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PlayerUnknown’s Battlegrounds : perfectible mais addictif



Chacun pour soi

Bon, avant de commencer, revenons sur le principe de la Battle Royale. Il s’agit de débarquer dans une zone fermée, seul ou en équipe, et de survivre. Il faut être le dernier ou la dernière équipe sur le terrain parmi 100 au départ. Voilà le principe et maintenant attardons-nous sur les particularités de ce jeu. 

PlayerUnknown’s Battlegrounds (PUBG) vous propose d’être largué sur une île abandonnée de 64 km2 environ. Rien que ça ! Largué est le terme exact puisque vous voilà dans un avion qui survole l’île en question et vous devez choisir le moment du grand départ. Après un moment de chute libre, vous ouvrez votre parachute et essayez de trouver un point de chute pas trop fréquenté, histoire de ne pas se faire dégommer dès le début. 

Arrivé au sol, vous devez vous précipiter dans les maisons, hangars, abris de jardin et autres usines désaffectées pour choper du matériel. Car pour l’instant, vous êtes à poil (bon pas tout à fait ok). Pas d’arme, pas de gilet pare-balles, rien de rien. Du coup tous ces éléments sont disséminés dans le décor, généreuse donation des organisateurs du jeu. 

Et voilà c’est parti. Il vous faut progresser sur la carte à la recherche des autres. Il faut être prudent, très prudent. Les ennemis sont postés et ils risquent de vous faire du mal très rapidement. Quand vous entrez dans une maison, n’oubliez pas de refermer la porte derrière vous, cela permet de faire croire qu’il n’y a personne mais cela a un autre avantage : une porte qui s’ouvre fait du bruit. Ainsi le jeu mise essentiellement sur la gestion du son qui est magnifiquement reproduit. On vous conseille de jouer au casque pour pouvoir détecter des pas au dessus de vous, des balles au lointain, et cette fameuse porte … Le jeu n’est donc pas bourrin pour un sou. Il faut être patient, à l’écoute. Savoir s’exposer pour ramasser des choses mais ne pas trop être à découvert tout de même. 

Allez hop une petite vidéo maison :

 

Sous haute tension

Vous vous sentirez seul, souvent. Mais c’est aussi ça l’intérêt du jeu. La tension est palpable à chaque instant. Vraiment jouissif. La contre-partie, c’est aussi ces longs moments où rien ne se passe, enfin, à part vos déplacements. C’est un peu la critique qu’on a pu entendre ici ou là de la part des joueurs. Mais si vous n’aimez pas la solitude, vous pouvez aussi décider de jouer en squad de 2 à 4 joueurs. Et franchement là le plaisir est plus fort. C’est vraiment intéressant de jouer à plusieurs, de s’organiser pour entourer une maison avant d’y pénétrer, de veiller les uns sur les autres. 

Et puis ne croyez pas que vous pourrez vous planquer éternellement, car la zone de combat rétrécit au fil du temps, il vous faut être à l’intérieur de celle-ci sinon le jeu vous fait perdre rapidement la vie. Il y a aussi la zone rouge. C’est un endroit qui subit des bombardements sur la carte. Pas mal de joueurs trouvent ce principe inutile mais les développeurs le défendent en affirmant que, pendant ces moments, le son est pollué par les bombes, cela permet donc de passer inaperçu. Vous vous ferez votre propre idée. 

Au fur et à mesure de vos parties, vous allez progresser dans votre manière de vous déplacer mais aussi dans votre choix de la zone d’atterrissage. Il y a des endroits riches en objets mais ils sont dangereux. 

Quelques défauts

Vous l’avez compris, ce titre apporte beaucoup de satisfaction. Et pourtant il présente aussi quelques défauts. Ainsi on sent que le jeu a été pensé pour PC car les menus ne sont absolument pas pensés pour une manette. Il faut un petit moment avant d’être réellement efficace dans ce domaine. 

Autre défaut : les graphismes. Franchement, sur Xbox One, on n’est pas loin de la mauvaise blague. C’est assez laid, c’est daté et il arrive fréquemment que les textures prennent leur temps avant de s’afficher. Heureusement le bilan est largement meilleur sur PC. 

Enfin, ce n’est pas un jeu facile d’accès. Les débutants pourront se sentir un peu perdus au départ, voire désarçonnés par le côté austère de l’ensemble. Mais cela peut être aussi une bonne nouvelle. Les jeux difficiles d’accès, qu’il faut apprivoiser, sont aussi souvent ceux sur lesquels on s’attarde le plus, s’ils ne nous ont pas découragé au départ, bien sûr. Et c’est le cas de PUBG, passé ces premiers moments de frustration, on progresse, on peaufine et du coup on prend beaucoup de plaisir. 

Testé sur Xbox One