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Bayonetta & Vanquish 10th Anniversary Bundle : La sorcière et Sam sont de retour !



Initialement, Bayonetta et Vanquish ont fait leurs armes sur PS3 et Xbox 360 puis l’aventure de la sorcière de l’Umbra s’est exportée sur Wii U en 2014, PC en 2017 et Nintendo Switch il y a deux ans. Par contre, par rapport à sa consœur Bayonetta, l’histoire de Sam Gideon n’a pas eu l’honneur de connaître le même parcours, mais au moins les joueurs(euses) PC ont pu le découvrir également en 2017. Pour ce dixième anniversaire, les jeux de Hideki Kamiya (Bayonetta) et Shinji Mikami (Vanquish) profitent d’un portage dit 4K.

En amateur(trice)s de la sorcière de l’Umbra que nous sommes, vous connaissez déjà nos avis sur le Beat’em All à l’action débridée de la belle mais pour une piqûre de rappel, nous vous proposons de relire des extraits de notre test sur Nintendo Switch, ainsi que celui sur PS3/Xbox360 et Wii U. Si au contraire vous souhaitez en apprendre plus sur Sam Gideon, rendez-vous juste après la partie consacrée à Bayonetta, notre avis sur la retouche graphique des deux softs interviendra en fin de test.

Bayonetta : Un triple avis en un, c’est forcément cadeau

– Informations Bayonetta – Switch –
Nous allons faire un bref rappel des deux titres de Platinum Games, avant de voir ce que proposent ces versions Switch. Dans un premier temps, nous allons nous intéresser au premier épisode. Et ce que l’on peut dire c’est que ce n’est pas spécialement son histoire sommaire relayée au second plan qui met en valeur la sorcière. Comprenez par là qu’une bataille a eu lieu entre les Sages de Lumen, les défenseurs de la Lumière et les Sorcières de l’Umbra, maîtresses des forces des Ténèbres. Cette bataille misant sur une rivalité respectueuse, a fini par se transformer en une bataille haineuse. Les sorcières dont Bayonetta fait partie, ont gagné une bataille mais la guerre continue.
Comme on l’a dit, ce n’est donc pas l’histoire qui est le point fort de ce premier épisode. En revanche, ce qui met en valeur la sorcière Bayonetta (outre sa combinaison moulante en cuir, ses poses très suggestives et son caractère qui en font un personnage au caractère bien trempé), c’est l’autodérision et l’humour du soft, mais c’est aussi et surtout un système de combat purement jouissif, fluide, accessible, nerveux et très dynamique.On enchaîne les coups de poing, coups de pied sans sourciller en plaçant des esquives par ci par là, on y ajoute des tirs aux pistolets, et nous voilà parti pour réaliser des combos dantesques dans un déluge d’animations, telle une danse gracieuse. On en viendrait presque à oublier les magies permettant de lancer des attaques sadiques à base de QTE, ou encore les armes supplémentaires modifiant la manière de combattre. Mais aussi le nouvelles techniques, les envoûtements permettant de ralentir les ennemis, les achats, les items, les accessoires, une bonne dose de difficulté (si l’on refait le titre en mode difficile), on est bien en face d’un grand titre Action, qui n’a pas vieilli dans son rythme et sa profondeur de gameplay. Lire la suite du test.

– Avis Bayonetta PS3/Xbox360 –
En tant que personnage, Bayonetta est sûrement un condensé d’icônes du jeu vidéo, mais en combat, personne ne rivalise avec elle. Le système de combat proposé par Platinum Games est à la fois fluide, intuitif et extrêmement satisfaisant, d’une manière encore jamais vue dans un jeu. Au final, Bayonetta s’avère donc être un véritable petit bijou. Même s’il s’inscrit dans la lignée des Devil May Cry et autres titres du genre, le titre de Platinum Games se démarque du lot par un personnage très charismatique et surtout par un système de combat renouvelé, ouvert aux novices mais qui propose encore une grande profondeur de gameplay. Les possesseurs de PS3 regretteront peut être les quelques ralentissements et les temps de chargement un peu long, mais l’aventure en vaut malgré tout la peine. Bayonetta risque donc d’envoûter un grand nombre de joueurs et cela n’est pas prêt de s’arrêter. Dans un genre assez fermé, Bayonetta propose un système de combat fluide et jouissif qui a tout pour plaire. Un indispensable pour les fans du genre. Lire la suite du test.

– Avis Bayonetta Wii U –
J’ai adoré. Franchement. Nous vous avions déjà proposé un test mais cette version Wii U sublime encore plus le titre. Moi qui n’avais jamais touché à la bête, j’ai été soufflé par sa réalisation, son fun immédiat et la finesse de son gameplay. Une réussite totale que tout possesseur de Wii U se doit d’acheter, seul ou en couple avec Bayonetta 2. Voilà un bon 10/10 pour ce jeu qui a fait date dans le monde du beat’em all. Lire la suite du test.

Vanquish : Un TPS NERVEUX

Nous ne vous avions jamais vraiment parlé de Vanquish, si ce n’est lorsqu’il fut disponible dans le programme Games With Gold – en version Xbox 360 – il y a deux années de cela, en vous disant tout le bien que l’on pensait de ce titre. Aujourd’hui, c’est donc l’occasion de vous en parler en bonne et due forme lors de ce test.

L’aventure dépeinte n’est pas des plus optimiste. Avec plus de 10 milliards d’habitants sur Terre, plusieurs pénuries alimentaires ont eu lieu ainsi que des crises énergétiques. C’était d’ailleurs durant cette période que l’Amérique avait décidé de bâtir la station spatiale CS-01 Providence, le dernier espoir de l’Humanité toute entière.

