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NieR Automata Become AS GODS Edition : Le même en mieux ?



Depuis son voyage au Japon, Phil Spencer nous avait promis que des jeux japonais allaient débarquer sur Xbox One. Au salon de l’E3, l’homme ne s’est pas privé de présenter quelques-uns de ces titres provenant du Soleil Levant avec Sekiro – Shadows Die Twice, Jump Force, Tales of Vesperia – Définitive Edition,… Et parmi la liste se cachait Nier Automata dont nous vous avions chanté les louanges lors de notre test. Oui, le titre nous avait extrêmement séduits par son gameplay nerveux multiple, ses musiques envoûtantes, et bien sûr par son scénario profond et riche en révélations.

Pour l’Humanité

Le scénario qui fourmille de révélations et de clins d’oeil se déroule sur plusieurs runs (un run étant l’égal d’un chapitre) et se passe très longtemps après les événements du premier NieR. De manière brève, les extra-terrestres ont envoyé des machines pour conquérir la Terre.

En se réfugiant sur la Lune, les humains ont créé et déployé des androïdes pour riposter. Près de 6 000 ans plus tard, la guerre fait toujours rage, nous suivons donc en premier lieu l’une des androïdes dans sa mission, 2B une unité attaquante. Mais tout ne se passe pas comme prévu…

Retour sur un gameplay subtil

On vous l’avait déjà dit, NieR Automata dispose d’un gameplay très dynamique, nerveux, technique et intense qui surpasse son prédécesseur. Pour résumé, le titre de Platinum Games allie à merveille diverses phases du Shoot’em Up maîtrisé et fluide au gameplay Action-Rpg qui n’en est pas moins aussi nerveux et dynamique que les titres du studio en général (Vanquish, Bayonetta,…).

En quelques mots, on passe par pas moins de trois phases de Shmup : horizontal, vertical, et transformation en Mecha, tout est facile à prendre en main et s’exécute sans aucun temps mort, un régal d’explosions et de sensations type borne d’arcade.

En complément de ces phases aériennes divertissantes, on a logiquement les phases terriennes où l’on parcourt un « monde ouvert » (plutôt semi-ouvert en comparaison des derniers Open-World) post-apocalyptique. On peut bien sûr y accepter des quêtes annexes assez variées, récupérer ou acheter du matériel (potions, armements,…), affronter des monstres, des boss, progresser en Level, trouver des objets, des secrets et upgrader son personnage via une carte de fonctionnalité.

Au départ cette carte de fonctionnalité (ou carte mère si vous préférez) est petite, il faudra donc augmenter les emplacements « de base » pour pouvoir profiter pleinement de toutes les possibilités offertes. Ce système on ne peut plus astucieux permet par exemple d’ajouter des éléments au HUD mais également d’en retirer et de profiter à la place d’un gain de PV plus conséquent, ou plus de puissance d’attaque, de défense,… tout est possible, il suffit de faire de nombreuses expérimentations puisque bien sûr, on ne peut pas tout équiper. Pour gagner de la place, en dehors de faire des échanges de puce, il est toujours possible de les combiner entre elles. A la clé, le bonus de la puce augmente, et en prenant moins de place, on peut équiper autre chose en supplément.

Et il va falloir en faire des essais, parce que si l’on s’attaque à des ennemis très puissants, ils peuvent nous vaincre en un coup si l’on ne suit pas le dynamisme des combats en utilisant les esquives à bons escient. En eux-mêmes, les affrontements ont une base assez classique mais sont relativement dynamiques et techniques à la fois. 2B dispose à la base de deux armes, une épée à deux mains, et une épée à une main. Logiquement l’épée à deux mains provoque plus de dégâts mais elle est plus lente, tandis que l’épée une main est plus rapide mais inflige moins de dégâts.

En combinant ces deux armes régulièrement contre les ennemis, on assiste à des combos variés aussi bien terrestres qu’aériens. Et pour ceux dont l’armement type épée semble trop basique, il est possible de changer de type d’arme avec par exemple des gantelets, ce qui permet une autre approche du gameplay. Mais un titre estampillé NieR ne serait pas NieR sans un accompagnateur, ici il prend la forme d’un Pod (ou robot volant). Ce dernier dispose de plusieurs attaques différentes que l’on peut modifier et sert en quelque sorte d’appui pour les attaques à distance. Si vous souhaitez plus de détails concernant le gameplay en général ou plus d’informations sur ce qu’apportent les puces de fonctionnalités, n’hésitez pas à relire notre test original.

Qu’apporte la version Xbox One « Become AS GODS Edition » ?

Cette version Become AS GODS Edition disponible uniquement en version digitale inclut tous les DLCs parus jusqu’alors. On a donc accès aux divers cosmétiques permettant, par exemple, au Pod d’avoir une autre couleur que celle d’origine, ou encore d’avoir l’apparence du Grimoire Weiss.

Si, à la base sur PS4, durant l’aventure principale on découvrait certains lieux qui étaient inaccessibles sans faire l’acquisition du DLC répondant au nom de code « 3C3C1D119440927 », sur Xbox One on a donc directement accès à ces divers lieux qui seront disponibles après avoir progressé suffisamment dans l’aventure. Ces lieux permettent d’accéder à des souterrains ainsi qu’à de nouvelles quêtes annexes liées à des arènes.

Autrement dit, on accède à trois Colisées différents disposant de leurs propres combats, l’un de ces Colisée est par exemple accessible à 2B, mais un autre uniquement à son partenaire, d’où l’importance de la progression dans le scénario avant de s’y rendre.

En quelques mots, ces divers combats peuvent être plus ou moins faciles et longs en fonction de son Level, de ses upgrades, et de son équipement. On peut ajouter pour un très haut Level, grosso modo, deux heures de jeu supplémentaires à l’aventure.

En gagnant ces combats, on aura non seulement accès à de l’équipement supplémentaire (et des « cosmétiques » pour se « teindre » les cheveux) mais on plus on pourra bénéficier de divers cosmétiques liés à NieR Replicant, c’est-à-dire que l’on peut porter les vêtements des protagonistes du premier jeu, comme la très petite tenue olé olé de Kainé. Pour finir parmi ces récompenses, on a aussi un clip du groupe de rock Amazarashi, qui est un fruit de la collaboration avec NieR Automata, en elle-même la chanson est proche de ce que « ressent » 9S.

Un portage plus qu’une optimisation

Bien sûr ce qui peut intéresser certains d’entre vous, c’est de savoir si la version Xbox One est équivalente ou supérieure à la version PS4. D’un point de vue esthétique et technique donc, cette version Become AS GODS Edition profite des atouts de la Xbox One X (HDR et 4K upscalé) avec une image plus nette que sur PS4 Pro.

Si on devait encore comparer cette version à celle de sa concurrente, on dirait que du côté de la fluidité c’est plus stable, mais on garde les mêmes problèmes que sur PS4, c’est-à-dire que les affrontements en pleine végétation souffrent de quelques ralentissements.

Nous pourrons donc dire sans problème qu’il s’agit plutôt d’un portage et non d’une optimisation complètement optimale. D’ailleurs pour appuyer nos propos, dans les paramètres, il est seulement possible de retirer le flou cinétique, il n’y a pas d’options supplémentaires pour les possesseurs d’une télé 4K comme par exemple privilégier une fluidité avec un ratio 1080p.

Du côté de l’ambiance sonore, on ne va pas reparler de l’oeuvre magistrale de Keiichi Okabe, si ce n’est que c’est toujours un véritable régal à entendre.

Testé sur Xbox One X