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Gears of War 3 : l’épisode ultime ?



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Les gears sont de retour et ils ne sont pas contents. L’histoire nous emmène à la chasse aux locustes et aux lambents deux ans après la catastrophe de Jacinto. La CGU est quasi éteinte d’autant plus que le président Prescott a disparu. On retrouve notre bande de joyeux lurons sur un bateau quittant leur île refuge maintenant envahie par les lambents. Ce bateau est le théâtre des premiers affrontements contre l’envahisseur et on peut vous dire que ça démarre vraiment fort. Les ennemis sont nombreux, très nombreux. ils font preuve d’une belle vivacité et ont tendance à surgir n’importe où. Mais rien ne vous arrête et vous rossez comme il se doit les impudents. Le père Prescott se radine alors comme si de rien n’était. Il n’en faut pas plus à Marcus pour s’énerver d’autant plus qu’il apprend par la même occasion que son père est finalement vivant et qu’on lui avait caché beaucoup de choses sur lui. 

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Voilà le décor est planté, la suite n’est qu’une série de prétextes pour zigouiller de l’alien et il faut dire qu’on en n’attend pas plus d’un gears of war. D’ailleurs penchons-nous sur le gameplay. On retrouve les rouages du maître du TPS. Le système de planque est toujours efficace, le passage d’un abri à un autre est redoutable et surtout l’action est continue. En bref, on pourrait me dire qu’il n’y a pas de grands changements à l’horizon mais ce serait un peu trop se précipiter. Tout d’abord, la campagne est désormais jouable à 4 en coopération. Vous pouvez ainsi attaquer l’histoire en vous faisant aider de 3 coéquipiers récupérés sur le Xbox Live. Inutile de vous dire que cela change totalement la donne. Et puis si vous décidez de vous en remettre à l’IA de la console, sachez qu’elle fait plutôt bien son boulot avec une attitude assez agressive. Et puis, cerise sur le gâteau, si vous vous sentez l’âme d’un chef, le soft vous permet de leur indiquer les cibles à dégommer.

Ainsi l’IA est franchement en net progrès. Les ennemis comptent certes plus sur leur nombre que sur leur stratégie mais ils savent se planquer et ajuster leurs tirs. Bien sûr, il y a bien des moments où certains personnages semblent perdre le nord mais cela reste anecdotique. 

 

Un bestiaire encore plus déjanté

Le bestiaire joue pour beaucoup, comme d’habitude, dans le plaisir de jouer à Gears of War. Le fait que les lambent débarquent sur le champ de bataille grâce aux espèces de racines géantes apporte encore plus de stress. On a l’impression qu’ils sont partout à la fois. Et puis quelques nouveaux monstres sont là pour renouveler le plaisir. Parlons ainsi des Tickers sauvages qui chouravent les munitions sur le champ de bataille : particulièrement agaçant. Il y a aussi des lanceurs de boules de feu qui vous obligent à rester bien planqué et les échassiers ont un angle de visée très gênant. Ainsi, malgré son aspect bourrin, le gameplay demande plus de stratégie qu’avant d’autant plus que pas mal d’abris sont destructibles. 

L’arsenal connaît aussi quelques évolutions. Le Digger permet de lancer une mine souterraine qui émerge de terre près de votre cible : terriblement jouissif. Le Rétro-Lanzer est une version plus sauvage de l’arme préférée des CGU. Moins précis il est plus destructeur : on adore. Le One Shot est un snip très longue distance dont une seule bastosse peut neutraliser n’importe quel ennemi. On ne va pas détailler les nouveautés de l’arsenal mais sachez que les développeurs ont su renouveler tout cet attirail et cela va même jusqu’à un exo-squelette de combat.

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Malgré un apparent classicisme, la campagne procure un plaisir incroyable, que vous jouiez seul ou avec 3 camarades. L’action est intense, les combats demandent une belle expertise du TPS et les rebondissements de scénario donnent du sel à l’ensemble. Chaque zone est un coupe-gorge mais la difficulté plutôt bien gérée permet de progresser petit à petit. C’est véritablement le meilleur épisode de la série car il pousse le gameplay dans ses derniers retranchement et puis il y a un signe qui ne trompe pas : on a vraiment du mal à lâcher la manette et cela d’autant plus que le multi s’avère redoutable. 

 

Le multi

La fête serait moins folle sans un multi de qualité. Et là encore le titre nous gâte. Tout d’abord la mise en relation est très efficace pour des parties entamées rapidement. Les modes de jeux sont légion : match à mort par équipe (avec réapparition ou mort subite), exécution, leader qui consiste à protéger un des membres de l’ équipe, cercles qui est une sorte de capture du drapeau avec des zones de capture mouvantes et puis ailier qui propose des affrontements par équipes de deux. On ne peut pas oublier horde non plus qui consiste à repousser des vagues de plus en plus imposantes d’ennemis (et le mode a subi un beau lifting avec la possibilité d’organiser votre défense) ni bestial dans lequel on incarne des locustes qui doivent éradiquer toute présence humaine sur la carte. Tout cela vous occupera des dizaines heures surtout que les cartes sont variées et plutôt bien foutues. 

Finissons par les graphismes. Ils sont sublimes comme d’habitude. Les décors traversés sont variés et lumineux loin des interminables grottes du deuxième épisode. Les textures ne souffrent d’aucun défaut et les éclairages sont parfaits. Du côté du son, les dialogues manquent toujours autant de finesse mais les déflagrations nous font tout oublier. 

 

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