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Retour sur The Longest Five Minutes : pour les plus nostalgiques



Déjà-vu

Oh oui c’est classique. Vous voilà à la tête d’une bande de 4 héros. Vous vous baladez sur une carte en vue du dessus, à l’ancienne. Vraiment ancienne car là on se retrouve avec un RPG digne de la NES graphiquement parlant. On rencontre des monstres de manière aléatoire comme dans un bon vieux RPG et les combats se font au tour à tour : attaque classique, magie, garde, … Vous écumez des donjons histoire d’arriver au boss final. 

Et comme dans tout bon RPG, vous ferez la causette avec les habitants des différentes villes et vous achèterez toutes sortes de choses (équipement, armes, potions, …). On connaît donc bien la musique.

Chaque étape de l’aventure vous propose plusieurs challenges, dont un défi de la trame principale. Si vous le relevez, vous passerez à une autre séquence. Vous pouvez donc aller assez vite en ne faisant que ces quêtes mais, comme d’habitude, on vous conseille de faire les quêtes annexes histoire de faire un peu d’XP. 

C’est donc un gameplay classique qui nous est offert ici. Classique mais pas désagréable, les plus anciens joueurs y trouveront un goût de nostalgie sympathique. On peut noter toutefois quelques petits jeux (un shooter, un runner et une machine à sous) qui viennent interrompre l’histoire parfois, c’est plutôt une bonne idée. 

Mais si nous revenons sur les combats, il faut bien dire que la difficulté vient assez tardivement. Il n’est pas rare que la tactique bourrine, à savoir simplement attaquer avec tous les personnages, suffise. Heureusement certains Boss viennent un peu corser le challenge. 

 

Enfin, pas tout à fait

L’originalité du titre réside dans le fait qu’il commence par la fin. Oui parfaitement. Vous commencez le jeu par le boss final mais il y a un problème car votre bande de héros semble ne pas se souvenir de ses capacités de combats. Vous êtes donc mal ! Heureusement les flash-backs sont là, ce qui vous renvoie donc dans le passé, vous y vivez vos aventures et hop on vous renvoie devant le boss avec de nouvelles attaques liées à ce que vous venez de vivre. On vous balade donc sans arrêt entre passé et présent. Pas mal cette approche car elle a le mérite d’apporte un rythme différent, rythme salvateur par rapport au classicisme du titre. 

Et puis si vous avez envie de prolonger l’aventure, qui dure une dizaine d’heures, vous pouvez carrément revenir en arrière pour changer la physionomie du combat final, les événements rejoués ont un impact (certes léger) sur celui-ci. Il y a aussi la possibilité de revisiter votre mémoire, juste pour la gloire ou les quêtes que vous n’avez pas finies, sans impact sur le combat final.

Graphiquement, c’est franchement minimaliste, cela pourrait vraiment tourner sur NES. Par contre cela ne manque pas de charme. La bande originale est plus notable avec des thèmes assez inspirés. 

Testé sur Switch