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Psikyo Shooting Stars Bravo : Une seconde compil’ dans la lignée d’Alpha !



Bien évidemment, nous n’avons plus affaire aux épisodes Strikers 1945, ni à Sol Divide, Zero Gunner 2 et encore moins à notre chouchou Dragon Blaze de la compil’ Alpha (relire notre test) mais à six nouveaux softs, allant des années 1993 à 2005. Parmi cette compil’ Bravo, il y a trois shmups verticaux (Gunbird, Gunbird 2 et Samurai Aces Épisode I), deux orientés horizontalement (Samurai Aces Episode II – Tengai ainsi que Samurai Aces Episode III – Sengoku Cannon). Pour le dernier, exit le Shoot’Em Up tirant parti d’un axe 360 degrés ce qui au passage n’est pas plus mal, à la place on note l’apparition d’un casse-briques ou Breakout (Gunbarich). On le précise une nouvelle fois, certains jeux de cette collection Bravo sont déjà disponibles à l’achat séparément sur l’eShop.

Samurai Aces Episode I : divers Power-Ups , piécettes et boss transformables

La fille du shogun a été kidnappée par une secte maléfique. Six héros improbables ont pour mission de la sauver avant qu’elle ne soit sacrifiée pour ressusciter un démon reprenant l’histoire de ce jeu sorti en 1993 sur Arcade puis sur PS2 en 2004. On parcourt un univers centré sur les samouraïs dans un Japon plus proche du médiéval de type alternatif.

Dans cette lutte, il est possible d’incarner l’un des six différents héro(ïne)s à bord d’un avion ayant des caractéristiques différentes sur le tir classique et l’effet des bombes. Comme d’habitude pour les jeux du genre, divers Power-Ups décuplant les tirs sont lâchés par les ennemis, et l’on peut aussi récupérer quelques piécettes. L’attrait principal de cette aventure, que l’on retrouve régulièrement dans les softs estampillés Psikyo, reste les boss et leurs transformations ainsi que leurs membres à terrasser.

Samurai Aces Episode II – Tengai : Apparition d’une attaque chargée et orientation horizontalE

Shinrano, une secte militariste, a capturé la fille du shogun dans le but de la sacrifier au nom du démon qu’ils vénèrent. Seul un groupe de désaxés est en mesure de la sauver, mais pour cela ils vont devoir se montrer à la hauteur et devenir des héros. Voilà pour l’histoire de ce second titre Samurai Aces sorti en 1996 sur Arcade et Saturn puis sur Playstation 2 quelques années plus tard. Tengai (l’épisode II) est assez « différent » de son prédécesseur dans le sens où l’on quitte l’axe de jeu vertical pour de l’horizontal, comme le fera d’ailleurs l’opus suivant : Sengoku Cannon. Cette fois si les avions ne sont plus de mise, il n’y a plus que cinq combattants disponibles apparents, certains provenant de l’épisode précédent ou étant de petits nouveaux à l’instar de Katana. Néanmoins, un sixième personnage est à débloquer ! Pour cela, on peut utiliser un code directement indiqué dans le manuel du jeu en passant par les options.

Si le déroulement est identique à Samurai Aces Ep. I avec le tir classique, les Power-Ups démultipliant les tirs ainsi que les bombes et les actions étant différentes selon le personnage choisi en début de parcours, il y a une petite subtilité en plus : l’apparition d’une attaque chargée, celle-ci pouvant prendre par exemple la forme d’une attaque au corps-à-corps. Mis à part cela, en fonction du protagoniste choisi, les dialogues avec les boss diffèrent ainsi que l’ordre des niveaux.

Samurai Aces Episode III – Sengoku Cannon : Le moins convaincant

Avec ce troisième opus, la série a quitté pour la première fois les salles d’arcade pour s’aventurer directement sur consoles, sans pour autant oublier les ingrédients qui ont fait sa légende. Sengoku Cannon, l’épisode III de Samurai Aces est le plus récent de cette compilation. Sorti en 2005 exclusivement sur PSP, le titre utilise des effets de rotation et animations 3D d’arrière-plan, les quatre personnages d’origine plus les deux à débloquer quant à eux conçus en 2D. Le décalage entre les tirs/personnages 2D et les rotations 3D sont parfois assez gênants, surtout que cela entache une bonne partie de la lisibilité.

Pour autant ce troisième opus, où l’on incarne directement les protagonistes comme pour Samurai Aces Épisode II – Tengai, et non des avions, amène un supplément de gameplay. En plus du tir classique par à-coups et des Power-Ups qui en découlent, on a un second tir classique muni d’un autre effet. Mais aussi des bombes façon technique spéciale ainsi qu’un tir chargé faisant davantage de dégâts. Par contre, on vous conseille vivement de changer le mapping initial des touches, histoire de mettre par exemple le tir chargé dans une position plus confortable que celle d’origine.

Autre point à signaler, le soft est composé de trois menus avec le classement, toujours offline malheureusement, le mode histoire ainsi que l’entraînement dans les niveaux débloqués. Mais peu importe son choix, il n’est pas possible de jouer à deux joueurs(euses) dans ce dernier volet Samurai Aces, c’est relativement dommage, surtout que les deux premiers opus avaient justement ce gros plus.

