- Article publié sur MaXoE.com -


Dragon’s Dogma Dark Arisen : Une stabilité enfin là !



Le dragon d’une vie

Nous avions déjà pris la peine de tester Dragon’s Dogma Dark Arisen lors de l’année de sa sortie, nous n’allons pas reparler de tous les détails que vous pouvez retrouver dans notre test du jeu, mais allons nous concentrer sur la valeur de ce « remaster/portage ». Faisons un bref rappel de l’histoire et du gameplay du titre. 

Tout commence dans un village, un dragon des plus féroces attaque la cité. Ni une, ni deux, notre avatar
(masculin ou féminin, que l’on peut personnaliser à son goût) se bat avec la bête. Mais en à peine quelques secondes, le dragon vainc notre avatar et lui vole son coeur avant de le manger. Quelques jours après l’attaque, notre avatar revient à lui mais sans coeur, il est surnommé « L’insurgé » par les habitants du village. Il se met alors en quête de « vengeance », il ou elle traque la bête pour récupérer son bien, à savoir son coeur. 

Un gameplay identique mais…

Revenons maintenant à l’essentiel du gameplay de Dragon’s Dogma Dark Arisen. Tout d’abord, il faut savoir que pour ce Remaster aucune nouveauté ne fait son apparition, hormis la possibilité de rendre les pions muets, tout le reste reprend les bases de 2013 de Dark Arisen avec notamment des trajets moins chers.

Au début on a le loisir de choisir parmi l’une des neuf classes disponibles (archer-mage, assassin, paladin,…), en fonction de la classe choisit et donc de l’armement, cela aura une influence sur notre manière de jouer. Puis on parcourt un monde ouvert dans un univers fantasy en remplissant de nombreuses quêtes annexes, en faisant progresser notre personnage, en lui allouant des pions pour l’aider et en affrontant des monstres.

RPG oblige, du côté de l’équipement et des menus, on a beaucoup de choses à faire : entre changer l’équipement de son poulain ou de sa pouliche (casque, armure…), combiner des objets entre eux, apprendre de nouveaux talents liés à sa classe (en dépensant des points spécifiques), et même acheter / vendre des équipements auprès de marchands. C’est donc relativement complet, même si évidemment certains pourront trouver qu’il y a trop de menus et qu’ils ne sont pas ergonomiques.

D’ailleurs en parlant de menu, il est dommage qu’en plein jeu (combat compris), on soit toujours obligé de passer par le menu pour pouvoir utiliser un consommable. Pour ce Remaster, les développeurs auraient pu simplement ajouter une touche de raccourci pour plus de confort. C’est un peu à l’ancienne dirons-nous, mais cela n’entache pas forcément l’expérience de jeu en général.

A présent (re)parlons du système de pions, ces « subalternes » qui nous aident en combat. Gérés par l’IA, trois pions peuvent nous accompagner, l’un étant créé par nos soins : il engendre donc expérience, et est personnalisable mais pas les deux autres que l’on recrute chez le voisin. Pour faire simple, ces deux mercenaires supplémentaires sont recrutables via des fonctionnalités en ligne (si l’on joue en ligne).

Ce sont des combattants qui ne gagnent pas en niveau, il faut donc les changer régulièrement pour adapter le groupe à la situation. Ces pions peuvent ensuite recevoir des ordres de notre part, comme « en avant » pour foncer. Ils sont assez utiles même si certaines fois leur IA ne fait pas ce qu’on leur demande : la bataille fait rage et l’un des pions attend ailleurs, ou effectue un sort imprévu.

Du côté des combats, ils sont plutôt dynamiques, on dégaine son arme, on utilise des skills, on se protège,… L’action tient plutôt en haleine surtout grâce à la fluidité qui ne vacille pas. Oui, Capcom a fait un travail la dessus, et on va y revenir tout de suite dans la partie consacrée à la technique de ce Remaster.

… Plus fluide !

Disons-le tout de suite, il ne faut pas s’attendre à un travail radical qui transforme le titre. En cinq petites
années, c’est sûr que le titre a subi un coup de vieux mais le travail du lifting HD se remarque tout de même. Les textures sont un peu plus fines, la distance d’affichage est plus grande, les effets de lumière sont mis plus en avant, mais le gros du travail n’a pas spécialement été concentré là-dessus, puisqu’on a toujours du clipping et popping d’ennemis, ce qui, logiquement, n’aurait plus dû être le cas aujourd’hui.

Par ailleurs, on se souvient que la version Xbox 360 souffrait de fortes déchirures, ici, elles ont complètement disparues. Non le gros du travail se situe ailleurs, notamment avec des temps de chargement plus courts mais surtout avec une meilleure fluidité pour le titre. On ne va pas se mentir, le titre ne fait pas du 60FPS, mais enfin du 30FPS stable, oui, on insiste, stable ! Et ça, ça fait plaisir puisque les combats et l’exploration en ressortent plus agréables qu’auparavant.

Testé sur une version Xbox One