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Intel NUC Skull Canyon : le petit PC qui en a dans le bide !



Nous avons le dernier né d’Intel en termes de mini-PC dans les mains. Très compact, la bête nous a montré qu’il pouvait rendre pas mal de services.

 

Faisons le tour 

Avant de rentrer dans le vif du sujet, on vous propose de faire un petit tour de la bête avec notre vidéo maison : 

Comme nous vous l’avons annoncé, les ports sont nombreux et divers. En façade : deux ports USB 3.0 (dont un pour le chargement), une prise casque en 3,5 mm et un port SDXC avec support UHS-I. A l’arrière c’est plus fourni, normal. On y trouve deux ports USB 3.0, un port Thunderbolt 3 (40 Gbits/s) ou USB 3.1 (10 Gbits/s) via connecteur USB Type-C. Il y a aussi un port HDMI 2.0 (4K 60 Hz), un port Mini DisplayPort 1.2 (4K 60Hz), une sortie audio optique et un port RJ 45 (1 Gbits/s). 

Vous l’avez compris, ils ont mis le paquet. Non seulement vous avez l’embarras du choix pour la connectique mais les normes récentes sont au rendez-vous. Et puis si vous n’aimez pas les câbles, vous pouvez aussi profiter du bluetooth en 4.0 et du Wifi en norme AC. 

Et à l’intérieur ? 

A l’intérieur, c’est pas mal aussi, il faut bien le dire. Alors attention, la bête est livrée, quand vous l’achetez (à 700 euros environ), sans RAM, sans disque et sans OS. Il va donc falloir remédier à cela. Côté RAM, on a de la SO-DIMM DDR4 qui peut grimper jusqu’à 32 Go. Pour le support physique, deux emplacements M.2 pour placer du SSD. 

Côté puissance, on a le droit à un Intel Core i7-6770HQ de 6ème génération avec coeur graphique Iris Pro (2,6 à 3,5 Ghz Turbo, quatre coeurs, 6 Mo de cache). Si vous consultez un peu les sites spécialisés vous verrez que le CPU délivre de très belles performances. Sa puce graphique intégrée nous a agréablement surpris par rapport à ce qu’elle vaut sur le papier. Les performances de ce genre de puce dépendent aussi du CPU associé. Figurez-vous que ce couple fonctionne plutôt bien. La plupart des jeux du marché vont tourner sans  souci. Enfin presque. Disons que vous ne pourrez pas jouer en Full HD avec tous les réglages poussés à bloc. Il faudra faire quelques concessions pour garder les jeux beaux et jouables.

Attention cependant les plus gros titres, vous savez ceux qui mettent les PC à genoux, ne tourneront pas ou mal sur notre bête. Vous l’avez compris, l’IRIS ne peut pas concurrencer les cartes graphiques du moment chez NVidia ou ATI. D’ailleurs les tests de benchmark que nous avons fait tourner le prouvent, ce n’est pas vraiment une bête de jeu. Sur les rendus les plus fins, le frame-rate se casse la figure.

Non ce n’est pas un PC spécialisé dans le jeu, c’est plutôt une jolie machine polyvalente capable de vous rendre de multiples services et de faire tourner la plupart des jeux dans de bonnes conditions. Du côté de l’usage vidéo, la bête sort en 4K et les vidéos ne souffrent d’aucun problème de lecture. Le traitement des images ne bronche pas non plus. En gros, le multimédia, que cela soit en lecture ou en montage ne pose aucun souci. Et puis du côté bureautique là c’est encore mieux, tout répond instantanément. 

Côté bruit et chaleur, on peut vous dire que la machine est plutôt silencieuse. Certes elle monte un peu en décibels quand les jeux la malmènent mais en usage normal, c’est très discret. On a le même constat concernant la montée en température. Le PC peut devenir chaud si vous le poussez un peu (par exemple en overclockant le CPU depuis le Bios).  

 

 

L’impression, c’est celle d’une bécane très sérieuse. Elle est polyvalente et peut ainsi constituer un allié de poids pour le boulot et le jeu. Sa taille lui permet de s’insérer partout, y compris dans le salon pour un usage de type console. Sa connectique frôle la perfection et il a de la gueule. Bon ok, cela reste cher tout de même, 700 euros sans disque ni RAM. Mais on voit bien que la conception est sérieuse et qu’il en a sous le coude. Il pourra ainsi rester vif malgré les années. Evidemment, un PC moyenne-haut de gamme rendra les mêmes services à un prix éventuellement plus bas mais on paie aussi la miniaturisation.