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Retour sur MotoGP 17 : le festival des pilotes



Qu’est-ce qui caractérise Moto GP 17 par rapport au précédent ? Plus ! Plus de tout ! Plus de contenu (motos, pilotes et équipements), plus de modes (bon en fait, un seul mode en plus), plus beau, le son est meilleur aussi puisque chaque moto a un son caractéristique. Le début du jeu a suffi pour me bluffer. Puis j’ai commencé à tripper quand j’ai choisi ma moto et enfin j’ai découvert de bonnes sensations quand j’ai commencé à parcourir les pistes (les fesses de mon pilotes ont testé la « souplesse » du goudron).
Vous aurez la possibilité de débloquer de nombreux pilotes et leurs motos qui ont fait l’histoire des GP (Olivier Jacques, Luca Cadalora, Valentino Rossi….). Mais pour pouvoir les jouer, il va falloir remporter plusieurs victoires ! Et pour débloquer les quelques 200 motos jouables, vous avez le temps !

Les modes de jeu

On retrouve comme il se doit dans ce genre de jeu les modes Carrière et multijoueurs. Rien de nouveau pour ces modes qu’on retrouve identique au Moto GP 15. Cela aurait été intéressant de pouvoir interagir avec son équipe dans le mode carrière par exemple. Mais moi, ce que je préfère c’est la course rapide. Pas de prise de tête, pas de critique des sponsors, juste le plaisir de faire (et refaire et refaire) des courses.
La nouveauté vient du mode Manager dans lequel, en plus de piloter, vous devrez gérer votre équipe. Mais cette gestion est plus que limitée. Vous vous contenterez de gérer le budget en l’attribuant à différentes sections de votre équipe ou à votre équipe même puisque vous pourrez augmenter leurs compétences. Mais pour avoir le budget, il faut remporter des courses ! Ce qui explique que ma carrière de manager m’ait vite lassée au vu de mes résultats !!!
Si vous vous voyez gérer les recrutements ou votre équipe de techniciens, vous avez vu trop grand. Ce nouveau mode aurait pu être plus poussé. Mais bon, j’avoue qu’il ne m’intéressait pas tellement dès le départ j’ai donc peut-être un avis un peu biaisé. Mais ça aurait quand même été sympa que les membres de notre équipe ait chacun une personnalité (à gérer donc) ou même un visage…

Le pilotage et les sensations

Là, Milestone a fait du bon quand même. Non seulement les sensations sont là, mais en plus, la motivation de progresser vient rapidement. Pour débloquer les pilotes, comme dit précédemment, mais aussi pour le plaisir de se voir progresser. Même moi qui ne suis pas très douée pour ce genre de jeu (même si je les apprécie), j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer sans aide à la conduite. Parce que vous pouvez choisir d’activer l’aide au freinage, à la direction ou encore faire apparaître les lignes de guide au sol. Et sans ça, il m’a fallu faire plusieurs fois la même piste pour réussir… Personne n’est parfait (ou doué en l’occurrence). Chaque type de virage est à prendre différemment. La sensation de vitesse est vraiment présente. Le son aide aussi. Bon j’avoue que ça m’a beaucoup amusé quand mon pilote chutait, mais quand on sait que je ne regarde les courses que pour les chutes… Il faut dire que j’ai eu pas mal de collision avec des pilotes gérés par l’IA. J’avais la furieuse impression qu’ils se jetaient sur mes roues. Alors non, ça ne veut pas dire que l’IA est particulièrement agressive et qu’elle est prête à suicider ses pilotes pour m’empêcher de gagner. Mais ça veut juste dire que ses pilotes suivent une trajectoire écrite et qu’elle ne prend pas en compte l’intervention de mon pilote sur leur trajectoire. Elle fait donc comme si mon pilote n’était pas là, ce qui me fait beaucoup râler. Mais je dirais que mon pilote a fait de belles progressions sur la qualité de ses chutes… Dommage que les chutes ne soient pas évaluées.
Pour revenir à l’IA, sachez que vous pouvez quand même gérer son niveau de difficulté, comme vous pouvez gérer les dégâts ou l’usure des pneus. Mais pour l’instant, aucun studio n’a osé la difficulté suprême : celle où la moto n’apparaît pas au milieu de la course après une chute. Peut-être qu’un jour j’aurai ce petit plaisir pervers.

Quoiqu’il en soit, ce jeu est un plaisir pour les yeux même si certaines choses pourraient être perfectibles, comme les personnages dans les Pit Lane, ou le gazon sur les pistes. La différence est tellement énorme avec le reste du jeu qu’on ne voit que ça. 

J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à customiser ma moto et mon pilote. Il n’y avait que l’embarras du choix et il y a des marques que je ne pourrai pas me payer dans la vie réelle. Alors j’avoue que j’ai pris tout mon temps… 

Donc même si le jeu n’est pas parfait, même si le nouveau mode de jeu n’est pas très développé, Moto GP 17 aura de quoi ravir les fans et les joueurs du dimanche. Et pensez à monter le son !!!

Testé sur Xbox One