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The Witch and the Hundred Knight 2 : Répondez à l’appel de la sorcière !
Un concept intéressant

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
C'est un an après nos confrères nippons que nous découvrons le second épisode de la franchise The Witch and the Hundred Knight, sobrement intitulé The Witch and the Hundred Knight 2. Un titre Action-RPG qui s'oriente davantage vers du gameplay Beat'em All/Hack'n Slash, et qui, malgré son nom, n'est pas une suite du premier opus côté scénario.

Nippon Ichi Software (NIS) est un studio qui s’essaye à plusieurs styles de jeu (Tactical-RPG, Action/Plateformer, Action, Action-RPG,…), on leur doit notamment Phantom Brave, Makai Kingdom – Chronicles of the Sacred Tome, Prinny – Can I Really Be the Hero,… Mais le studio est surtout connu mondialement pour sa franchise phare de Tactical-RPG, Disgaea, une série qui mise sur la réflexion et qui est dotée d’un humour déjanté. D’ailleurs cet humour déteint dans les phases de dialogue de The Witch and the Hundred Knight 2.

Pour ma soeur !

Si l’histoire paraît simpliste de prime abord, elle n’en reste pas moins travaillée et comme nous le disions celle-ci est dotée d’humour, le scénario prenant même une énorme place dans l’aventure, tant les phases de dialogue sont nombreuses. Ces phases de discussions, en plus d’être nombreuses, sont assez longues, ce qui n’est pas trop dérangeant si on accroche à l’histoire, mais, au final, le récit prend peut-être beaucoup trop de place et donc « hache » la progression du titre entre phases de gameplay et narration.

Le contexte prend place à Kevala, où les humains et les sorcières cohabitent, non sans mal d’ailleurs. Il faut dire que ces dernières font très peur aux humains pour la simple et bonne raison que leur réputation de vilaines sorcières n’est plus à démontrer. Elles attaquent les humains et font de grands méfaits, apportant même une curieuse maladie connue sous le nom d’Hexensyndrome.

Tout commence dans le village des humains d’Ecke, Amalie recherche activement sa petite soeur Milm qui a disparu, aidée en cela par les villageois. Un peu plus tard dans la journée, Milm revient seule avec une fente sur le front. Immédiatement les habitants prennent peur et cherchent à la tuer. En effet, Milm vient d’être touchée par le premier signe de la maladie d’Hexensyndrome. Il faut dire que si cette fente s’ouvre, un troisième oeil fait son apparition, et avec lui « l’hôte » subit une mutation en sorcière. Amalie ne souhaitant pas faire de mal à sa petite soeur (la seule famille qui lui reste), s’exile du village avec elle.

Nous les retrouvons un an plus tard alors qu’Amalie rentre dans l’ordre Weiss Ritter (WR) afin de lutter contre les sorcières et la maladie. Pendant ce temps à la base des WRs, une opération chirurgicale s’engage afin d’enlever le troisième oeil de Milm, toujours fermé. Mais c’est trop tard, l’oeil s’ouvre et la sorcière Chelka s’éveille et en profite pour rendre la poupée de Milm vivante et surtout pour s’en servir comme esclave.

Un gameplay disposant de plusieurs facettes mais qui peut devenir répétitif

L’approche prise par The Witch and the Hundred Knight 2 se résume en un titre Action-RPG très classique de prime abord. C’est donc une « poupée » vivante (celle de Milm), plus connue sous le nom d’Hundred Knight (ou Hunny) ayant la forme d’un bonhomme, que l’on incarne tout au long de l’aventure. Lors de notre exploration dans les environnements avec celle-ci, notre temps est compté. Non pas par un chrono traditionnel mais par un seuil de GC, des GigaCalories. Ces GC s’épuisent en permanence, plus ou moins vite, et ce quelles que soient les actions que l’on utilise, il faut donc toujours avoir un « oeil » dessus.

On déambule dans les divers niveaux aux environnements certes variés, mais relativement linéaires. Dans ces environnements, on détruit des coffres pour en récupérer le contenu : des équipements, matériaux, objets de soins, chaque catégorie disposant même d’un seuil de rareté. Ces éléments, on les stockent provisoirement dans son estomac (on y reviendra), et bien évidemment, on affronte les monstres qui sont visibles sur le terrain sans aucune transition, le B.A-Ba d’un A-RPG classique.

L’affrontement contre les monstres est simple, notamment grâce à une prise en main rapide : on attaque à l’aide d’une épée, on esquive, on utilise des skills (que l’on associe via des combinaisons de touches) ayant un coût en magie, et on utilise également une attaque spéciale du « troisième oeil ». Si cette base était restée telle quelle, sans variation ou ajout, nul doute que la répétitivité et la lassitude se seraient installées rapidement, et l’orientation prise par le studio irait davantage vers du Beat’em All/Hack’n Slash, se résumant à tuer tout ce qui bouge. Il faut dire que si l’on doit résumer le titre, on peut dire que c’est le cas, la répétitivité prend le dessus, mais le studio n’est pas tombé dans le piège de la facilité, et c’est à partir de là qu’une pointe de stratégie montre enfin le bout de son nez, sous diverses mécaniques de jeu, et ce, on le redit, malgré une certaine répétitivité du soft.

Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte en prenant part au combat. En premier lieu, il y a l’attaque du troisième oeil qui consiste à mettre Hundred Knight dans une sorte d’état d’éveil temporaire. Après son activation, cela permet non seulement d’enclencher une attaque, mais aussi d’augmenter temporairement les caractéristiques. La seconde chose à prendre en compte, c’est l’esquive. A l’instar de notre chère sorcière Bayonetta, si l’on effectue une esquive au dernier moment, le temps se ralentit quelques secondes, de quoi par exemple, enclencher un combo de plusieurs attaques.

