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Dragon Quest Heroes II : La formule se renouvelle !
L'ambitieux Musou orienté Action-JRPG

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
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Sorti il y a un an et demi, Dragon Quest Heroes a su innover le genre Musou grâce à l'intégration d'éléments JRPG. Pour autant, il manquait quelques petits détails à ce premier épisode pour nous convaincre entièrement. Un an et demi plus tard est sorti Dragon Quest Heroes II, ayant pour ambition d'améliorer le contenu du premier volet. Le titre saura-t-il faire largement mieux que son prédécesseur grâce à ses améliorations et nouveautés ?

Avant de commencer ce test, sachez que ce second épisode de Dragon Quest Heroes n’est pas une suite scénaristique au premier épisode. Les héros, le monde et la future épopée n’ont pas de lien entre eux. On peut donc commencer par Dragon Quest Heroes II sans avoir joué au premier opus.

Il est à noter également qu’une version Switch regroupant Dragon Quest Heroes I et II est déjà disponible au Japon, et devrait logiquement débarquer en Europe. La différence notable de cette version Switch sera liée au premier épisode (lire notre test) qui bénéficiera des améliorations du second épisode. Maintenant que vous savez tout, notre test peut commencer.Guerre et Paix

Au lancement, vous avez la possibilité d’incarner deux personnages : soit Lazare, un garçon qui fonce tête baissée et qui dit ses pensées tout haut, soit sa cousine Thérésa, beaucoup plus réfléchie et réservée que son cousin. Selon le personnage choisi, il n’y a pas d’incidence sur le déroulement, seuls quelques minimes changements de scènes, mais comme on peut incarner les deux personnages par la suite, il n’y a pas à s’en faire.

La trame scénaristique s’ouvre alors sur les deux protagonistes du jeu. A noter que pour ce test, nous avons débuté l’aventure avec Lazare.

L’épopée commence alors que Thérésa vient rendre visite à son cousin Lazare. Lui-même suivant un entraînement au maniement des armes au Royaume de Nautys, mais à ce moment-là c’est plutôt séance de farniente. Après leurs retrouvailles et petite chamaillerie d’usage, le lieu où ils se trouvent se fait attaquer. Evidemment, tous deux vont tenter de repousser l’attaque avec les gardes de la ville (séquence servant de tutoriel). A la fin de cette « bagarre », ils croient reconnaître un ami à eux.

Puis « les héros » sont invités au château pour rencontrer le Haut-Roi. En apprenant que Lazare et Thérésa viennent de Dunis, royaume originaire de l’attaque subit, le Haut-Roi les accuse d’espionnage. Mais un conflit prenant beaucoup plus d’ampleur est sur le point de se produire…

Bien qu’abordant un thème récurrent assez classique, le scénario rythmé tient en haleine et se veut dans la pure tradition des JRPG, développé sur fond de guerres et de conflits. Mais il ne faut pas s’y tromper, nous avons bien affaire à un Musou et un mélange des genres dans l’univers de Dragon Quest.

Un mélange de Musou, de JRPG, d’Action-RPG et de Beat’em All

Dragon Quest Heroes était un Musou intégrant des éléments JRPG, apportant au genre un vent de fraîcheur. Mais pour ce second épisode, la formule se modifie en implémentant de nouveaux éléments. Ainsi, on ferait presque face à un titre Action-RPG classique très orienté Beat’em All. On retrouve donc pour ce second épisode, trois genres principaux :

Le Musou. On fait un petit rappel sur ce genre : le Musou est un titre à l’image de la série Dynasty Warriors, c’est-à-dire que l’on incarne un combattant sur un champ de bataille infesté par d’innombrables ennemis. Le but principal étant de tous les décimer et/ou vaincre le(s) chef(s).

On retrouve également une partie JRPG, qui se traduit essentiellement par le gain d’expérience pour augmenter de Level, des quêtes annexes assez classiques, de l’équipement à modifier et l’apprentissage de nouvelles techniques et sortilèges, entre autres. Tout ce qu’il y a de plus récurrent aux JRPG et aux épisodes de Dragon Quest.

Quant à la partie que nous décrivons comme Action-RPG/Beat’em All, il ne s’agit ni plus ni moins de l’une des nouveautés du soft, l’apparition de zones libres. Au contraire de combats en zones fermées de type Musou encore présent, ici, pour progresser dans l’aventure, il faut parcourir des zones libres. Autrement dit il s’agit d’un monde semi-ouvert offrant une bonne dose de liberté puisque chaque lieu que l’on traverse est propice à l’exploration.

