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Retour sur God Eater 2 Rage Burst : Monstrueux !



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God Eater Resurrection

Pour tout achat de God Eater 2 Rage Burst, God Eater Resurrection est fourni gratuitement en dématérialisé. Mais c’est quoi au juste God Eater Resurrection ? Il s’agit tout simplement de la remasterisation graphique et de la très nette amélioration de la jouabilité du premier épisode, à savoir God Eater Burst, sorti initialement chez nous sur PSP, en 2011.
Ceci est un très bon moyen de commencer la série, celle-ci vous plaçant au côté d’une nouvelle recrue de la filiale Fenrir. Votre mission en tant que nouveau God Eater est de sauver l’humanité de l’extinction.

L’histoire de ce premier opus se révèle cependant moins sombre que pour le second épisode que nous allons aborder plus bas,mais il faut savoir que si vous souhaitez suivre la trame scénaristique de God Eater, il faudra commencer par cet opus, car le commencement du second épisode se déroule 3 ans après la fin du premier.
Dernier petit point important, à titre informatif, sachez tout de même que ce premier épisode possède une durée de vie colossale, il faudra investir environ une centaine d’heures pour le boucler à 100%.

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Au bord de l’extinction

Mais passons à l’objet de ce test. Nous commençons 3 ans après la fin du premier épisode, dans ce monde post-apocalyptique, l’espèce humaine est toujours en voie d’extinction. La faute incombre toujours aux Aragamis, ces créatures féroces aux pouvoirs surhumains. Les humains essaient tant bien que mal de survivre à cette guérilla mais plus les combats s’intensifient plus cette guerre semble perdue d’avance.

Cela dit, cette fois, les Aragamis ne sont pas la seule menace, une maladie incurable fait son apparition dispersée par une pluie rouge. Chaque porteur de cette maladie est condamné à une mort certaine. De leur côté, des hommes et des femmes élus pour leurs capacités font partie des God Eater, une faction d’élite, plus précisément de la filiale du Sang. Aux commandes de l’un ou l’une d’elles, vous allez donc devoir combattre les Aragamis tout en cherchant un remède contre maladie.

Ce scénario qui semble basique de prime abord, possède moult rebondissements entre complots, humour, trahison et dramatisation en s’appuyant sur les nouvelles têtes charismatiques rencontrées, ceux-ci pourront par ailleurs nous assister lors de nos missions. Dommage néanmoins qu’il ne soit pas possible d’incarner ces nouveaux personnages, on devra seulement être cantonné à notre avatar, tout le long du jeu.

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Nerveux et diversifiée

Qui dit avatar, dit phase de personnalisation, à commencer par le traditionnel choix de nom et sexe de votre personnage. S’ensuivent plusieurs choix au niveau de la coiffure, la couleur des cheveux, des yeux, le visage, l’ajout d’un accessoire tel que des lunettes ou des barrettes et évidemment « sa voix ». Un choix assez complet, notamment pour la couleur des cheveux et surtout pour la tenue qui sera également personnalisable.

Nous allons parler du gameplay et allons voir que celui-ci se fait en deux distinctions. La première partie se déroule dans votre QG qui sert de HUB, dans celui-ci, vous allez pouvoir accepter les missions principales et secondaires, mais également discuter avec vos camarades, acheter, combiner de l’équipement et modifier vos compétences.
Ce HUB respecte relativement bien l’univers du jeu. Et puisque l’on passera une grande partie du temps au QG auprès du Terminal pour se préparer aux différentes missions, mais aussi pour sauvegarder, un petit tour dans ce menu s’impose.

En vérité, il existe deux types de menus, le menu rapide (hors Terminal) qui servira à trier certains de vos éléments, mais celui-ci servira avant tout à améliorer votre confort de jeu en modifiant de nombreuses options.
A contrario, du second menu, celui qui nous intéresse le plus. On pourra y gérer notre inventaire, lancer une partie en multijoueur, modifier ou activer des compétences passives, consulter notre base de données et les nouveaux messages (une sorte d’index général), mais on pourra aussi changer et confectionner notre équipement à partir des matériaux acquis sur les Aragamis en combat. D’ailleurs, certaines pièces d’amélioration pour les équipements ont un taux d’obtention relativement bas, ce qui vous demandera du temps avant de pouvoir les utiliser dans ce menu.

