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Foul Play : Lever de rideau



Foul Play Logo-

Tatatatatatatatata !!! Tac !!! Tac !!! Tac !!!

Si vous êtes passé à côté de Foul Play, sachez que nous avons ici à faire à un beat’em up, somme
toute classique. Mais avec une particularité, c’est que celui-ci se déroule exclusivement sur une scène de théâtre. Des jeux comme Puppeteer et Paper Mario se sont déjà prêtés à l’exercice, mais ici on se rapproche davantage  de Paper Mario dans lequel les affrontements avec les ennemis avaient lieu sur une scène au tour par tour.  Avec des spectateurs réagissant avec les héros, en leur donnant des bonus ou malus par exemple. Mais ici, contrairement à Paper Mario, les combats se déroulent en temps réel, et les spectateurs sont davantage mis à contribution. Mais nous allons y revenir un peu plus loin dans ce test. Intéressons-nous tout d’abord à l’histoire.

Foul Play Histoire1

Souvenirs, souvenirs…

Dash rejeta la candidature de nombreux jeunes nobles avant de choisir pour apprenti Scampwick, un simple ramoneur. Le père de Dash, Horatio Dashforth, fut un des pionniers de la démonologie avant sa disparition, il y a très longtemps.

Après cette introduction, nous retrouvons Dash alias Dashforth sur scène, parlant aux spectateurs présents à cette pièce de théâtre.

Bonsoir, je suis la Baron Dashforth, célèbre démonologue. Je pourchasse les monstres des ténèbres qui errent  dans ce monde. J’ai dévoué ma vie à dompter et bannir ces choses dont nul n’ose proférer le nom. Et ce soir, c’est à vous que j’ai décidé de relater ces aventures. J’ai l’intention d’aller au bout de cette entreprise. Vous saurez tout, j’en fais la promesse.
Vous… Comment dire… Peut-être ne m’en serez-vous pas reconnaissants.

Le Baron nous fait alors plonger dans ses souvenirs. Nous allons donc suivre ou plutôt participer à cette pièce. Le premier acte s’ouvre au Caire en 1895. Le Baron Dashforth accompagné de Scampwick et de leur guide cherchent un site de fouilles qui a perdu tout contact avec l’Empire britannique. Mais leur guide va leur tendre un piège…

L’histoire étant bien écrite, celle-ci reste pourtant assez classique dans l’ensemble. Mais la mise en scène avec la narration du Baron, qui relate bien ses souvenirs, rend celle-ci tout de même intéressante à suivre.

Foul Play 2

La canne de Papy !

Le Baron, lors de ses souvenirs, va rencontrer plusieurs sortent d’ennemis. Des zombies, des bandits, sans compter quelques boss bien pensés. Pour venir à bout de tout ce petit monde, le Baron dispose d’une canne comme simple et unique arme. Pour attaquer avec celle-ci, nous disposons d’une attaque rapide et d’une attaque violente. Comme dans la plupart des beat’em up, il suffit de bourriner les touches pour venir à bout des ennemis. Ces deux coups de base vont s’enrichir de nouvelles techniques disponibles au fur et à mesure de la progression. Mais après avoir acquis ces techniques, nous n’y avons recours que très rarement. La faute à des ennemis qui suivent toujours le même schéma, ce qui fait que nous retournons rapidement au bourrinage de touche.Baron Franck… Pour toi, mon public !

Comme nous vous le disions, les spectateurs venus assister à cette pièce de théâtre prennent une part importante dans le déroulement de celle-ci. Le public réagit en fonction du spectacle, soit ils râlent parce qu’ils sont mécontents de ce que l’on propose. ou au contraire s’ils sont satisfaits de nos prouesses, ils nous le font savoir. Pour connaître leur humeur, une jauge représentant un baromètre se situe en haut au milieu de l’écran. Plus nos actions sont héroïques en multipliant les combos, plus cette jauge montera. En revanche si nous ne faisons rien, la jauge commence à descendre.  Il faut donc maintenir cette jauge constamemnt élevée au risque que si celle-ci tombe à zéro,  c’est rideau sur la performance de ce soir… Autrement dit Game Over.

Le jeu propose de participer à plusieurs pièces divisées en une vingtaine d’actes. A la sortie des versions Xbox 360 et PC, l’un des reproches fait au titre était sa facilité. La sortie de la version PS4 rectifie le tir en proposant de choisir un niveau de difficulté avant chaque acte. Même si la difficulté n’est pas faramineuse, cette nouveauté est la bienvenue. En outre, des challenges sont disponibles, ce sont en fait des défis (réaliser des combos, terminer en tuant le chef, réaliser une scène parfaite…)  et en réalisant tous les challenges d’un même acte, nous gagnons une récompense utilisable en jeu (Combo +3 après chaque parade réussie, 15% de célébrité en plus…). Nous pouvons accumuler presque une vingtaine de ces récompenses dans la partie équipement, mais seulement deux d’entre eux peuvent être équipés avant de lancer un acte.

Foul Play 2 Joueurs

La baston, ça se partage !

Bien que le jeu soit jouable en solo, celui-ci dispose également d’un mode Coop praticable en ligne et hors ligne. Nous n’avons pas pu tester la version optimale du titre en ligne pour cause de problème récurrent avec le cloud, celui-ci plantant les trois quarts du temps. Nous nous sommes donc essayés au mode local qui peut accueillir jusqu’à  2 joueurs. Le jeu est plaisant dans ce mode, les combos sont plus fréquents, nous pouvons par exemple frapper un ennemi puis l’envoyer à notre partenaire,  celui-ci se chargeant de le martyriser avant de nous le renvoyer pour le finir. Mais il faut bien sûr un minimum de coordination avec son partenaire, sous peine de nous retrouver très vite avec le défaut du mode solo, c’est-à-dire du bourrinage de touche.

Foul Play zombie

Théâtre, théâtre… Dit moi qui est le plus beau

Le jeu ayant choisi pour thème un théâtre, c’était un risque de la part des développeurs mais il faut dire qu’ils s’en sortent plutôt bien. Le style graphique des  personnages est en SD (Super Deformed) ils ont l’allure des héros de Final Fantasy Theatrhythm ou encore de Kingdom Hearts Unchained x. Comme dans un théâtre, les décors défilent entre les scènes d’un acte, avec quelques petites animations avec celles qui donnent vie aux décors, comme ces nuages qui bougent à l’aide de ficelles, ou le décor qui se retourne pour faire  apparaître une dune de sable. Tout cela renforce ce style théâtral. Les touches d’humour se trouvent ici et là, avec les ennemis qui une fois vaincus sortent discrètement de la scène, ou bien encore un balayeur qui est surpris par le projecteur qui était en train de passer le balai… Ces touches d’humour sont vraiment les bienvenues. On pourra faire un petit reproche à tout ceci, c’est que les décors sont parfois un peu vides, mais avec l’action et les décors mouvants, ce défaut se fait vite oublier.

Testé sur une version PS4.