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The Elder Scrolls Online, Summerset : toujours aussi dépaysant



L’extension Wolhunter est déjà disponible sur PC et le sera bientôt sur consoles. En attendant, revenons un peu sur Summerset qui reste d’actualité. Bref revenons à ce test et avant de le démarrer, vous pouvez toujours relire notre critique du jeu de base. Nous vous avions aussi proposé une chronique de l’extension Morrowind.

L’archipel du couchant

Le jeu vous propose donc une nouvelle zone. Il s’agit de l’archipel du couchant. Il faut préciser tout de suite quelque chose : vous pouvez y accéder quel que soit votre niveau dans le jeu. Même si vous commencez carrément le jeu avec cette extension (à noter que vous n’avez pas besoin du jeu de base pour jouer à celle-ci). Sympa non ? Oui le jeu s’adapte à votre niveau donc faites les quêtes dans l’ordre que vous voulez. Bon certains risquent de râler car des élitistes aiment bien pouvoir dire qu’ils ont réussi une mission légendaire bien connue comme étant impossible, tant pis pour eux. Cela dit, ne croyez pas que le challenge est absent. Oh non. Vous allez galérer, il faudra revenir encore et encore sur certaines quêtes, voire attendre que d’autres joueurs viennent vous donner un coup de main. J’en profite pour dire que TESO est un MMO light. Par là, je veux dire qu’il y a pas mal de moments où l’on est seul. Parfois des joueurs se trouvent dans votre instance, parfois pas. C’est comme ça et c’est mieux de le savoir. 

Mais revenons sur notre archipel. C’est beau comme d’habitude. Nous sommes dans une région lumineuse, terre des hauts-elfes, dont les constructions sont empreintes d’une légendaire élégance. C’est la reine Ayrenn qui règne sur ces terres et, malheureusement, la beauté des lieux a du mal à cacher la noirceur des coeurs. Il y a d’abord ces rumeurs d’adeptes daedriques qui manigancent dans l’ombre. Et puis, dès nos premiers pas sur cette terre, on ressent l’hostilité des locaux. Leurs frontières sont habituellement fermées, autant dire qu’aucun étranger n’est le bienvenu. Encore une fois, on se laisse happer par les personnages, par les manipulations politiques. On prend énormément de plaisir à discuter avec les PNJ pour en savoir plus, pour prendre la température. Le talent des développeurs de TESO ne se dément pas, ils nous offrent une histoire passionnante de bout en bout.

Evidemment, comme d’habitude, on a pléthore de missions, principales ou annexes, pour une trentaine d’heures de jeu environ. Au programme : des lieux abandonnés habités par des monstres, des temples en plein air bourrés de fantômes, la recette habituelle quoi. Oui au niveau gameplay et missions, on retrouve ce que l’on connaît mais, encore une fois, ce qui est important c’est l’histoire globale et l’ambiance de ces lieux. 

Quoi de neuf ? 

Au niveau du craft, nous pouvons désormais concevoir des bijoux. Rigolo de concevoir des colliers et autres anneaux boostant vos capacités. Un nouvel ordre vous attend aussi. Il s’agit de l’ordre Psijique. Il s’agit d’anciens mages, vous pourrez alors parcourir l’île d’Artæum qui est leur siège. Ces mages sont spécialisés dans l’art de la manipulation du temps, à vous donc de nouvelles compétences. Vous pourrez ainsi figer le temps ou mieux, revenir en arrière ! Pas mal. 

Et puis, comme vous le savez peut-être, le jeu propose un gameplay en monde ouvert mais il propose aussi des épreuves. Il s’agit ici de partir en horde pour affronter un grand danger. Ici on vous propose de faire face à des griffons. Bonne chance ! Et puis il y a des donjons en pagaille et un nouveau défi de groupe : les geysers abyssaux. Là, les hardcore gamers s’en donneront à coeur joie, il faudra se lancer dans l’aventure avec des personnages de haut-vol. C’est pour les râleurs qui voudraient avoir des challenges que les newbies ne peuvent pas assumer.

Graphiquement, c’est magnifique, dans la plus pure tradition de TESO et la direction artistique est fantastique. Côté son, on apprécie le doublage français et les musiques toujours grandioses.

Testé sur Xbox One.