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Retour sur Yomawari Midnight Shadows : bienvenue dans un autre monde



Deux petites filles qui regardent un feu d’artifice. Rien de plus simple et rien d’effrayant. Mais au moment où elles décident de revenir dans leur village, quelque chose a changé. Les fantômes ont envahi la ville faisant basculer cette jolie petite bourgade dans le monde de l’horreur. Les petites filles se retrouvent alors séparées et il va falloir les diriger l’une après l’autre pour qu’elles se retrouvent. Pas très compliqué tout cela n’est-ce pas ? Oui mais on ne vous a pas tout dit. Car le jeu démarre pas une scène absolument glaçante. Là le ton est donné. On ne vous en dit pas plus car cela gâcherait votre plaisir mais, dès les cinq premières minutes de jeu, on sent que le titre est à part. Bref, vous voilà dans la ville à essayer de récolter les indices et à fuir les monstres car vous n’êtes pas une combattante. 

Un gameplay simplissime

Vous passez donc aux commandes des deux jeunes filles Yui et Haru. Tous ceux qui sont allergiques aux combinaisons de touches à la Street Fighter seront aux anges. On vous explique. Vous pouvez marcher avec une lampe torche allumée, vous en aurez besoin car les ruelles sont très sombres. Et puis vous pouvez courir mais attention car vous avez une jauge d’endurance qui est limitée, faites donc gaffe à votre petit coeur. C’est d’ailleurs celui-ci qui vous avertira de la présence proche de créatures maléfiques. Car oui elles ne se révèlent pas toutes à la lumière de votre torche. Vous commencez à comprendre le gameplay ? En gros, on avance prudemment avec cette prudence stressante dans l’attente du moindre indice visuel ou du moindre son. 

On récolte des objets divers et des indices. Vous pourrez utiliser des cailloux pour détourner l’attention des bestioles ou encore des reliques pour améliorer vos rares capacités. 

Oui vous serez stressés et oui il y a de la peur. Et pourtant les graphismes sont naïfs au possible mais c’est tout l’art du studio Nippon Ichi. Ils arrivent à diffuser cette peur avec des astuces diverses et variées. J’ai sursauté plusieurs fois pour tout vous dire. Cette ville, encore une fois malgré les graphismes plutôt cool, fout les chocottes. Mais votre détermination est plus forte que cela et vous allez continuer à arpenter toutes les rues pour trouver un indice qui fera avancer l’histoire. Ces indices sont croisés entre les destins des deux fillettes. L’ambiance sonore participe aussi pour beaucoup au plaisir de jouer. Vous l’avez compris, c’est une question de construction d’univers. Et vous serez seul. C’est pourquoi vous aurez peur. 

Vous allez mourir

Oui vous allez mourir. Car parfois les fantômes préviennent bien trop tard. Il y a même des séquences qui s’apparentent à du Die and Retry. Certains pourraient d’ailleurs se décourager, non seulement pour ces morts quasi inévitables mais aussi par l’absence de véritable objectif dans le jeu. Vous ne serez pas guidés, pas du tout. Il vous faut explorer encore et encore jusqu’à trouver ce qu’il faut. Heureusement, il y a un système de téléportation plutôt bien foutu. 

Revenons sur les graphismes, ils sont très soignés avec une vue, en général, du dessus en 3D isométrique. On est loin du réalisme, il s’agit ici de dessins très soignés, façon manga mais, encore une fois, ils véhiculent la peur avec une grande efficacité. Et c’est bien le but de ce soft, non ? 

Testé sur PS4