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Dragon Age Inquisition : vaste et complet



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DragonAgeInquisitionJaquetteXboxOneL’explosion du conclave. L’endroit où se trouvait Justinia, la grande chef, sorte de divinité. On vous accuse vous d’avoir fait exploser les lieux qui hébergeaient, en plus, tout ce qu’il peut y avoir de commandants en tout genre. On vous montre donc du doigt et ceci d’autant plus violemment que l’explosion a été suivie de l’apparition de brèches d’où émergent toutes sortes de monstres. A votre bras, une marque étrange qui semble vouloir dite que vous avez été choisi, cette marque vous permet de refermer les failles. Les autres vont donc devoir vous faire confiance. 

 

Le style RPG

Tout commence par la traditionnel séance de construction du personnage. On vous propose de choisir parmi 4 races : les humains, les elfes, les nains et les Qunari. Il faut ensuite assigner votre personnage à une classe donnée : voleur, guerrier, mage, … Bref, on connaît la musique, c’est dans la plus pure tradition des RPG. On peut tout de même signaler un très bel outil de façonnage de visage, très efficace et très pointu, vous allez pouvoir tout modifier au millimètre près ! 

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C’est de l’action RPG. Ce qui veut dire que les combats se font en dynamique, pas de tour à tour. On utilise donc la gâchette pour frapper et les autres touches pour lancer divers sorts. Ceux-ci deviennent indisponibles un petit moment après chaque utilisation. Vous avez une équipe de 4 combattants et vous pouvez choisir de contrôler celui qui vous plait. Le contrôle est parfait, tout est bien pensé pour vous faciliter la tâche en plein combat. 

Et voici un des premiers retour aux sources : la caméra tactique qui avait été supprimée dans le deuxième opus. A l’approche d’ennemis, vous pouvez passer en vue aérienne pour examiner le champ de bataille. Ce qui est intéressant, c’est la possibilité de donner les ordres, on assigne les ennemis à chacun de nos combattants ou on leur dit de défendre les autres. Le titre se dote alors d’un aspect tactical-RPG des plus rigolos. Evidemment vous gardez la main sur le perso de votre choix pour entrer dans la mêlée comme bon vous semble. 

Notre Press Start : 

Les compagnons, on en fait ce que l’on veut. Dans les options de chacun, vous pouvez lui dire de suivre le perso actif mais aussi d’éviter d’utiliser des potions en dessous d’un certain seuil de stock par exemple. Il peut aussi être sur la défensive, prudent ou agressif. On adore ça quand Bioware nous donne autant de possibilités d’aborder les combats, chacun peut faire comme bon lui semble. Certains s’orienteront vers l’action alors que d’autres fignoleront leur stratégie. A noter que cette option est la seule qui passe quand on monte un peu dans les niveaux de difficultés. Les hardcore gamers apprécieront ! 

Les combats sont très agréables à jouer, il faut jeter un oeil sur la santé de nos compagnons à tout moment, il faut savoir changer de stratégie et lancer les bons sorts au bon moment. Bref, on apprécie chaque rencontre agressive. 

 

Pléthore de quêtes et un monde ouvert

Le monde de Dragon Age s’offre à vous. Le jeu cède aux sirènes du monde ouvert, totalement ouvert. Parcourez des miles et des miles, baladez-vous partout, répondez aux habitants pour vos quêtes annexes, et établissez des campements un peu partout pour étendre l’influence de l’inquisition. Et nous avons là un vrai ressort du jeu. Vous aurez envie d’étendre cette influence, de stabiliser la zone comme on a envie de le faire dans Assassin’s Creed. 

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Evidemment, il y a les quêtes principales qui font avancer le scénario. Mais ne vous jetez pas trop rapidement sur celles-ci car le challenge est corsé. Il faut savoir d’abord faire quelques menues missions histoire de grimper un peu en niveau. D’ailleurs ces missions annexes ne sont pas toujours enthousiasmantes mais c’est le lot des RPG, bien souvent. 

En dehors des missions que vous opérez par vous-même, vous allez pouvoir aussi envoyer des troupes dans le monde entier. Vous bénéficiez, pour cela, d’une carte d’état-major. Depuis celle-ci, vous pouvez lancer des opérations distantes comme envoyer un groupe de soldats s’occuper d’une guerre civile. Pour cela, vous aurez besoin de points de puissance, que vous gagnez au fur et à mesure des missions remplies. On retrouve encore une mécanique bien connue des jeux actuels.

Du côté des dialogues, on retrouve le système habituel, on choisit les différentes répliques aux différents moments. Cela a toujours été un plaisir dans les jeux de rôle à l’occidentale. L’histoire est très bien construite ce qui rend ces dialogues passionnants par leur contenu. Ce que l’on peut leur reprocher tout de même, c’est la mise en scène de ces dialogues, souvent trop convenue, trop sage. On passe de l’un à l’autre des divers interlocuteurs de manière assez académique. Mais, par contre, ils ont une véritable influence sur l’histoire. Le titre possède plusieurs fins ! 

