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Lone Survivor Director’s Cut : le survival horror à la sauce pixels



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Brrrrrr …

Il fait sombre. Vous vous réveillez dans un appartement, le 206. On ne sait pas grand chose de plus à part qu’une épidémie a transformé vos concitoyens en espèce de zombies qui n’ont qu’une envie : vous dévorer du haut en bas. Bon ok, on fait mieux en guise de pitch original, on peut même dire que l’auteur a volontairement campé son histoire sur du déjà-vu. Car oui, tout est dans l’ambiance un peu particulière du titre. Croyez-moi si vous voulez mais on arrive à faire peur même avec un titre en 2D qui semble sortir d’un ATARI ST ! Bon évidemment, il vaut mieux se mettre dans l’ambiance : éteignez les lumières et chaussez le casque. Là vous serez surpris de ce que vous pourrez ressentir. 

Tout est ainsi basé sur une ambiance sonore et visuelle de premier ordre. L’écran nous balance des brumes insondables, des éclairs vicieux et des changements de couleur assez inquiétants. Visez un peu : 

 

Un gameplay classique

Le gameplay est loin d’être novateur. Très loin. Vous vous déplacez de pièces en pièces en évitant les zombies ou en essayant de les buter avec le peu de munitions que l’on vous propose. Les objets sont légion, entre nourriture, pilules diverses, ouvre-boîte et autres joyeusetés du même genre. Il faudra les utiliser au bon moment, au bon endroit. C’est donc bien classique, il faut tâtonner, explorer et trouver comment sortir de cet enfer. Attention, car cet aspect un rien convenu pourrait vous décourager au début du jeu, il faut creuser un peu pour se laisser charmer par l’ambiance, pour se laisser emporter par l’histoire. 

Cela se fait d’autant plus facilement que deux trois mécanismes sont bien goûteux. Ainsi, le fait de pouvoir balancer de la viande avariée pour créer une diversion est une très bonne idée. Autre point rigolo, vous devez gérer votre santé mentale. Certains événements vont vous faire basculer, petit à petit, dans les ténèbres. Afin d’échapper à ce funeste destin, vous devez retourner régulièrement dans votre piaule pour y dormir ou vous occuper de votre chat par exemple. 

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En bref, on greffe à l’aventure, l’addiction s’installe petit à petit, on adore arpenter ces couloirs sombres. La gestion des piles de votre lampe de poche rend tout ceci encore plus délicieux. 

Concernant l’aspect Director’s Cut, c’est un peu la déception. La nouvelle fin, les nouvelles musiques et objets sont accessibles seulement après avoir fini une première fois le jeu. Bon cela dit, on y retourne avec délectation car le premier voyage (environ 5 heures) ne vous permet pas toujours de remplir tous les objectifs annexes. Alors, quelle que soit votre peur, retournez-y, cela vaut le coup d’oeil. 

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Testé sur une version PS Vita