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Donkey Kong Country – Tropical Freeze : Le retour du plateformer exigeant !



Donkey Kong est un primate que l’on connaît depuis ses débuts sur borne d’arcade en 1981, où il était l’ennemi juré d’un certain plombier moustachu. Depuis, le Kong et sa famille ont fait du chemin avec des aventures musicales Donkey Konga, des jeux de courses avec notamment Diddy Kong Racing, une aventure en 3D sur Nintendo 64, mais la famille a surtout connu de nombreuses aventures dans des épisodes plateformers en 2D, les « Country ».

Il y en a eu sur SNES, puis certains sont sortis sur Game Boy Color / Advance sous une autre appellation, c’est-à-dire des dérivés, « Land » étant des adaptations sous forme de suite des épisodes Country. Après le rachat de Rareware par Microsoft, c’est Retro Studios qui s’est occupé du développement d’épisodes inédits à savoir Donkey Kong Country – Returns sorti sur Wii et 3DS et Donkey Kong Country – Tropical Freeze paru sur Wii U et désormais sur Switch. Au fil des titres, tous ces épisodes ont amélioré leur gameplay d’origine.

En attendant un nouvel épisode complètement inédit, Nintendo ressort Donkey Kong Country – Tropical Freeze sur Switch, et nous allons revenir brièvement sur les bases du titre que nous avons déjà testé sur Wii U tout en spécifiant les nouveautés de cette version Nintendo Switch.

Un scénario sans surprise

Le scénario nous emmène toujours sur une île paradisiaque, les Kong fêtent l’anniversaire de Donkey, mais cette fête est de courte durée, des Vikings, les Frigoths débarquent emmenant avec eux le froid glacial et ils s’emparent de l’île grâce à un stratagème. Donkey n’a pas l’intention de se laisser faire, avec l’aide de sa famille, il va chercher à déloger les envahisseurs. Un scénario classique sans surprise qui permet d’instaurer la glace dans l’île tropicale des Kong.

Les bases d’un gameplay exigeant

Tout comme le scénario, le déroulement et les capacités de Donkey Kong Country – Tropical Freeze n’ont pas changé d’un iota pour cette version et c’est sans doute mieux ainsi pour garder une bonne dose de difficulté (on y reviendra). Dans chacun des niveaux que l’on traverse, notre gorille Donkey utilise ses capacités pour se frayer un chemin jusqu’au bout de la zone.

Il peut par exemple sauter afin d’atteindre des plate-formes éloignées, éviter des pièges tels que des piques, ou bien encore vaincre ses ennemis en leur sautant dessus. Mais Donkey a aussi la « force brute » ce qui est idéal lorsque l’on a besoin de réduire certaines parties du décor en poussière afin de traverser ou dénicher l’un des nombreux secrets du jeu. Pour aider le Kong, Dixie, Cranky et Diddy peuvent accompagner Donkey à tour de rôle et se servir de leur capacité spéciale et très utile, cela va par exemple d’un saut à la distance accrue en hauteur, à un rebondissement contre les obstacles.

Comme d’habitude avec un jeu estampillé Donkey Kong, il y a beaucoup de choses à découvrir hormis les secrets, on retrouve des tonneaux pour récupérer des PVs, d’autres nous propulsent au loin, on a aussi des bananes à dénicher pour récupérer des vies, des collectibles à ramasser, etc…

Le Level Design des différents mondes est assurément l’un des gros points positifs du soft, mais sur Wii U la réputation du jeu a démontré une difficulté vraiment élevée notamment à cause de checkpoints parfois mal placés pour les joueurs, laissant place à la frustration de certains dans un système typique du Die & Retry où l’on apprend de ses erreurs passées.

C’est sans doute ce dernier point qui a poussé les développeurs de Retro Studios à revoir leur copie en adoptant une autre approche pour cette version Switch, non pas en modifiant le Level Design général, mais en se servant d’un autre Kong afin de faciliter tout cela. Explication dans le prochain paragraphe !

Un mode « facile » pour les néophytes et les casuals gamers

Pour pallier cette difficulté « abusive », un mode exclusif a été implémenté dans cette version Switch, le Mode Funky. De manière concrète, ce mode nous permet d’incarner le Kong à la planche de surf, alias Funky Kong. Avec ses facultés spéciales que nous allons détailler, on pourrait dire que ce mode Funky est un mode Facile.

Seulement ce n’est pas tout à fait le cas, les séquences exigeantes restent évidemment de mise, même si les capacités de Funky englobent celles de Diddy, Dixie et Cranky, à savoir que le gorille peut se servir de celles-ci pour planer un court instant, de quoi effectuer un atterrissage en douceur plus maîtrisé, voire même atterrir sur des piques sans subir de dégâts.

En plus de sa planche, Funky peut effectuer des doubles sauts pour atteindre certaines zones plus facilement, et il dispose d’une réserve d’air infini sous l’eau, ce qui peut être pratique pour ceux qui ne sont pas très à l’aise avec les niveaux aquatiques. Pour ajouter encore une dose de facilité, Funky a davantage de points de vie que ses congénères.

Encore mieux

Pour cette version Switch, la maniabilité s’adapte parfaitement aux contrôles des Joy-Con, que ce soit en mode solo ou à deux joueurs avec bien sûr un Joy-Con ou un Controller par personne. Graphiquement on ne peut pas dire grand chose de plus que lors de notre premier test, le titre de Retro Studios est beau, alliant des environnements chatoyants, colorés, une technique sans faille et des musiques mémorables de David Wise, le compositeur de la série qu’on ne présente plus.

Pour cette version, l’argument de taille reste bien évidemment le fait de pouvoir jouer partout, en mode docké, sur table ou en mode portable. Pour ces deux derniers modes l’affichage est en 720p, et en mode docké la résolution affiche le 1080p sans sourciller. Dans les deux cas, la fluidité est au rendez-vous avec du 60 FPS constant, et les textures sont plus fines par rapport à son homologue.

Testé sur Switch