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Injustice 2 : la baston et les comics



 

Une histoire de comics 

Comme vous le savez peut-être, le titre nous projette dans le monde d’Injustice Les Dieux Sont Parmi Nous. C’est un comics qui propose une autre vision de l’univers DC (voici nos chroniques des tomes 1 et 2). Un monde où Lois Lane est morte, tuée par le Joker, un monde où Superman pète un câble et finit par imposer sa dictature au monde, pour le bien de l’Humanité selon lui. On reprend donc cette histoire, qui avait été aussi décrite dans le premier jeu Injustice (voir notre test). Superman a été emprisonné par Batman, sous la surveillance étroite de lampes à base de Kyptonite. Mais les amis de l’homme à la cape rouge ne vont pas le laisser là. Et dans ses amis, il y a Bane, Robin ou encore Poison Ivy.

Ce qui est bien avec ce titre c’est le mode solo qui nous permet de gentiment faire connaissance avec les coups et les combattants. Vous incarnez le camp de Batman mais comme tout le monde n’arrête pas de passer des « gentils » aux « méchants », cette campagne va vous permettre d’explorer une bonne partie du panel de guerriers disponibles. On vous impose donc les bagarres et leurs protagonistes mais certaines fois, vous pouvez choisir entre deux guerriers juste avant la distribution de gnons. D’ailleurs, il faudra avoir exploré toutes les possibilités de ces combats (en gros avoir combattu avec tous les persos possibles) pour avoir droit à la fin alternative. Bon c’est bien foutu, vraiment. 

Et puisque l’on reste dans l’histoire, quel est le roster de combattants disponibles ? 28 tout de même au départ. Bon on ne parlera pas des DLC vous permettant d’en acheter des nouveaux. Je suis pas un grand fan de ce genre de DLC. Dans ces 28 on a du gentil et du méchant bien sûr (Sachant que Brainiac se débloque en finissant la campagne) : Aquaman, Batman, Flash, la Créature du Marais, Cyborg, Catwoman, Green Lantern, Harley Quinn, Superman, Le Joker, Atrocitus, Gorilla Grodd, Cheetah, Deadshot, Poison Ivy, Brainiac, Supergirl, Green Arrow, Docteur Fate, Blue Beetle, Firestorm, Black Canary, Wonder Woman, Black Adam, Captain Cold, Robin, l’Epouvantail et Bane. 

 

Parlons un peu gameplay 

On retrouve les déplacements habituels, les coups faibles, moyens et forts comme d’habitude. Attention, pas de pied, poing, juste cette différence de puissance, mais ne pensez pas pour autant que le titre manque de finesse. Tout cela peut se combiner avec un saut avant, arrière. Il y a la garde aussi, donc croix vers l’arrière, au bon moment pour bien parer. Les attaques peuvent toutes être modifiées par un appui simultané sur la croix directionnelle. Cela donne beaucoup de simplicité au jeu et surtout beaucoup de spontanéité. Les débutants pourront déjà s’éclater. On peut jongler avec l’adversaire, si si. Frappez le et s’il est projeté, utilisez le bon timing pour le frapper à nouveau alors qu’il retombe au sol. Et tout est question de timing comme souvent dans les jeux de combat. Vous pouvez interrompre une prise par une contre-prise. Pas de combo impossible, simplement le bon moment. 

Une vidéo maison de gameplay :

Les coups spéciaux sont assez faciles à réaliser, tout du moins si vous êtes des habitués de Street Fighter. Il suffit souvent d’un quart de rond avec la croix plus une touche pour déclencher un truc sympa. Vous disposez aussi d’une jauge de Super qui peut être utilisée de différentes manières. Chaque coup spécial peut ainsi être encore plus dévastateur si l’on décide de sacrifier une barre de cette jauge. Et puis le super coup est possible si votre jauge est au taquet et si vous acceptez de la dépenser intégralement. Ces super attaques sont très spectaculaires et dévastatrices et elles donnent même lieu à une cinématique très sympa. Le timing sera encore bien présent quand il s’agit d’interrompre un coup normal par un coup spécial, terriblement retors. Et puis encore ce fameux timing à utiliser pour placer une attaque spéciale juste au moment de se relever. 

Il y a aussi la roulade à déclencher au moment du contact avec le sol. Idéal pour s’éloigner d’un adversaire un peu trop collant. Il a aussi les esquives qui coutent des barres de jauge de super, les chocs vous demandant éventuellement de sacrifier cette jauge, la possibilité de rester un peu à terre pour perturber le timing de votre adversaire. Manette en main, on hésite à sacrifier sa jauge pour pouvoir déclencher la super attaque qui peut se révéler décisive. Mais les plus fins d’entre nous sauront utiliser ces barres pour pouvoir jouer tactique et fin. En tout cas, les débutants peuvent aussi se faire plaisir rapidement.

Comme je le disais dans la vidéo de gameplay, le titre n’est pas le plus technique qui existe mais c’est surtout par ses combos simples. Car du côté du timing et des possibilités de mouvement, là on est dans le précis, le très précis. Ce parti pris permet ainsi d’avoir un panel très large de joueurs, du débutant au confirmé. On adore nous. En gros, on peut jouer facilement mais il va falloir s’entrainer pour maîtriser à fond. Pour les habitués de la licence sachez simplement que le gameplay a évolué par petites touches très appréciables. Et puis les arènes ajoutent au plaisir, elles sont dynamiques et nos héros peuvent interagir avec. Encore un niveau de prodondeur en plus. 

 

Un contenu pléthorique

Au-delà des personnages, on peut saluer le travail fait sur le contenu. Beaucoup d’arènes de combat, dans tous les univers et pas mal d’accessoires permettant d’améliorer vos combattants. Rigolo mais pas indispensable. Non ce qui marque, ce sont les modes de jeu. On a évidemment le versus à deux en local, ou contre l’IA ou contre un joueur sur Internet. Il y a l’histoire diablement bien foutue qui nous permet de suivre un scénario haletant et d’incarner plein de combattants différents. 

Mais revenons sur les combats en ligne, vous pouvez participer aussi à des tournois et même construire une équipe pour affronter virtuellement d’autres équipes. Comme un entraineur constitue son équipe sans vraiment entrer sur le terrain. Et puis grosse nouveauté, le Multivers. Il s’agit de mini-scénarios qui vous proposent des défis avec des combats à enchaîner sur des terres parallèles. Très sympa pour augmenter la durée de vie du jeu ! 

Finissons sur les graphismes. C’est fluide, très fluide. Les cinématiques sont impressionnantes de réalisme. Certes certaines rigidités subsistent mais je pinaille un peu. 

Certaines licences apportent encore plus de technicité certes, avec des distances plus courtes, des attaques moins faciles à placer, des contre plus compliqués mais Injustice 2 offre du temps de jeu pour tous les publics, même les plus aguerris des combattants.

Testé sur Xbox One