Passons rapidement sur le scénario. D’ailleurs, il est tellement invisible qu’il est difficile de le décrire. Je vais la faire courte : vous devez vous battre contre le méchant, Boneshaker, qui menace la paix et la tranquillité et les papillons et les fleurs … Pour cela, vous allez utiliser des guerriers venus de différentes époques et de différents lieux. 

C’est assez simple

Bref, passons directement au gameplay. Vous incarnez donc un guerrier et vous allez vous bastonner dans une arène contre d’autres warriors. Premier contact et première satisfaction, le gugusse répond au doigt et à l’oeil. Il peut attaquer, faiblement ou fortement, faire une roulade d’esquive, courir et même ramasser des bombes pour les envoyer sur le pif de son adversaire. Ah oui important, vous pouvez garder aussi et une bonne synchro (garder au moment pile où vous vous faites attaquer) vous permet de déstabiliser votre adversaire. 

Allez hop une petite vidéo maison commentée : 

Les affrontements ont lieu dans des arènes dynamiques. Ici des tornades peuvent vous déstabiliser, là c’est un dieu des mers qui vous assomme avec son ancre, là encore, c’est un arbre magique qui vous en veut. A d’autres endroits vous pouvez vous-même déclencher des choses comme cette arène de glace qui vous propose de chevaucher un mammouth. C’est rigolo tout cela. Ces arènes rendent les combats plus ludiques, moins répétitifs. Car oui le gameplay est trop simple pour se suffire à lui-même. J’ai bien aimé aussi les combats contre les Boss, cela rompt, encore une fois, le rythme des affrontements. 

Mais revenons un peu sur ce gameplay. Votre guerrier a une barre d’énergie et une autre d’endurance. Cette dernière limite vos courses et autres roulades. Il possède aussi 3 emplacements destinés à accueillir des orbes pour déclencher un coup spécial. Ces orbes sortent de vous-même quand vous subissez les coups de l’ennemi. C’est donc bien un moyen d’équilibrer quand vous subissez un peu le match. Vous disposez aussi d’une autre jauge qui se remplit au fur et à mesure que vous attaquez, cela permet d’entrer en mode rage pour vous rendre plus efficace. 

Vous prendrez bien un peu de RPG ?

Il y a aussi une petite teinte RPG puisque chaque combattant a des points d’attaque et de défense, sans compter les talismans et autres potions qu’on peut leur donner. Le crafte est possible avec les objets trouvés dans les coffres apparaissant ici ou là dans l’arène. A chaque affrontement, votre guerrier monte en XP ce qui occasionne un boost de ses capacités. Enfin, chacun est associé à un élément (eau, feu, air, terre) ce qui peut lui occasionner un avantage ou un handicap dès le début du combat. Toutes ces mécaniques apportent un peu de profondeur au gameplay, heureusement. 

Du côté des modes, on peut s’entrainer ou faire le mode campagne permettant d’affronter l’IA. Ce dernier vous promet quelques heures de jeu. En local on peut jouer à deux et en ligne on devrait pouvoir faire des combats simples ou participer à une ligue. Oui j’écris ‘devrait’ car impossible de se connecter à la moindre partie via le matchmaking. Et il semblerait que je ne sois pas le seul dans ce cas là.

Que dire sinon que le titre est sympa mais qu’il plaira surtout aux plus jeunes. Ce qui peut séduire surtout, c’est l’aspect collection des guerriers. Au fur et à mesure que vous accumulez des pierres spéciales, vous pouvez invoquer des nouveaux guerriers. Ils sont mignons et sont tirés, comme je l’ai déjà dit, de toutes les cultures et époques : l’Egypte ancienne, le Moyen-âge en Europe, Le japon médiéval, … Là on se laisse attraper, on a vraiment envie de tous les avoir. C’est la marque de fabrique de World Of Warriors.

Graphiquement, c’est mignon, sans plus et la bande-on est vite oubliée. Bref, le soft fait le job.