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Rayman Legends : mérite bien son titre !



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Rayman et ses potes aiment ne rien faire. Ce qui passe par des siestes nombreuses. Donc, parfois, par des cauchemars. Et leurs cauchemars ont la tendance nette de devenir réalité, ce qui explique pourquoi il va falloir réveiller notre homme pas tout à fait tronc à grands coups de pompes.

Dès que l’on lance le jeu, on est impressionné par la débauche visuelle. Rayman a toujours brillé par son univers coloré, resplendissant, mais ici on atteint vraiment un sommet du genre, une aquarelle magnifique… Et s’il n’y avait que l’image… Mais le son aussi a bénéficié d’un soin épatant, et l’immersion est donc d’autant plus immédiate que les textures, l’éclairage, et bien sûr la finesse des modèles ont subi une amélioration significative. Difficile de casser la baraque sur un jeu de ce genre en termes de graphismes purs, mais pour ce qui est de l’animation et donc du jeu de lumière, Legends enterre sa version old gen qui elle-même enterre Legends. Et donc les musiques renforcent encore ce plaisir ludique indiscutable autant qu’immédiat, faisant de Rayman un cocktail enthousiasmant dès les premières secondes.

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La trame en elle-même est assez classique : à travers plus de 100 niveaux, tous plus inspirés les uns que les autres, vous devrez d’abord trouver votre chemin (et ils sont nombreux), sauver des ptizêtres, récolter des lums, bref, la base.

Vous aurez aussi, évidemment, droit à des boss aussi gigantesques que délirants, contribuant encore à la bonne humeur communicative que dégage ce Rayman.

Enfin, la nouveauté, ce sont les stages musicaux que vous pourrez parcourir en coopération, et même si les morceaux ont évidemment des rythmes vite perceptibles, se coordonner n’est pas une mince affaire !

Les ptizêtres, comme d’habitude, débloquent des niveaux, et les lums, eux, débloquent des personnages mais aussi des espèce de ticket à gratter, qui donnent des bonus divers, par exemple des ptizêtres, des animaux pour votre « zoo », etc.

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Du coup, on a le choix entre deux approches : soit on considère que la formule n’évolue guère, et c’est vrai, soit on se dit que malgré cela le jeu est fun, funky même, et l’on se prend au jeu et au plaisir d’un jeu de plate-formes vraiment épatant.

Alors bien sûr certains expédients laissent une impression mitigée, comme le retour en bonus de certains niveaux d’Origins, mais difficile de bouder son plaisir face à des niveaux qui en leurs temps nous ont fait suer sang et eau.

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Par ailleurs, l’autre plus de ce Legends, c’est évidemment Murphy, une espèce de bestiole volante qui vous aidera à débloquer certaines situations. Si, sur WiiU, il s’utilisait via la mablette, permettant à un cinquième joueur de participer à la fête, sur consoles classiques il suffit d’appuyer sur un bouton pour l’enclencher, mais ce sera souvent le jeu d’un timing assez précis. Qu’il baisse une plate-forme, actionne un interrupteur ou décale des passages, il apporte un petit vent de fraîcheur au gameplay à lui tout seul. On pourra ergoter et considérer qu’il n’apporte pas grand chose au bout du compte, mais là encore Rayman Legends sera affaire de ce que vous y chercherez.

Enfin, un mode online fait son entrée, avec un mode scoring prenant et addictif, et un Kung Foot débile donc hilarant, le tout venant renforcer une durée de vie déjà considérable (sans parler du monde secret).

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