Rappelez-vous, nous vous avions proposé un premier test par le charentais et un deuxième pour la version Vita par votre serviteur. Nous n’allons pas vous faire l’affront de vous réexpliquer le gameplay, nous vous invitons à consulter ces chroniques. Simplement, en deux mots, il s’agit d’une jeu de plates-formes/aventure qui mise tout son gameplay (ou quasi) sur la possibilité de peindre décors et objets pour les faire apparaître ou au contraire utiliser le dissolvant pour les faire disparaître. 

Il en ressortait un jeu sympathique mais présentant un certain nombre de défauts : une action brouillonne par moments, des objectifs pas toujours clairs et une caméra plutôt pénible. 

Nous avons beaucoup cru en cette version Wii U. Malheureusement la déception est au rendez-vous. Le gamepad est mal exploité. Il permet seulement d’afficher la carte et d’utiliser des raccourcis pour faire appraître les objectifs par exemple. C’est déjà pas mal me direz-vous, oui mais le compte n’y est pas. Pourquoi, dans le mode coop, ne pas avoir permis que l’un des joueurs joue sur la tablette et l’autre sur l’écran. Cela a déjà été fait et c’est plutôt une bonne idée au lieu de nous servir cet insupportable écran splitté. Pourquoi ne pas avoir inséré d’autres fonctions tactiles comme sur la version Vita ? Et puis, pourquoi ne pas permettre un jeu intégralement sur la tablette comme le font quasi tous les jeux du marché ? 

Les développeurs n’ont pas non plus profité du temps supplémentaire pour améliorer les problèmes de caméra entre autres. 

Il n’en reste pas moins que le jeu est sympathique. Les graphismes de la Wii U sont tout à fait exemplaires et la tablette rend merveilleusement hommage aux cinématiques. De ce côté-là il n’y a rien à dire. En bref, cette version vaut celle des autres consoles de salon, ni plus ni moins. C’est donc la Vita qui nous a le plus convaincu sur ce jeu.