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Flinthook : Accrochez-vous !
Albator !

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Voilà un titre que l'on n'attendait pas forcément. Sans faire grand bruit par rapport à la concurrence, Flinthook a su attirer notre curiosité. Offrir un système de jeu axé sur un grappin comme le faisait autrefois Pang avec des graphismes rétro en pixel-art 2D, est un pari assez osé. Tout comme celui du mélange des genres action-plateformer et du Roguelike. A l'abordage, moussaillon !

Le Corsaire de l’espace

Flinthook n’est pas le genre de jeu qui va nous marquer par son scénario. En effet, l’histoire est juste prétexte à se lancer dans l’aventure. Ainsi, on incarne un chasseur de primes de l’espace, qui passe son temps à aborder les vaisseaux pirates pour les piller et remplir les contrats des cibles mises à prix. Passons sur ce scénario simpliste et intéressons-nous directement à sa partie gameplay.

Capitaine Crochet

Flinthook est un subtil mélange d’action-plateformer 2D / Roguelike. Nous allons ainsi faire face à des niveaux composés de minis salles générées aléatoirement comme dans les Roguelike, tantôt agrémentés de salles en phase plateformer, tantôt plus action avec des salles remplies de monstres. On trouve également des salles qui usent du mélange des genres. L’autre composante des Roguelike que l’on retrouve dans Flinthook, outre la génération aléatoire des niveaux, vient d’une mort punitive ou à demi-punitive. Si la frustration a des chances de gagner du terrain, lorsque l’on doit recommencer un pan de l’aventure en intégralité (ici, un niveau « vaisseau » complet), la plupart des titres de ce genre usent d’un procédé de bonus acquis après chaque mort. C’est-à-dire que, lorsque l’on recommence une session, on peut acquérir de nouveaux éléments pour faciliter sa progression.

Maintenant que la base des genres est établie, intéressons-nous à son gameplay. Le soft s’ouvre sur un niveau tutoriel qui nous apprend à utiliser trois éléments principaux de base du gameplay. L’élément majeur, le grappin, permet de s’accrocher et de s’élancer pour progresser, tel le grappin de Link (The Legend of Zelda), Rico (Just Cause), ou celui de Wayne (Lost Planet), mais aussi à éviter certains pièges, comme des salles comportant de la lave.

Second élément, un pistolet aux tirs « balles bulles » servant à se débarrasser des ennemis. Et pour finir, le dernier élément, une chronoceinture, l’intérêt c’est qu’elle permet de ralentir le temps de manière temporaire. Un système déjà utilisé dans divers titres, comme dans Prince of Persia, Quantum Break,…

Durant les diverses mini-salles des niveaux, tout tourne autour de l’utilisation du grappin, l’élément principal du gameplay de Flinthook. Au début, la visée du grappin peut surprendre puisque celle-ci est associée au joystick de déplacement (Stick gauche), il faut se déplacer tout en visant les « anneaux » auxquels on souhaite s’agripper. Dit comme cela, on pense directement à des situations cocasses ou complexes avec cette maniabilité. Pourtant, on est surpris, la prise en main est immédiate, on vise où l’on veut aller, et instinctivement on y va. La maîtrise est tout simplement parfaite pour un jeu utilisant un grappin.

Le but étant de traverser chaque vaisseau (niveau) et de trouver des pierres « précieuses » servant à accéder au boss mais dans la majorité des cas, on est confronté à des ennemis. A la rescousse, nous avons un pistolet qui fait des tirs « balles bulles » illimités, mais contrairement à Bubble Bobble, les « bulles » ne capturent pas les ennemis, ils infligent directement un certain nombre de dégâts. Ainsi, en fonction des ennemis, il faut utiliser un plus ou moins grand nombre de tirs pour les anéantir. Autre point, le tir peut s’utiliser même lorsque l’on se sert des anneaux pour se déplacer. On peut donc dans une salle remplie d’ennemis, se déplacer en l’air comme Tarzan tout en tirant et se débarrasser en premier des ennemis volants, ou ceux au sol. Mais certaines salles nous réservent son petit lot de surprises, en nous laissant récupérer des atouts (nous en reparlerons), ou plus axé sur la difficulté comme du popping d’ennemis, nous laissant faire face à plusieurs vagues…