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Maintenant que les bases sont éclaircies, et si nous partions à la chasse aux Aragamis ?
Car oui, le titre s’apparente au genre Monster Hunter, on y retrouve le même principe que dans le titre de Capcom, à savoir l’acceptation de mission à la base, une limite de temps fixe pour accomplir le ou les objectifs, l’endurance à surveiller durant les combats, et les différentes approches possibles grâce à un panel d’arme assez large. Ces missions pouvant accueillir jusqu’à 4 joueurs en ligne, sinon ce sont des personnages de soutien qui peuvent nous accompagner.

En terme de gameplay pur, nous avons ce que nous pouvons considérer non pas comme une, mais comme trois méthodes de combat distinctes. La première, et de loin la plus répandue, consiste à combattre l’ennemi en corps à corps avec l’arme de mêlée choisie auparavant.

Dans la seconde méthode, vous allez assister à la transformation de votre arme en un canon géant. Plus efficace que l’arme de mêlée grâce à ses balles élémentaires (que vous aurez pris soin d’acheter au QG), ce canon n’en demeure pas moins assez pauvre en balles. Et une fois votre chargeur vide, on repasse naturellement à l’assaut en corps à corps.

La troisième, elle, sera une déformation de la seconde méthode. Au lieu de se transformer en canon, votre arme va tout bonnement se transformer en bouclier géant pour vous rendre encore moins vulnérable contre les Aragamis. Car certains de ces démons peuvent vous mettre en pièces avec un seul contact ou presque. Et quand on affronte plusieurs Aragamis d’affilée avec seulement un nombre limité de potions, c’est encore pire mais tellement gratifiant quand on arrive à les vaincre.

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Comme pour le premier épisode, on retrouve la facette bestiale de notre arme, celle-ci se transformera en une énorme mâchoire pour infliger une morsure à pleine dent à l’ennemi. Difficile à exécuter dans le sens où pendant cette action notre avatar devient totalement immobile. Cette technique que l’on adore fait pourtant ses preuves en améliorant notre agilité et notre endurance pour quelques secondes à peine.

Mais ce n’est pas tout, un nouveau type d’attaque fait son entrée, un mode rage lié au Sang. On pourrait qualifier cette nouveauté « d’état secondaire » pour notre avatar. L’idée pour rentrer dans ce mode va être d’augmenter sa symbiose avec son arme, comme si nous et notre arme ne faisions plus qu’un. Pour cela, il faut simplement attaquer de façon classique, puis réaliser diverses actions pendant une trentaine de secondes. En réussissant, notre avatar révèle une autre forme et devient invulnérable, augmente sa force et sa vitesse de manière considérable, un must pour se débarrasser des plus gros ennemis.

Nous avons également la possibilité d’apprendre des techniques d’Arts de Sang utilisable en combat.
Relativement plaisantes à regarder et dévastatrices, ces techniques sont des variations de coups de nos deux touches d’attaques d’origine. Certaines pourront toucher plusieurs points faibles de l’ennemi, tandis que d’autres no us permettrontde regagner de la vie en attaquant, et même d’attaquer à distance avec notre arme de mêlée.

Une fois toutes ces techniques maîtrisées, les combats sont fluides, deviennent à la limite du nerveux, et offrent vraiment une excellente diversité. On signalera simplement une petite gêne au niveau de la caméra qui a tendance à plonger vers le bas lors d’un auto-lock.

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Qualité inégale

Côté graphisme, on peut dire qu’il s’agit du gros point faible du titre. Les scènes cinématiques en anime sont très représentatives de l’anime God Eater et pour cause puisqu’il s’agit d’Ufotable, le même studio à l’origine de l’anime. Mais mises à part cela, les textures en gameplay sont vraiment grossières faisant penser à un jeu PS2 milieu de vie. Les décors sont vides et sans animation, certes, le titre représente un monde post-apocalyptique, mais il manque de petits détails pour rendre le tout immersif et vivant. Il y a quand même un point positif en dehors du côté anime, ce sont les phases de gameplay de combat et les cinématiques de jeu, où l’on s’aperçoit que les personnages, eux ont eu le droit à un soin tout autre que les décors, de même pour les effets d’ombre et de lumière qui contrastent avec les attaques. Les musiques, quant à elles, sont à tendance rock et arrivent à nous immerger malgré les défauts liés aux graphismes.

Testé sur une version PS4