Gunbarich : Un intrus Breakout tout de même sympathique

Il s’agit d’un spin-off de la série des « Gunbird ». Gunbarich est un mélange charmant et coloré de casse-briques et de shmup qui met en scène Marion, la jeune sorcière, et Grutan qui manie l’ancre comme personne. Gunbarich est un jeu parodique de la série Gunbird sorti en 2001 originellement sur Arcade puis sur Mobiles en 2017. Dans un peu plus de vingt niveaux, seuls deux personnages sont accessibles : Marion la sorcière et le « pirate » Grutan, chacun ayant sa spécialité. Contrairement à ce que le titre peut laisser présager, le coloré et mignon Gunbarich n’est pas un Shmup mais en réalité un casse-briques ou « Breakout » sympathique. Dans ce soft, avec une bille il faut effacer toutes les tuiles en un temps limité pour progresser au niveau suivant.

Pour cela on utilise le paddle (ici aux allures de flips) afin de faire rebondir la bille dans la bonne direction. À force d’effacer les briques, certaines d’entre elles laissent échapper des « Power-ups » comme l’accès aux Multiballs (billes multiples), la possibilité d’utiliser des missiles (façon Shmup), etc… Mais bien sûr pour avoir accès à ces « pouvoirs », il faut récupérer l’option et ne pas la laisser s’échapper. Attention toutefois à ne pas perdre la boule ! Plusieurs subtilités interviennent ensuite avec d’autres Power-Ups mais aussi des adversaires pouvant nous paralyser un instant et même des boss aux allures mignonnes !

Gunbird : Une aventure plus classique, fun et jouable à deux

Qui y a-t-il en commun entre une sorcière, un robot, un aventurier avec un jet pack, un expert des arts martiaux et un singe combattant ? Eh bien ils sont tous à la recherche des morceaux d’un miroir magique afin de pouvoir exaucer leurs souhaits.

Voilà pour le pitch de ce premier Gunbird paru en 1994 sur Arcade mais aussi sur Playstation (1995), Saturn (1995) ou encore PS2. Plus coloré que les Samurai Aces, Gunbird est une aventure plus classique et fun. Il est possible d’incarner l’un des cinq personnages à bord de son véhicule favori comme Tetsu et son hélico, le robot Valnus, Marion et son balai magique, etc… Chaque héro(ïne) dispose comme toujours de tirs qui se démultiplient avec notamment une variation secondaire et des effets de bombes variés. Le gros plus en dehors des affrontements contre les boss reste évidemment la possibilité de jouer à deux joueurs(euses).

Gunbird 2 : Plus de variantes, plus agréable

Sept étranges guerriers doivent faire face à un sacré challenge : récupérer la potion légendaire auprès d’un Dieu afin d’exaucer leurs souhaits les plus chers. Voilà pour la trame de ce second Gunbird sorti en 1998 sur Arcade mais également sur Dreamcast ainsi que sur PS2. Dans cet opus toujours à l’axe vertical comme son aîné, on retrouve la possibilité d’incarner cinq personnages, des anciens comme Marion ou de petits nouveaux à l’instar de Hei-Cob ou encore Alucard. Les décors sont plus détaillés et profitent d’animations supplémentaires comme des tremblements de terre qui détruisent le sol, les personnages se déplaçant, etc… L’aventure se parcourt soit seule, soit à deux mais pas de manière classique.

En fait lorsque l’on joue à deux, on reprend le principe d’anciens Shooters, c’est-à-dire que l’on incarne son personnage choisi et notre partenaire doit attendre notre mort pour jouer à notre place, avec son propre protagoniste. À noter qu’il est possible de jouer en solo avec cette même variante, ce qui permet de varier les situations de gameplay ou même de se mettre un pseudo handicap. Comme pour le premier opus, on retrouve le tir classique, les Power-Ups ainsi que les bombes, mais il y a aussi l’apparition d’un tir chargé réparti sur une jauge disposant de trois niveaux, comme pour STRIKERS 1945 II en somme, dont l’effet est plus ou moins large.

Mode Tate, jouable à deux, options de confort,…

Comme pour Alpha, cette compilation Bravo ne dispose malheureusement pas d’atouts de type musée : making-of, croquis ou encore anecdotes. Il faut donc se rabattre sur la version physique pour trouver des éléments intéressants.

Pour ce portage, on reste dans la même lignée que l’édition Alpha : choix de difficulté, nombre de crédits disponibles, mapping des touches, mode Tate permettant de faire pivoter l’affichage de 90° du côté de son choix ou même à 180° pour jouer façon « inversée » pour cette édition. On a donc les mêmes possibilités que son homologue Alpha mais avec quelques détails en plus pour certains jeux comme par exemple Tengai via un choix de textes entre ancien ou nouveau.

Néanmoins comme pour la compil’ précédente, on garde les mêmes atouts et bémols, c’est-à-dire que le nombre de Wallpaper est limité à un par titre, quand le soft ne permet pas le plein écran et que le nombre de filtres est ici limité à trois avec « le sans filtre », le filtre de lissage par défaut et le filtre pour rendre l’expérience plus « authentique ». D’un point de vue visuel en revanche, on garde un filtre HD agréable, propre et une fluidité sans faille. Évidemment en mode nomade, c’est tout de suite plus attrayant grâce aux détails ressortant davantage sur le petit écran. Pour finir, les musiques accompagnent bien chaque titre et leur thématique associée.