 

Une petit vidéo maison : 

 

Habiller, améliorer

Evidemment, on a aussi les classiques phases d’équipement. L’interface est plutôt bien foutue, on peut sélectionner chaque personnage, les types d’armes ou d’armures mais aussi les plans de fabrication. Ben oui, il y a du crafting dans Dragon Age. A vous de récolter toutes sortes de matériaux sur les morts ou sur le terrain pour pouvoir fabriquer des armures, des armes ou des potions. Certaines zones se la jouent chasse au trésor, on vous indique qu’il y a des choses précieuses à trouver, à vous d’être vigilants. D’ailleurs si vous trouvez des objets de valeur, allez les confier à des chercheurs spécialisés pour en savoir plus. 

Les points de capacité, gagnés au fur et à mesure de votre progression, sont attribuables à un arbre de capacités. En fait, il y en a plusieurs, vous permettant de choisir la teinte que vous souhaitez donner à votre guerrier. Plutôt attaque, plutôt équilibré ou stratège par exemple. A vous de faire vos courses dans ce bel étalage. Les capacités débloquées sont ensuite assignées à votre roue.

Il y a aussi les atouts de l’inquisition à dépenser dans des améliorations globales. Cela peut concerner la force de l’inquisition (par exemple des points d’expé supplémentaires à chaque combat gagné) ou sa faculté à avoir un regard sur tout ou encore son habileté dans la persuasion (concrétisé par des de nouveaux choix de dialogues). Cela correspond à chaque conseiller du conseil de guerre de l’inquisition finalement. En gros, il s’agit bien d’améliorations se répercutant sur tous les aspects du jeu. 

 

Une petit vidéo maison : 

Revenons à l’artisanat. Quand vous obtenez un schéma de fabrication, vous avez 5 types d’emplacement : attributif, offensif, défensif, dégâts et armure. Vous pouvez alors choisir de disposer les éléments de construction où bon vous semble pour influer sur les attributs de votre objet. Très sympathique car ce système nous donne vraiment une impression de liberté dans la conception des objets. 

Et puis il y a aussi les réquisitions qui permettent d’améliorer globalement les armées de l’inquisition,  l’apothicaire qui peut confectionner des potions, le forgeron, … Tout un monde qui s’ouvre à vous. Il y a plein de surprises comme les Astrarium. Bon on ne va pas tout vous raconter tout de même ! 

 

Un mode multi 

Oui Dragon Age propose un mode multi. Vous devez d’abord choisir votre personnage et là le choix est plus conséquent : Katari, Assassin, Archer, Alchimiste, Légionnaire, Elémentaliste, Archiviste, Nécromancienne, Psychomancienne, Templière, Chasseur et Guerrier Mystique. Tous ne sont pas disponibles au départ mais vous avouerez que le choix donne envie. Il s’agit alors d’écumer, à quatre joueurs, des niveaux bourrés d’ennemis. Là on tombe carrément dans l’action mais c’est franchement défoulant, on a aimé. 

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A l’heure du bilan 

Une fois de plus, ce qui force le respect, c’est l’immensité du terrain mais aussi de la base d’informations. On nous sert des légendes passionnantes, des récits piquants et des destins tragiques. Si vous aimez les histoires, vous serez conquis. Vous serez acteurs de celles-ci, c’est ça la grande classe. 

Ce qui fait aussi la force du jeu, ce sont aussi les multiples personnages et les méandres des relations qui vont avec. Les dialogues à choix vont vous permettre de nouer des amitiés ou des inimitiés. Vous ferez des choix ayant un véritable impact sur l’aventure. Encore mieux, en fonction des personnages choisis dans votre équipe, les réactions vont changer, les échanges seront orientés. 

Graphiquement c’est plutôt pas mal. Les paysages sont magnifiques et les effets de lumière flattent la rétine. Cela dit, on constate pas mal de ralentissements voire des mini freeze. Et puis les animations auraient mérité mieux sur la nouvelle génération. La bande-son est parfaite, elle, en tous points, les voix, localisées, sont convaincantes et les musiques, à l’inspiration celtique, collent parfaitement à l’ambiance.

 

Le trailer officiel : 

Oui, les fans de RPG hardcore vont probablement dire que le genre mérite mieux. L’action est encore là mais Bioware a redressé la barre avec cet opus. Les mécaniques RPG sont bien présentes et elles se mélangent agréablement au reste. On est loin de ce deuxième opus qui avait oublié ses origines. Nous on a noté tout de même un certain classicisme, cela manque de peps parfois mais le monde est soigné à l’extrême, l’aventure est belle, les personnages sont attachants, bref, on nous offre un monde, il suffit d’y plonger !  

Testé sur une version Xbox One