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MXGP 3 : The Official Motocross Videogame



Les précédents jeux de moto que j’ai testé m’ont un peu déçu. Beaucoup même pour certains. J’attendais celui-là avec un peu de peur, j‘avoue. Et quand j’ai commencé à charger le jeu, j’ai pris peur du temps de chargement. Je me suis dit “c’est bon, c’est la première fois, ça ira plus vite les autres fois”. Mais en fait non. Et puis j’ai commencé à jouer et là, j’ai souri. De plaisir. Puis j’ai serré les dents et serré les doigts convulsivement autour de ma manette…

Ma première impression ? Le jeu est beau ! Pas transcendant mais beau pour un jeu de moto. On voit la boue, les traces dans la boue. Ma deuxième impression ? Les sensations sont géniales. Ces foutues traces dans la boue, on les sent dans la conduite ! Tous ces virages qu’il faut prendre de manière différente, avec le frein avant, arrière, moteur, le poids du corps… C’est compliqué, et c’est top ! Je regrette toutefois qu’il n’y ait pas un petit tuto. On trouve les indications écrites, mais on ne peut pas essayer. On se retrouve directement sur la piste. Et du coup, au début, j’ai fait des courses inutiles qui m’ont juste permis de prendre en main le jeu. Mais je me suis éclatée tout de suite. Au sens propre comme au sens figuré.

Les différents modes…

Comme la plupart des jeux de pilote, vous avez le mode carrière, le mode en ligne, le contre la montre…

J’ai attaqué avec le mode carrière et la paperasse qui va avec : la fiche pilote, le choix de la team, de la moto… Un minimum de personnalisation au début et un minimum de choix disponible d’ailleurs mais qui va s’élargir au fil de vos victoires. J’ai choisi de commencer avec une MX2, parce que je n’ai pas le choix. Tout le monde commence avec une MX2. Mais j’ai choisi une KTM. Parce que j’aime bien le orange. Oui monsieur ! Et que pour moi, ce sont les meilleurs.

Avant de pouvoir choisir une team, il faut faire deux courses et les offres reçues dépendent des résultats. J’ai été surprise de voir qu’on pouvait créer sa propre team. Mais que vous la créez ou non, le parcours est le même : vos résultats vous permettent d’améliorer votre réputation et font venir des sponsors différents, ce qui vous fait gagner plus d’argent qui servira à équiper son pilote et ses motos.

Et après, libre à vous de personnaliser votre bécane pour en améliorer les performances ou pour lui donner un look original.

Le multijoueur m’a un peu surpris. On ne peut pas choisir de session. On clique sur « partie rapide » et c’est tout. De plus, dès que je mets au online, ça se met à bugguer. Je ne pense pas que ça vienne de ma console parce qu’en mode carrière tout fonctionne bien (en dehors des temps de chargement qui me font peur). Je me retrouve déconnectée d’un coup, la caméra se bloque ou la moto ne fait plus ce que je lui indique… Ca m’a vite fait fuir (en deux essais pour être précis). De toute façon, je n’aime pas le multijoueur, je n’aime pas tomber sur des joueurs meilleurs que moi…

Les sensations de pilotages sont là !

Mais ces petits défauts disparaissent en mode carrière face aux sensations de pilotage. Pour ceux qui ont joué à Moto Racer 4, on passe du bruit d’une horrible mobylette à celui d’une tondeuse à gazon. Ce qui correspond malheureusement assez à la réalité. Donc au niveau du son, c’est pas trop mal. Et si mes oreilles ne m’ont pas trompée, on distingue des sons différents suivant les marques ! Il ne me manque plus que les odeurs d’essence qui accompagne toujours les tondeuses à gazon (et les moto cross).

On ressent aussi bien le sol, les rainures déjà tracées par les autres motos dans la boue.

On peut s’amuser à tamponner les autres pilotes et autres motos, mais cela provoque votre chute et rarement celle de la moto-tamponneuse adverse malheureusement.

Si vous avez le malheur de sortir de la piste, les conséquences seront les mêmes que pour une chute : quelques (précieuses) secondes de perdues et vous réapparaissez sur la piste.

La conduite est assez pointue et sans didacticiel, on atterrit directement dans le tas, au milieu du peloton, qui va rapidement vous distancer à la MOINDRE erreur. Attention aux virages… On n’entre pas pareil dans un virage large que dans un court, dans une épingle et encore moins dans un virage labouré par les passages de vos adversaires. Et on peut jouer avec le poids du corps. Le pilotage est donc assez précis et un choix plus judicieux aurait pu être fait au niveau des commandes de la manette de la bobox.

Les adversaires sont coriaces (et bien meilleurs que moi je l’avoue). Mes 3 premières tentatives ont été un échec lamentable. Je me suis fait rapidement distancée par le peloton. La 4ème, je me suis maintenue tout le long dans le peloton et j’ai eu le malheur de jouer à l’auto-tamponneuse avec un autre pilote. Du coup, je me suis à nouveau retrouvée derrière. La moindre erreur est pénalisante. C’est génial. Le jeu est dur, bien pensé.

Les sensations sont vraiment bonnes. Et pour vous mettre dans l’ambiance, les à-côtés sont bien travaillés aussi. Vous aurez droit aux fumigènes, aux cris du public. La même ambiance que sur les bords d’une vraie piste !

Testé sur Xbox One