Ainsi, dans les divers environnements denses et variés proposés comme la plaine et le désert, on peut explorer chaque recoin à la recherche de trésors disséminés dans des coffres, d’ingrédients se trouvant sur le terrain, d’endroits reculés inaccessibles lors d’un premier passage tant que l’on n’a pas accès à la compétence et au personnage adéquat, mais on y trouve également des téléporteurs pour se rendre d’un lieu à un autre plus rapidement.

Bien sûr, les ennemis sont aussi de la partie, mais en plus petit nombre, comme dans un JRPG/Action-RPG classique en somme. C’est simple, on se croirait dans un épisode traditionnel de Dragon Quest, sauf qu’il n’y a pas de transition pour les combats et que ce n’est pas du tour par tour. Les clins d’oeil dans cet univers sont vraiment très nombreux, mais avant d’en parler, parlons des combats et des nouveautés en elles-mêmes.

Un choix simple ou expérimenté

La première chose à savoir, c’est qu’il y a la possibilité de choisir entre deux modes de combat : le mode simple et le mode expert. Le mode simple est comme son nom l’indique, très facile à prendre en main et idéal pour les novices. Concrètement en appuyant sur la même touche d’attaque faible, des combos aléatoires s’enclenchent. De même quand il s’agit d’attaques plus puissantes, tandis que les techniques et sorts se lancent à l’aide de la même combinaison de touches. En revanche dans le mode expert, c’est à nous d’enclencher manuellement les combos en combinant les deux touches d’attaque. Pareil pour les techniques et sorts que l’on peut allouer jusqu’à quatre emplacements de raccourci. C’est facile à prendre en main, on vous rassure.

Il y a quand même une différence notable entre les deux modes, c’est que si on joue en mode simple lié au « bourrinage » des touches, les combos s’enchaînent mais en contrepartie on a plus de risques de prendre des coups sans pouvoir se défendre. Si vous commencez par le mode simple, vous pourrez switcher en mode expert, et ce à n’importe quel moment de votre partie et vice versa.

En complément des deux touches d’attaque, on retrouve également la touche de saut pour les attaques aériennes, les sorts et autres techniques, la garde, l’esquive et la jauge de tension que l’on connaît de la série Dragon Quest. Autant dire que cette partie reste assez identique. C’est-à-dire qu’une fois que l’on active la jauge de tension, on peut utiliser les techniques et sorts sans avoir recours au PM, augmenter des dégâts que l’on inflige, et utiliser une attaque dévastatrice. Les combats gardent donc un bon dynamisme en toutes circonstances malgré un nombre massif de monstres affichés à l’écran. On pestera juste un petit peu face à une caméra qui lorsque le nombre d’ennemis est important devient capricieuse.

Un roster solide

On ne sera pas seulement en compagnie de Lazare et Thérésa, des personnages bien connus de la série principale seront présents pour nous accompagner. L’éventail de combattants est ainsi assez large, on peut compter sur la présence d’Angelo (Dragon Quest VIII), Torneko (Dragon Quest IV), Maribel (Dragon Quest VII), Jessica (Dragon Quest VIII) ou encore Mina (Dragon Quest IV).

Comme pour le premier épisode, il faut se composer une équipe de quatre personnages avant de partir à l’assaut. En sachant que chacun possède ses propres compétences et styles de combat, on peut opter pour une session axée uniquement sur l’attaque, ou au contraire faire une équipe mixte entre mage et guerrier. Et si avoir ces personnages dans notre équipe fait son petit effet, c’est totalement jouissif lorsque l’on switch pour pouvoir combattre en les incarnant !

La chasse à la médaille

Le système de médailles que lâchent les monstres a été conservé et s’enrichit d’une belle nouveauté pour cet épisode. Si l’on retrouve les médailles servant à l’invocation classique de monstres typiques des JRPG qui déclenchent leur attaque et s’en vont juste après, on retrouve également les médailles permettant d’avoir un monstre combattant à nos côtés ou qui nous octroie un bonus d’état.

L’excellente nouveauté provient des médailles spécifiques qui permettent de se transformer en monstre ! Oui, vous avez bien lu, à vous les joies d’incarner un chevalier errant ou bien un golem de pierre, avec le gameplay qui va avec bien sûr. Une bonne partie est à incarner, et ce renouveau permet au système de grandement gagner en intérêt et l’on cherche à acquérir autant de médailles que possible.

La vocation, ça s’apprend !

Restons dans les nouveautés, les deux protagonistes que sont Lazare et Thérésa bénéficient d’un atout de taille par rapport aux autres combattants : la possibilité de changer de classe et donc de vocation ! Si vous connaissez les épisodes de Dragon Quest, vous ne serez pas dépaysé. Ainsi, en allant voir un prêtre en ville, vous pouvez choisir de suivre l’une des voies suivantes : prêtre, voleur, guerrier, mage ou encore artiste martial.

