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Batman Arkham VR : l’immersion aux petits oignons



Batman: Arkham VR

Dans la peau de Batman

Tout commence par la scène qui a vu la mort de vos parents. C’est la claque. On adore, on se croirait vraiment dans la peau de l’enfant. L’ambiance est sombre et les visages frôlent la perfection. Ce n’est qu’une introduction histoire de nous montrer ce que le jeu a dans le bide. 

Quelques années plus tard, on vous met dans la peau de Bruce adulte. Il est dans son manoir et voilà Alfred qui nous donne une clé permettant d’accéder à la Bat-Cave. Et là le fan service est de mise. On endosse la tenue et on nous file les accessoires qui vont bien : le grappin, le scanner et les Batarangs. Le premier va vous permettre de vous déplacer. Oui ici pas de déplacement « réel », on se téléporte d’un point à l’autre grâce à ce grappin. Décevant ? Non pas du tout. Nous on trouve ça plutôt bien car le motion sickness ne s’invite à aucun moment et ça c’est bien.

Et puis le jeu mise sur l’ambiance, il n’est donc pas besoin de représenter ce déplacement. Notre détective va simplement avoir des points d’observation pour résoudre des énigmes. Le scanner, lui, permet d’analyser les objets, les corps, pour trouver les indices justement. Enfin, les Batarangs vous permettent de débloquer des plaques à distance.

Voici une petite vidéo de gameplay pour mieux comprendre tout cela :

 

Enquêter, résoudre

Le jeu vous emmène sur différentes scènes pour résoudre un double mystère. La disparition de Night Wing et de Robin. Pour le premier d’entre eux, il faut bien dire que son destin est funeste. Sur la scène de crime, vous devrez utiliser votre scanner pour connaître les causes de la mort mais aussi pour reconstituer le combat qui l’a laissé sans vie. A vous aussi de récupérer les empreintes d’un témoin. Ce n’est qu’un exemple mais vous devrez ainsi réfléchir un peu, observer beaucoup et ne pas avoir peur. Car oui, plus on approche de la fin plus les scènes sont surprenantes, plus elles arrivent à nous faire peur. Alors ne vous attendez pas vraiment à des explications, il s’agit plutôt d’une suite de scènes qui nous permettent de démontrer qu’un jeu complet pourrait bien voir le jour un de ces quatre. 1h30, c’est le temps qu’il faut pour parcourir une première fois l’aventure. Ensuite Enigma (Le Sphinx) vous propose quelques énigmes et quelques objets à dénicher. Sympa pour prolonger l’aventure. 

Ce qu’il résulte de cette aventure, c’est une immersion totale, parfaitement réussie. Le VR a trouvé son créneau. Pour moi il s’agit plus d’un outil destiné à des sessions spectaculaires, pas trop longues, comme une attraction en quelque sorte. Batman Arkham VR représente clairement tout cela. On y retourne juste pour l’ambiance, pour en prendre plein les mirettes.