Smaug pourront donner une carte à un ou plusieurs joueurs, et défausser le reste, Bilbo en gardera une et en donnera une, Bolg en donnera une. Thorin est certainement le personnage le plus complexe : il doit distribuer ses cartes au hasard.

Mais à quoi cela sert-il ? Sur chaque carte figure un symbole : un heaume noir blesse le bien et soigne le mal, une étoile fait l’inverse, et chaque pipe permet au début du second tour de piocher une carte de plus et de défausser une carte.

Un Tour est fini quand toutes les cartes sont jouées. Tout joueur qui a deux blessures ou plus est éliminé. Si toute une faction est éliminée, l’autre gagne. S’il reste des survivants des deux factions, on fait un second et dernier tour selon les mêmes modalités. Les omdalités de victoire changent, en revanche, selon le nombre de participants, mais le plus simple reste d’éliminer une faction, surtout pour les forces du mal qui misent essentiellement sur la force du nombre.