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Pro Evolution Soccer 2017 : Un grand cru !



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zelphyrnia-miniatureLa petite info :

Avant Pro Evolution Soccer ou PES pour les intimes, il y eut International  Superstar Soccer (ISS), aussi appelé Winning Eleven. Le premier titre avait été lancé, en 1994, par la branche Osaka de Konami, sur Super Nintendo et se voulait orienté arcade.

Dans la continuité

Nous débutons par les modes de jeu, nous restons dans le classique avec les mêmes modes de compétitions de la version 2016, Europa League, Coupe, Ligue, AFC Champions League, Compétition en ligne, et la Ligue des Champions dont Konami a acquis les droits.

Aucune nouveauté ne vient faire son apparition dans cette édition 2017, il n’y a toujours pas le mode communauté qui permettait de créer nos propres compétitions avec les équipes de notre choix en mode offline. Pourtant, ce mode était fort apprécié des joueurs, un choix regrettable qui est absent depuis l’édition 2013.

On retrouve aussi le mode MyClub, qui avait fait son apparition dans PES 2015, qui est une très bonne alternative au FUT de Fifa. Ce mode permet de créer son équipe parfaite en dépensant des points à acquérir dans les Grands Jour de match, mais aussi dans les divers modes de jeu. Dans les grandes lignes, ce mode ne change pas mais subit quelques petites améliorations comme les recruteurs. Vous avez la possibilité d’utiliser plusieurs recruteurs en même temps, ce qui augmente les chances de recruter un joueur que vous convoitez.
Côté Ligue des Masters, on notera une séparation entre les salaires et les budgets transferts,  devenant ainsi beaucoup plus lisibles. Le reste restant dans la lignée de son prédécesseur.
Passons maintenant à un point essentiel, le gameplay.

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Ce game me plait

Côté gameplay, Konami est resté sur les bases de l’édition 2016, tout en améliorant certains points. Ainsi, le jeu a gagné en fluidité avec un gameplay plus souple qui permet une construction de jeu efficace, on sent vraiment ce côté simulation que Konami a voulu donner à son titre.

Pour arriver devant le but adverse, on peut réaliser de belles séquences de passes. Bien entendu, il y a toujours la possibilité d’essayer de marquer seul, mais les défenses sont dures à prendre en défaut, celles-ci ont été améliorées, certains joueurs n’hésitant pas à jouer de l’épaule. Dans l’ensemble, le bloc défensif est plus compact et moins perméable dans cette version. Il devient donc plus difficile de passer au centre de cette défense, ce qui nous oblige à changer de tactique assez régulièrement, un bon point pour cet aspect simulation.

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Parlant de défense, on se souvient de la gestion catastrophique des gardiens de la précédente version, ceux-ci faisant office de décoration tellement les buts improbables pouvaient passer.
Et bien, bonne nouvelle, eux aussi ont enfin bénéficié d’une amélioration. Ils ressemblent vraiment plus à de véritables gardiens avec des arrêts vraiment spectaculaires, ils gardent cependant un point faible, une technique permettant de marquer dans 90% des cas, connu des joueurs les plus aguerris. Peut-être qu’un patch viendra combler ce gros point noir.

Même si PES 2017 se veut plus simulation, Konami n’a pas délaissé ni mis de côté les néophytes du ballon rond pour autant, puisque quelques petites « aides » sont intégrées dans le gameplay, comme par exemple ces passes en profondeur ou les balles aériennes qui sont vraiment millimétrées. Même son de cloche concernant les appels de balles automatiques, et les attaquants qui évitent au maximum le hors-jeu. On se retrouve donc avec un gameplay de simulation mais accessible au plus grand nombre.

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Inconnu au bataillon

Visuellement le Fox Engine, moteur maison de Konami, fait son boulot. La modélisation faciale de certains grands noms est assez criante de vérité. Les stades, quant à eux sont bien modélisés malgré que l’on ait très peu de choix de ce côté- là. Le stade de France n’ayant même pas fait le déplacement, alors qu’il était pourtant présent dans le DLC Euro de PES 2016.

Malgré toute l’attention de Konami concernant l’enrobage esthétique de son titre, le gros point noir, c’est la liste des clubs sous licence. Seuls un nombre restreint ont le droit au privilège d’avoir leurs noms et visages représentés, les autres auront droit à des noms farfelues et visages quelconques.

Mais c’est surtout l’absence de clubs et de championnats tout entiers qui paralysent le titre, comme l’absence du championnat d’Allemagne, la bundesliga, si vous pensiez jouer avec Ribéry et le Bayern Munich, et bien ce ne sera pas pour cette fois. Seul trois clubs allemands sont représentés : Shalke 04,  le Borussia Dortmund et le Bayer Leverkussen et encore pour trouver ces clubs, il faut se rendre dans la partie « autre », c’est incompréhensible…

On pourrait donner un gros carton rouge à Konami pour cette partie licence.
Certes, une importation de fichier est possible, mais uniquement sur la version PS4, les possesseurs d’une version sur un autre support n’auront pas cette opportunité.

Testé sur une version Xbox One