Lorsque l’on est confronté à des vagues ennemies, on peut utiliser l’abilité de la chronoceinture pour ralentir le temps, ce qui ralentit les ennemis également. En utilisant ce procédé avec un bon timing, il est possible de mieux coordonner ses prochaines actions. Par contre, certains ennemis sont plus coriaces, ils se protègent grâce à une bulle de protection (une sorte de bouclier). Pour les anéantir, il faut « claquer » la bulle à l’aide du grappin puis l’anéantir, et c’est là que la chronoceinture se révèle vraiment efficace. Mais pour éviter une utilisation abusive, le temps est limité par une jauge. Donc, on peut vider la jauge entièrement puis attendre que celle-ci se remplisse pour s’en servir, ou fragmenter nos différentes utilisations pour ne pas être à court. Ainsi, la coordination de ces trois éléments principaux est primordiale, le gameplay est fun et l’on prend vraiment du plaisir à parcourir les différents vaisseaux.

Ce tableau idyllique n’est pas tout à fait parfait, comme dans le cas du grappin qui est extrêmement bien maniable mais peut-être un peu trop dans certaines situations. Ce qui peut être dérangeant lorsque l’on est confronté à un ennemi ayant une bulle de protection : on le vise mais le grappin a tendance à s’accrocher à l’anneau d’accroche juste à côté. C’est simple, on dirait que les programmeurs ont implémenté une visée assistée. Mais rien de dramatique. L’autre petit point d’ombre que l’on peut reprocher au titre vient du pixel art. Si celui-ci est superbe et bien réalisé, les zones cachant des piques arborent un « gris » qui n’est pas très différenciable du reste du décor. Du coup, étant difficile à distinguer on perd souvent de la vie assez bêtement.

Et si l’on meurt, il faut recommencer le vaisseau en intégralité, c’est là que les atouts peuvent changer la donne. Concrètement, ces atouts sont des compétences dites « passives » qui s’activent en les équipant, octroyant divers bonus. Pour acquérir les atouts, ce n’est pas difficile il faut les trouver dans les vaisseaux. Une fois en possession de ceux-ci, il faut ensuite les équiper sur un échiquier disposant de plusieurs cases. Certaines sont grisées pour libérer de futurs emplacements, d’autres sont disponibles dès le premier run. Au début on a seulement trois cases disponibles, sachant que pour équiper chaque atout, il faut dépenser un certain nombre de cases. Ainsi par exemple, on peut équiper un atout qui dépense deux cases, puis un atout qui dépense une case, ce qui fait les trois cases. Ou alors équiper trois atouts qui demandent de dépenser une case chacun. A la clé de ces atouts venant faciliter la progression, divers bonus comme de la vitesse, de la vie supplémentaire,… Ce système permet de contourner les passages trop difficiles par des atouts mieux adaptés à la situation.

Pixel Art

Le titre utilise un système de rendu en pixel-art, les amateurs du genre seront vraiment ravis. C’est coloré, les décors fourmillent de détails et l’alliance des effets techniques plus modernes (poussière de sable, flamme) vient renforcer ce côté immersif. Une petite note pour les sons et les musiques prenant un air rétro / moderne, celles-ci siéent parfaitement à cet univers rétro espace.

Testé sur une version Xbox One

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Avec un gameplay au grappin maîtrisé, l'alliance avec une chronoceinture des plus sympathique et d'autres subtilités que nous n'avons pas toutes citées, Flinthook vient se hisser parmi les meilleurs titres indépendants de cette année 2017. Tout est réuni dans cet action-plateformer / Roguelike pour nous faire passer un excellent moment. En revanche, si l'on devait pester quelque peu, nous dirions que la "couleur" des pièges peut être rageante, mais il ne faut surtout pas s'en tenir à cela, le titre dégageant un super fun.
ON A AIMÉ !
- Prise en main
- Gameplay fun
- Le rendu pixel-art
ON A MOINS AIMÉ...
- "Couleur" des pièges presque indifférenciable du décor
- La "visée assistée" qui peut gêner quelquefois
Flinthook : Accrochez-vous !
Flinthook
Editeur : Tribute Games Inc.
Développeur : Tribute Games Inc.
Genre : Action-Plateforme / Roguelike
Support(s) : PC, PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 18/04/2017

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