Mais le gouvernement Russe a vite été renversé par un coup d’État orchestré par une faction de l’armée communiste autrement appelée l’Ordre de l’Étoile russe. Le pire, c’est que cet Ordre a pris le contrôle de cette station spatiale pour s’en servir comme arme détruisant des villes entières à commencer par San Francisco. Ils lancent un ultimatum aux responsables politiques des États-Unis sinon la prochaine attaque visera New York dix heures plus tard.

C’est alors que la présidente des États-Unis déclare la guerre à ces terroristes et envoie un commando, dont le Lieutenant Colonel Robert Burns, sur cette station spatiale « Providence » afin de la récupérer des mains des envahisseurs. Ils sont accompagnés par Sam Gideon, un chercheur scientifique de la D.A.R.P.A (Defense Advanced Research Projects Agency) devant tester son Armure à Réaction Surdéveloppée (A.R.S.) pour les aider mais ce dernier a aussi une mission secrète : sauver le Professeur Candide.

Bien qu’il s’agisse d’un univers futuriste, Vanquish joue avec les clichés au niveau de ses dialogues, et son contexte politique disposant de quelques rebondissements. Néanmoins malgré de bons moments, ce n’est pas vraiment le scénario que l’on retient même si la VF intégrale, surjouée par les acteurs, est encore présente.

Le principal attrait et gros point fort de Vanquish vient de son gameplay ultra dynamique, fun, et des mécaniques induisant un bon sentiment de puissance. En fait, tout repose sur les facultés de l’armure de Sam qui décuple les mouvements possibles. On peut glisser sur le sol à l’aide des réacteurs qui nous propulsent, tout en ayant la possibilité de tirer sur nos ennemis à l’aide de nos armes (fusil d’assaut, mitrailleuse lourde ou encore un sniper). Et vous pouvez compter sur des grenades et sur la réalisation de plusieurs roulades pour vous tirer d’affaire. Mais les facultés de l’armure de Sam ne s’arrêtent pas là, il y a une fonction de ralentissement temporaire liée à un système de température (et la surchauffe est à éviter) avec un effet façon bullet time.

Toutes ces actions étant bien sûr justifiées dans la trame scénaristique et contrairement aux apparences, l’utilité est bien là et, visuellement, ça en jette comme on dit. S’il est possible d’activer cette feature en effectuant une action comme par exemple une glissade ou une roulade et viser immédiatement après pour continuer l’assaut, l’armure peut également être autonome et cette faculté de ralentissement s’enclenche d’elle-même en cas de gros danger mais, par contre, ce ralenti reste toujours temporaire, et heureusement sinon cela gâcherait le plaisir.

Pad en main les sensations sont excellentes, les techniques s’effectuent en un clin d’œil et l’on prend énormément de plaisir à esquiver des missiles avec des glissades, tandis que l’on opère une contre-attaque en changeant d’armes à la volée pour faire davantage de dégâts. Si les joutes sont déjà agréables et nerveuses à souhait, c’est aussi grâce à la réactivité des adversaires mais également à leurs rafales de tirs nous obligeant à nous mouvoir régulièrement, quitte à passer par dessous un ennemi pour le cribler de balles en chemin.

Dans ces environnements de science-fiction que l’on parcourt, il y a aussi des collectibles à découvrir, ce sont des statuettes en or (ou Pangloss), pour les comptabiliser dans le scoring il faut simplement leur tirer dessus mais attention elles sont bien cachées.

Il reste une dernière feature à aborder, les améliorations d’armes qui sont on ne peut plus simples à appliquer. En effet pour les améliorer, il suffit de récupérer plusieurs exemplaires d’une même arme avec les munitions au maximum, ce qui a pour effet d’améliorer les dégâts et la capacité du chargeur.

Si ce gameplay fait encore mouche aujourd’hui, les combats contre les boss ne sont pas en reste, ils sont dantesques et obligent à rester constamment en alerte, la difficulté maximale étant à privilégier pour une expérience plus intense. Si l’on vous conseille de choisir cette difficulté maximale, c’est que le principal défaut de Vanquish reste sa faible durée de vie, la campagne demande environ six à sept heures pour être bouclée. Mais la rejouabilité est assez présente si l’on aime le scoring et réaliser des défis que l’on déverrouille au fil du jeu.

Alors cette remasterisation DE VANQUISH ET BAYONETTA Qu’apporte t-elle ?

C’est le studio Armature, connu pour le codéveloppement de ReCore, Batman Arkham Origins/Blackgate ou encore Dead Star, qui s’est occupé de ces deux portages en versions remastérisées.

Les deux titres s’offrent une plus-value graphique avec du 1440p, il en ressort plus de détails sur les personnages le bestiaire et les environnements, même si ces derniers souffrent de quelques textures vieillissantes. Le point positif vient de la fluidité et du confort, les deux titres, Bayonetta tout comme Vanquish tournent en 60FPS. Inutile de préciser que lors d’affrontements toujours aussi dynamiques, c’est encore plus intense et réactif.

Par contre et c’est un peu curieux mais les cinématiques de Vanquish ont quelques effets de chutes quand des scènes avec Elena sont présentes. Concernant les cinématiques justement, le voile gris/blanc qui était visible sur Xbox 360 est enfin absent, mais la teinte de gamma est en revanche un peu plus sombre sur Xbox One X.

Dernier point et non des moindres, les temps de chargement ont bien été très raccourcis, c’est simple, à l’époque, lors des chargements sur Bayonetta, on pouvait en profiter pour revoir les coups et les assimiler avec des séquences façon tutos. Eh bien là si ces séquences sont toujours présentes, elles sont injouables puisque dès lors que la sorcière apparaît, on ne peut rien faire puisque la prochaine séquence se lance immédiatement. Un mal pour un bien donc.

Testé sur Xbox One X