Mais on ne réalise pas un combo d’attaques de la manière la plus simple qui soit, c’est-à-dire en martelant la touche, enfin si c’est exactement comme cela qu’il faut s’y prendre, seulement pour réaliser un combo, il faut équiper au préalable jusqu’à cinq armes dans le menu associé. De base, on vous l’a déjà dit, Hundred Knight dispose d’une épée, ce qui symbolise « une seule attaque ».

Pour rajouter des attaques supplémentaires, et donc une série de combos, il faut équiper d’autres armes, celles-ci peuvent aussi bien être d’autres épées, que des marteaux ou encore des lances. Mais là où la stratégie entre davantage en jeu, c’est qu’en préparant ce mix de combos variés, il faut faire attention à la lenteur de certaines armes et aux faiblesses des ennemis, face à ces mêmes armes, mais aussi face aux vulnérabilités élémentaires.

En complément de ce premier gros choix stratégique s’en ajoute un second puisqu’au fil du jeu, Hundred Knight va pouvoir changer de « facette », ce qui représente différentes classes : mage, assassin,… Sur les six classes disponibles au total, on peut en « équiper » trois et les changer à la volée en cours de niveau, un peu comme si vous changiez de compagnon.

Ces classes évoluent avec les combats et les gains d’XP, et tout comme la « facette » de base, chacune de ces classes a plus d’affinités avec certains équipements, armes comprises, et disposent même de skills différents que l’on peut apprendre lors de montée en Level. De quoi là encore, être assez stratégique dans ses différentes associations et combinaisons.

On ne va pas entrer dans les détails des autres facultés, mais revenir sur un point essentiel, l’estomac. Celui-ci sert en quelque sorte de « sac de voyage » et contient tous les éléments que l’on récupère (hors objets de soins), mais dans un sac, c’est comme dans un estomac, il n’y a pas de place infinie pour le stockage.

Ainsi pour récupérer définitivement les divers éléments (équipements, etc…), il faut finir un niveau, parce que si l’on meurt, on perd une partie du butin et si les calories sont à sec, là on perd tout. Il faut donc veiller à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre, d’autant que pour rester à niveau en matière d’équipement, on doit régulièrement farmer pour obtenir le loot tant espéré. Comme nous l’avons dit plus haut, on ne pas aller plus loin dans les détails, on termine juste en signalant qu’il y a une forge pour renforcer son équipement. Du classique et efficace en somme.

Un décalage flagrant

D’un point de vue purement esthétique, on doit dire qu’entre les cut-scenes (présentes sous forme d’artworks façon Visual Novel) et les phases de gameplay, il y a un sacré décalage. C’est simple, tout le soin a été apporté aux divers artworks et aux représentations « Visual Novel » des personnages qui arborent un aspect « manga/anime », le tout accompagné par une très belle bande sonore réalisée par Tenpei Sato, qui était déjà à l’origine des oeuvres musicales sur les titres Disgaea et les épisodes Prinny entre autres.

Malheureusement ce soin n’est pas le même sur les divers environnements et décors du jeu, les textures ne sont largement pas à la hauteur du reste, et le recyclage des décors est relativement trop présent. De ce côté-là, on doit dire que l’on attendait sans doute plus de cohérence sur les choix effectués. Point important pour les amateurs de jeux NIS, The Witch and the Hundred Knight 2 dispose de voix japonaises et anglaises de bonne qualité, et de sous-titres exclusivement en anglais. Les allergiques à la langue de Shakespeare passeront sans doute facilement à côté du soft, d’autant que pour tout saisir, il vaut mieux avoir une bonne connaissance de la langue.

Dernier point, il existe plusieurs choix concernant les graphismes, c’est-à-dire qu’en résolution normale, on reste à un frame constant à 60FPS, mais dès lors que l’on utilise la haute résolution, on passe tout de suite en 30FPS, la différence entre des graphismes « HD » et non n’est pas flagrante, hormis peut-être un anti-aliasing un peu plus poussé.

Testé sur PS4 Pro

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

The Witch and the Hundred Knight 2 n'est pas une suite du premier épisode, mais pour ceux y ayant joué, les deux softs sont relativement proches en terme de gameplay. Ici, on est donc face à un mélange Action-RPG - Hack'n Slash qui n'est pas déplaisant grâce aux diverses mécaniques de jeu : créer des combos soi-même, les classes de combat,... même si cela peut paraître répétitif à force. Le scénario quant à lui est bien écrit et est extrêmement présent mais selon le point de vue adopté, soit on va trouver ces dialogues trop longs et hachant le rythme de progression du jeu, soit on est véritablement intéressé par l'histoire, et on ne sera pas gêné.
ON A AIMÉ !
- Un scénario bien écrit...
- Le chara-design/Les artworks...
- L'humour
- Des mécaniques de jeu intéressantes (combos à créer soi-même, plusieurs facettes,...)
- La bande-son
- Belle durée de vie
ON A MOINS AIMÉ...
- ... mais les nombreuses phases de dialogue cassent le rythme
- ... mais le soin n'est pas le même partout
- Malgré ces mécaniques intéressantes, la répétitivité peut prendre le dessus
The Witch and the Hundred Knight 2 : Répondez à l’appel de la sorcière !
The Witch and the Hundred Knight 2
Editeur : NIS America
Développeur : Nippon Ichi Software
Genre : Action-RPG
Support(s) : PS4
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 30/03/2018

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