Alors commençons par le scénario. Vous êtes un scientifique qui, au début du jeu, se voit éparpillé en mille morceaux par une bestiole de l’enfer. Vous devenez alors une âme éthérée qui doit aller chercher une solution pour échapper à la base dans laquelle il se trouve. Ni une ni deux vous arrivez à vous projeter dans une armure qui se laisse guider par vos ordres. Mouais … Ne cherchons pas trop loin, le jeu est un prétexte pour dézinguer du monstre en mode VR. Mais alors, est-ce un vrai FPS ? Voyons voir un peu le gameplay. 

C’est ingénieux

Voilà le premier FPS qui ne provoque pas chez moi la moindre nausée. Je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça. Vous vous déplacez grâce à un système de téléportation : visée avec la tête, déclenchement avec la gâchette gauche. Cela entraîne aussi un petit effet de bullet time. Vous pouvez aussi faire des déplacements courts et rapides avec la croix directionnelle. A utiliser pendant les combats pour des réactions réflexes. Une touche permet de faire volte-face instantanément alors que le stick droit permet tout simplement d’effectuer des petits mouvements de rotation sur soi-même. La visée pour les flingues se fait au casque. Justement, côté flingues, c’est habituel : fusils à pompe, mitrailleuses en tout genre, pistolet. On notera tout de même l’absence de la fameuse tronçonneuse, tant pis.

Manette en main c’est assez surprenant d’aisance, on adopte le système rapidement et on peut ainsi profiter pleinement des bestioles qui nous attaquent. Alors attention tout de même car au milieu de la mêlée, il ne faut pas se mélanger les pinceaux. Il y a un truc vraiment bien foutu, c’est la carte. Elle est en 3D et très facilement exploitable pour repérer les objectifs. 

L’ambiance à la Doom

Alors oui on retrouve bien l’ambiance connue. Les murs sont maculés de sang, les lumières sont blafardes, les complexes spatiaux sont glauques. La restitution VR est de bonne facture, on s’y croirait presque. Certes les graphismes restent ceux du VR mais les textures sont bien foutues et la direction artistique ne s’est pas loupée. Les bestioles sont toujours aussi agressives et mobiles vous obligeant à être très dynamique dans vos déplacements. On retrouve de tout : les espèces de zombies pas bien dangereux, les lanceurs de bombes, les canardeurs de loin, les gros très difficiles à tuer, … 

Il y a juste un petit souci je trouve : le jeu ne fait pas peur. Il est impressionnant, plutôt beau, plutôt glauque mais il ne fait pas peur, pas du tout. Et pourtant je suis pas le plus courageux dans ce genre de jeu avec un casque VR sur la tête. 

Parlons contenu maintenant. On nous propose donc cette campagne qui durera, en fonction de vos talents, entre 4 et 5h. Et puis il y a deux niveaux tirés des vieux niveaux de la licence. Je parle ici des niveaux du premier épisode. Alors ne vous emballez pas, ce n’est pas un portage, simplement deux petits niveaux pour s’amuser un peu.

Finissons sur le son. Que serait un Doom sans ses grognements et autres hurlements ? Rassurez-vous, c’est très bon. La spatialisation permet tout de même d’avoir quelques petits pics d’adrénaline quand on entend un tout petit bruit derrière soi …

Testé sur une version PS4