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Mario Kart Super Circuit : des rides en plus



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MarioKartSuperCircuit-jaqLe titre sorti en 2001 sur GBA revient donc sur le devant de la scène. Il faut savoir qu’il s’agit du 3ème opus de la série après le premier sur Super Nes et le deuxième du N64. 

 

 

Un contenu riche … pour l’époque 

Parlons un peu des pilotes, on retrouve Mario, Luigi, Peach, Toad, Yoshi, Donkey, Bowser et Wario. Alors on est loin de la finesse des caractéristiques des pilotes sur Mario Kart 8 mais sachez que certains sont plus légers mais avec une accélération plus conséquente et d’autres sont plus lourds mais avec une vitesse de pointe plus élevée.  C’est basique mais cela permet de choisir son camp.

Par contre pas de choix de véhicule ni de pneu ni rien. C’est spartiate !

Côté manipulation, on retrouve les classiques : accélérer, freiner, utiliser des objets en tout genre (bananes, carapaces, champignon, étoile et éclairs). On peut aussi sauter légèrement et déraper, mais attention à ne pas trop insister sur ce dérapage pour ne pas perdre de l’adhérence. Les habitués des Mario Kart modernes vont devoir s’acclimater, c’est fini les glissades sur 200m ! Et justement, la maniabilité est très très ardue. Enfin, comment dire, elle ne pardonne rien. Le moindre freinage est violent et la moindre pression sur la direction du kart vous fait faire un sacré écart. C’est là que le jeu est hardcore, il demande au joueur de bien doser tous ses mouvements, de faire gaffe à chacun des boutons. 

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Pour tout vous dire, alors qu’on passe notre temps sur Mario Kart 8 en ce moment, on a pris du plaisir à jouer sur ces circuits hors du temps. Le challenge est intéressant, on est face à un jeu qui demande de l’apprentissage. 

 

20 circuits ! euuuh un peu plus … 

Ces circuits sont accessibles via 3 modes : grand prix, course simple et contre-la-montre. Et puis comme d’habitude on a trois vitesses possibles : 50cc, 100cc et 150cc. Les vingt circuits manquent parfois d’un peu de variété, c’est lié aux capacités techniques de la machine. Mais en même temps, ils sont diablement bien pensés, au lieu d’utiliser des artifices graphiques, les développeurs ont tout fait pour rendre le challenge intéressant avec les chicanes, les virages en épingles, ceux qui sont à 90°, les trous, … Parmi ces circuits, certains sont plus célèbres que d’autres puisqu’ils ont été repris dans des versions plus récentes du jeu. On peut ainsi vous parler de la Plage Maskass (repris sur Wii), de la route Ruban (Repris récemment dans le 2ème DLC de Mario Kart 8) ou encore du circuit Peach (repris sur DS). Bref, il y a moyen de s’amuser. Et puis si vous finissez ces courses en bonne position, vous pourrez débloquer les 20 circuits de la version Super NES, rien que ça ! 

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Mais tout n’est pas si rose. Tout d’abord le gameplay a pris un coup de vieux. Sa rudesse le rend intéressant pour certains mais il pourrait en rebuter d’autres. Les musiques ne sont pas non plus des modèles du genre. Il faut dire qu’on s’est habitué aux orchestrations live de Mario Kart 8. Mais le plus embêtant, ce sont les graphismes. On a le droit à un mode 7 pour simuler la 3D et cela a vraiment pris un coup de vieux. Ainsi on a l’impression que le kart est figé au centre de l’écran et que tout le monde tourne autour. On peut rapidement oublier cela mais c’est assez gênant, il faut bien le dire. Ainsi, on ne peut pas se positionner un peu à gauche ou à droite de la route sans déclencher une rotation de l’écran. Un petit conseil, pour éviter des effets trop gênants, jouez plutôt en regardant le gamepad.  

Mais ne soyons pas trop dur avec cet ancêtre. On peut y prendre du plaisir si l’on oublie ces aspects graphiques et si on aime les challenges.