Attention toutefois lorsque l’on change de vocation, on commence cette nouvelle voie au niveau 1, mais on garde tout de même des éléments que l’on aura maîtrisés de la précédente vocation. De quoi s’essayer à une autre classe pour adapter son jeu en fonction de la situation du combat à venir. Surtout lorsque l’on sait que seules certaines classes spécifiques permettent d’équiper différents types d’armes. Ainsi le guerrier sera plus axé sur la hache et l’épée, tandis qu’un mage sera accompagné d’un bâton.

On pourrait encore vous parler des compétences à attribuer, ou bien des capacités d’équipe, celles-ci permettant d’octroyer divers bonus à l’équipe, comme des points de force supplémentaire ou de l’économie des PM. Ou bien encore de la maîtrise de différentes armes, mais aussi du chaudron incontournable de la série pour créer des accessoires. Mais ce n’est pas tout, il faudrait aussi que l’on vous parle des ressources à fournir aux marchands pour augmenter nos prestations d’équipements/armes, ou bien encore du large panel d’armes diversifiant justement les possibilités de gameplay. En complément à tout ceci, on pourrait terminer en vous parlant des différentes mises à jour gratuites qui ont été ajoutées. Mais on préfère vous laisser découvrir toutes ces petites choses par vous-même. Alors on finira juste par la dernière grande nouveauté : le multijoueur.Plus on est de fous…

Dernière nouveauté donc et non des moindres, l’apparition d’un mode multijoueur. Vous pourrez ainsi parcourir des donjons à plusieurs qui sont des redites de ce que l’on peut voir dans le mode histoire. L’intérêt principal ? Jouer avec des amis, glaner de nouveaux objets et surtout de l’expérience qui est conservée pour le mode Histoire. Mais la partie très intéressante, c’est qu’il y a aussi la possibilité d’aider un joueur dans le besoin en l’aidant dans ce même mode histoire !

Le seul regret que l’on peut avoir c’est qu’il n’y a pas de split-screen coop comme on pouvait le voir dans le genre Musou (série des Dynasty Warriors), le multijoueur s’effectue exclusivement en ligne. Mais la démarche est louable.

Sous le charme

Visuellement, on peut dire que le titre fait plaisir à voir, la retranscription de l’univers Dragon Quest fait mouche, aussi bien chez les protagonistes que dans le bestiaire, et les clins d’oeil rencontrés sont d’autant plus plaisants. Les environnements denses et travaillés font presque oublier qu’il s’agit là d’un titre estampillé « Musou ». Que dire si ce n’est que l’on est sous le charme de la patte d’Akira Toriyama-san comme c’est le cas pour chaque épisode de la série principale.

Au niveau de l’ambiance sonore, on retrouve évidemment les thèmes récurrents de la série Dragon Quest ainsi que de très belles nouvelles pistes musicales. Avant de clôturer ce test, un dernier petit mot sur les doublages japonais qui sont très bien exécutés. Si vous n’aimez pas ces doublages, il faut se tourner vers les doublages anglais. On vous rassure tout de même, les sous-titres sont intégralement en français.

Testé sur une version PS4

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Dragon Quest Heroes II fait sans conteste mieux que son prédécesseur même s'il n'innove pas dans la base de son gameplay. Les nouveautés apportées réussissent à renouveler la formule : la transformation en monstres incitant à rechercher les médailles, les changements de vocation des deux héros, le multijoueur en ligne, le scénario plus travaillé, et l'apparition de zones libres denses et variées en font un titre plus axé sur l'Action-RPG ce qui n'est pas pour nous déplaire. Sans oublier les acquis du premier épisode dans la multitude de choses à faire : amélioration d'équipement, quêtes annexes, dérouillage de monstres, capacités et techniques à apprendre,... Le titre de Square Enix est donc beau et complet. Malgré tout, si vous cherchez un pur Musou, vous serez décontenancé par les nombreuses cut-scènes et cinématiques ponctuant le jeu. On termine par deux petits points négatifs, l'absence de coop local et une caméra quelque peu capricieuse.
ON A AIMÉ !
- Les transformations en monstres
- La partie JRPG
- Les combattants
- Le scénario
- L'univers de Dragon Quest
- L'exploration à la Action-RPG
- Gameplay au top
- L'Ost
ON A MOINS AIMÉ...
- Caméra parfois capricieuse
- Les commandes simples mettent l'utilisateur en danger
- Pas de coop local
Dragon Quest Heroes II : La formule se renouvelle !
Dragon Quest Heroes II
Editeur : Square Enix
Développeur : Omega Force (Koei Tecmo)
Genre : Action-RPG / Beat'em All / Musou
Support(s) : PC, PS4
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 4 (en ligne)
Sortie France : 28/04/2017

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