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JackQuest – The Tale of the Sword : Un potentiel gâché…



Le titre a été développé par NX Games (Netox Games), un studio composé d’une seule et unique personne, alias José Neto. Il ne s’agit pas de son tout premier titre. Avant JackQuest – The Tale of the Sword, José Neto a développé Madrobot X pour mobiles et PC, ainsi qu’Escape in Space, un jeu cette fois entièrement destiné aux mobiles. JackQuest est ainsi son troisième projet, mais aussi une tentative de gameplay différent par rapport à ses deux softs précédents, ces derniers étant plus axés sur le « shooter ». Mais avant d’entrer dans ces détails, voyons si l’histoire du soft est assez originale.

L’enlèvement au coeur du soft

Tout tourne autour d’un classique de l’enlèvement, ici celui de Nara, la petite amie de Jack, qu’il va falloir logiquement délivrer, rien de nouveau pour le genre donc. Dans les faits, Nara s’est fait enlever par Korg, alors qu’elle et son amoureux faisaient une balade « romantique » en forêt. N’écoutant que son courage, Jack s’engouffre dans l’antre de l’orc Korg sans perdre un instant. Dans ce lieu, il fait la rencontre d’une mystérieuse épée magique douée de parole et dénommée Kuro. Grâce à cette fine lame, Jack va pouvoir désormais se battre afin d’éliminer toute présence hostile, et surtout, retrouver sa fiancée.

Un gameplay classique, mais mal exécuté

JackQuest – The Tale of the Sword est un jeu d’Action, Plateformer en scrolling 2D tout en pixel. Avec très peu d’actions à effectuer, le gameplay du soft est on ne peut plus facile d’accès. La progression dans les souterrains se fait de manière linéaire et labyrinthique à la sauce Metroidvania. Comme à l’accoutumée, le côté Metroidvania incite à revenir sur ses pas pour progresser dans l’aventure, et ce, grâce à une capacité récemment acquise.

Parmi les actions du héros, on peut effectuer des sauts afin de progresser et éviter les piques, utiliser une attaque principale que l’on enchaîne pour réaliser des combos, et réaliser une attaque spéciale. Cette dernière, pour être activée, nécessite d’être en possession de gemmes disséminées sur le terrain ou achetées auprès d’un vendeur. Moyennant une gemme par coup spécial (une jauge spécifique est composée de 4 gemmes maximum au début), l’attaque circulaire qui en découle peut parfois nous sortir d’un mauvais pas.

Affronter un monstre (visible) comme une araignée, ou un blob de couleur, et le vaincre se fait assez rapidement, du moins si l’on s’accommode des quelques « petits défauts » de maniabilité. Dans le cas contraire, il est facile de se prendre des coups, la faute à une jouabilité demandant un affrontement plutôt statique que mouvant contre les ennemis. Cette prise en main demande donc un temps de maîtrise avant d’être assimilée, surtout qu’il n’y a pas que ce problème.

Le plus « gros problème » dans cette maniabilité reste une sensation de « glisse » et de « flottement » dans les airs, et c’est justement ce cas de figure qui peut « engendrer » le plus de problèmes pouvant entrainer la mort. Le titre mise à outrance sur le Wall Jump, autrement dit les sauts contre le mur façon Super Meat Boy. Durant ces phases, il faut faire attention à jongler de mur en mur tout en évitant les pièges mais il faut aussi arriver à bien se réceptionner avec cet aspect de saut flottant. Avec ces défauts, il n’est donc pas rare d’être la cible de nombreux dégâts que l’on s’occasionne involontairement.

Rassurez-vous, cela n’est pas aussi pointu et millimétré que dans Celeste, mais quelqu’un qui n’a pas la bonne maîtrise risque de mourir régulièrement au début. Heureusement, le soft est très généreux dans la disposition de checkpoints et sauvegardes. Néanmoins, la contrepartie de cet élan de générosité, c’est qu’à chaque mort rencontrée, Jack réapparaîtra certes au dernier checkpoint, mais dans les mêmes conditions qu’à son arrivée la première fois. C’est-à-dire que si l’on dispose d’un demi-point de santé à la rencontre d’un checkpoint, lors de sa mort, on reviendra à ce même checkpoint avec autant de points de vie, et pas un de plus, à moins de trouver une fiole de potion puis de sauvegarder à nouveau.

Et justement question fiole, on les trouve pendant l’aventure dans des caisses destructibles par exemple mais on peut aussi les acheter auprès d’un vendeur moyennant quelques piécettes. Ces pièces d’or « tombent » lors de la mort des ennemis, et sont utiles pour trois choses, à savoir l’achat de potions, de gemmes pour l’attaque spéciale, ou alors d’une torche afin de pouvoir sauvegarder à tout moment.

Le soft se révèle donc assez facile de ce côté-là, surtout que l’on peut aussi trouver notamment des améliorations de PVs maximum. Quelques passages secrets sont d’ailleurs aussi faciles à dénicher et renferment aussi bien de l’or, que des améliorations pour le héros. Cette facilité se ressent encore plus face aux mini-boss ne demandant qu’une observation des patterns pour être vaincus, ou alors simplement une jauge de coup spécial pleine.

Pixel Art

Vous l’avez sans doute déjà remarqué en parcourant les diverses illustrations de ce test, JackQuest – Tale of the Sword utilise un rendu graphique tout en pixel art, les deux tons principaux utilités restent dans le bleu/gris pour la grotte en général, le tout est assez propre et « minimaliste ».

Sous cet aspect old-school se cache une OST assez « rythmée » et plutôt agréable. Du côté des bruitages on en aurait aimé davantage. Enfin le titre bénéficie d’une traduction française pour ses sous-titres, et il n’y a pas de « voix » à proprement parler.

Testé sur Xbox One X