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Elvenar : La Preview



Nous avons pu mettre la main sur Elvenar, un jeu prévu sur iOS et Android mais aussi sur navigateur Web. C’est un titre de gestion baignant dans une ambiance Fantasy. Avant sa sortie définitive (la date précise n’est encore pas connue), voici quelques lignes de preview made in MaXoE !

elvenar_haut

 

On connaît Innogames, ils se sont spécialisés dans les city builders sur navigateur et/ou équipements mobiles. On repense notamment à Tribal Wars ou encore à Forge Of Empires. On a participé à la beta fermée afin de vous livrer nos premières impressions dans cet article. Attention, c’est un Work In Progress comme on dit, le jeu n’est donc pas définitivement finalisé que cela soit au niveau de la réalisation ou au niveau des fonctionnalités !  Mais on peut déjà vous dire que cet opus a une parenté très forte avec Forge of Empires.

 

City Builder pur jus

Enfin, je ne voudrais pas m’attirer les foudres des hardcore gamers qui me lisent. Je ne parle pas ici d’un Sim City ou d’un Anno, je ne parle donc pas de ces titres très profonds au gameplay complexe. Là il s’agit des jeux pour navigateur Web ou pour mobile et comme vous le savez ces plates-formes entrainent une autre approche du jeu vidéo. On peut ainsi parler du rythme qui est plus lent, propice au principe de lancer des actions et d’en voir le fruit plusieurs minutes après quand ce n’est pas plusieurs heures après. Ces titres sont, de fait, plus simples, accessibles au plus grand nombre et peu gourmands en expertise stratégique pure. Mais parlons un peu d’Elvenar

Au début du jeu on vous demande de choisir votre race : humains ou elfes. Classique, très classique et le choix n’a que des conséquences visuelles sur votre ville. Ensuite, on suit un tutoriel qui nous en dit plus sur ce jeu. On est sur des chemins connus, c’est sûr. On utilise des bâtiments pour produire des ressources afin de construire d’autres bâtiments et ainsi de suite. 

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Une cité elfe en devenir

 

Mais entrons un peu plus dans les détails. Vous devez recruter des builders qui vont permettre de mettre en oeuvre des chantiers. Il est possible d’en avoir deux au départ et pour le troisième il faut débourser un maximum de diamants. Ces diamants sont la monnaie de déblocage. Ceux qui ont l’habitude des titres en ligne savent de quoi je parle : c’est la denrée que l’on acquiert avec de l’argent, du vrai, sorti de votre carte bleue. Oui c’est ce genre de jeu qui permet d’accélérer tout le processus en mettant la main à la poche, on appelle ça le modèle freemium. On peut jouer gratuitement mais tout est fait pour que l’on ait envie de payer ! Cela étant dit, revenons sur notre gameplay.

Les ressources sont nombreuses : bois, métal, marbre, cristaux, … Tout cela est consigné dans une barre supérieure plutôt bien foutue, assez conviviale. Ce qu’il faut surveiller aussi, c’est, bien sûr, l’argent produit par les bâtiments et les fournitures produites par les ateliers, ce sont les ressources les plus importantes dans le développement de votre ville. Pour ces deux denrées, il va falloir cliquer sur les bâtiments pour les récolter. On connaît aussi la recette, il s’agit de  pousser le joueur à être le plus souvent possible devant son écran. 

On peut aussi améliorer ces bâtiments pour en augmenter l’efficience mais aussi jouer sur le bonheur du peuple (via les bâtiments culturels) pour avoir encore un bonus de production. 

L'arbre des avancées technologiques

L’arbre des avancées technologiques

 

Le style Innogames

En bas de l’écran vous avez un navigateur qui vous permet de zapper entre les volets du titre. Il y a le livre qui vous donne un arbre de progression de votre royaume avec les différentes technologies à débloquer. Il faudra, pour cela, utiliser des points de savoir, points que l’on glane en allant se promener dans le monde. Ben oui, les voyages forment la jeunesse non ? 

Et puis la carte du monde qui vous permet justement d’envoyer des éclaireurs pour découvrir de nouveaux endroits donc des ressources. Sur place, vous trouverez des personnes prêtes à marchander. Vous pouvez alors acheter des points de savoir ou les prendre par la force. En effet, vous disposez d’une armée (si tant est que vous ayez construit la caserne) qui vous permet de jouer au barbare. Si vous décidez justement de combattre, vous vous retrouvez avec un système de combat à la tactical-rpg. Tour par tour, vous déplacez vos unités et vous essayez d’anticiper les mouvements des autres. Ces phases sont sympathiques mais pas neuves puisqu’elles existaient déjà dans Forge Of Empires. 

La carte du monde

La carte du monde

Sur le multi, pas grand chose. On a notre classement mondial en permanence sous les yeux et on peut visiter les villes des autres pour leur offrir un petit bonus de production ou d’argent. Pas de combats en PvP mais peut-être que l’éditeur a prévu de l’intégrer dans la version finale. Pas de marché non plus pour échanger avec les humains, ça manque !

 

Le bilan 

C’est plutôt bien fait même si on peut reprocher au titre un certain classicisme et une très grande ressemblance avec Forge Of Empires. Mais est-ce bien grave dans le sens où les fans de ce type de jeu vont y trouver leur compte et prendront sûrement beaucoup de plaisir à découvrir ce nouveau titre dans cette nouvelle ambiance. Ce qui peut les motiver aussi, c’est le grand soin apporté à la réalisation car, alors qu’il s’agit d’une beta, nous avons eu l’impression d’avoir un produit fini sous les yeux : les graphismes sont fins, très fins, les musiques sont soignées et l’interface répond parfaitement bien.  

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Une grande cité humaine

 

On peut donc dire que ce premier contact est plutôt bon. Il s’agit d’une beta, il manque donc sûrement des fonctionnalités. On attend celles qui pourront différencier réellement Elvenar de son grand frère et on voudrait en savoir plus aussi sur le modèle financier pour être sûr que l’on ne soit pas obligé de payer trop souvent. On peut déjà dire que ce dernier opus est bien plus beau graphiquement. Dans tous les cas, à réserver aux aficionados des city builders sans prise de tête. 

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