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Nintendo Switch : Jouer comme on veut, où on veut
Un premier contact prometteur

Nous avons reçu à la rédaction la nouvelle console hybride de Nintendo, la Nintendo Switch. Après une petite quinzaine de jours en sa compagnie, nous vous livrons nos impressions sur les trois façons de jouer qu’elle nous propose. Moi, Zelphyrnia, je vous ai décortiqué la console et Tof ajoutera son avis au mien, histoire de varier les plaisirs.

Dans un coin de ma tête, j’avais déjà imaginé un concept hybride pour cette nouvelle console de Nintendo, je vous en avais d’ailleurs fait part en août 2015. Alors, j’étais vraiment très enthousiaste lorsque Nintendo a annoncé et présenté officiellement sa console et son concept hybride. Mais j’avais aussi quelques craintes concernant la taille des Joy-Con.

Premier Contact

Lorsque l’on ouvre le packaging de la Nintendo Switch, on est directement nez à nez avec l’écran de celle-ci. Et là, bonne surprise, je ne m’attendais pas à un écran aussi grand avec son aspect 16/9 de 6,2 pouces. Malgré les bordures noires entourant l’écran, une fois allumé, il y a vraiment un grand champ de vision, cela change grandement des écrans 2DS qui se trouvent être riquiqui à côté. L’écran tactile affiche une résolution de 1 280 x 720 pixels. La petite bête est doté d’un processeur NVIDIA Tegra X1 dérivé du SoC Nvidia. Au niveau du poids, j’ai eu l’impression qu’elle était plus lourde que les 297 grammes annoncés par Nintendo, j’ai donc fait l’expérience de la balance, et le poids se révèle être conforme à leurs données.

Toutes les connectiques se trouvent sur la face haute de la console et sont facilement accessibles. A gauche se trouve le bouton Power, pour allumer et éteindre la console. A noter que si l’on appuie brièvement sur ce bouton, la console se met en veille. Donc pour l’éteindre complètement, il faut rester appuyer sur Power jusqu’à l’apparition d’un menu, puis choisir « options d’alimentation », et enfin « éteindre ». Un coup de main facile à prendre, et ce détail, peut faire grandement économiser la batterie. D’autant que d’après les chiffres constructeurs de Nintendo, l’autonomie est de 6 heures, mais un jeu comme The Legend of Zelda ne pourra être jouer qu’en session de 3 heures. C’est grosso modo l’équivalent d’une 2DS. La charge quant à elle est de 3 heures.

On retrouve également une touche pour le volume, pratique. Il y a aussi une prise mini-jack pour relier un casque, et enfin l’emplacement pour insérer les cartouches de jeux, qui sert également à accueillir les cartes SD. A l’arrière se trouve un léger clapet à l’aspect cheap, permettant de mettre la console en mode table. En dessous de la tablette, il y a les connectiques en USB-C pour relier la tablette sur le dock. Enfin, on trouve deux haut-parleurs à l’avant pour profiter pleinement d’un son de qualité. L’aspect global donne un sentiment de robustesse avec de très belles finitions.

Impatiente et curieuse de voir la prise en main en mode portable, je prends les deux Joy-Con. Et là, confirmant mes craintes, je découvre qu’ils sont relativement petits, mais que chacun d’entre eux pèse quand même son petit poids, soit un peu plus de 100 grammes la paire. En les clipsant sur la tablette, cela fait quasiment un poids de 400 grammes tout de même.

D’ailleurs ils sont très faciles à faire glisser le long de la console. Un petit « clic » se fait entendre pour signaler que les Joy-Con sont bien emboîtés, pratique ! Pour les retirer, il suffit de rester appuyer sur un petit bouton situé à l’arrière des Joy-Con et de les faire glisser, très simple.

Le Joy-Con Gauche est doté de la traditionnelle croix multidirectionnelle, mais sous forme de touche façon Nintendo 64, l’indispensable Joystick gauche, ainsi qu’un bouton permettant la capture d’écran de jeu. On retrouve les deux boutons de type gâchette sur la partie haute, et le bouton moins (select). Pour finir lorsque le Joy-Con n’est pas pluggé, deux autres petites touches SL et SR sont accessibles en tenant le Joy-Con horizontalement.

Le Joy-Con Droit est à l’identique avec un mapping inversé. On retrouve les quatre boutons A, B, X et Y en haut de celui-ci, le Joystick droit vers le milieu et le bouton de capture est là remplacé par le bouton du menu Home. Quant au bouton moins, il est remplacé par un bouton plus (start).
On trouve une caméra infrarouge à détecteur de mouvements se situant sous ce Joy-Con. Pour terminer, celui-ci dispose également d’une zone NFC pour scanner les Amiibo.

Les deux Joy-Con ont en commun des fonctions de vibrations HD, accéléromètre, et de gyroscope, c’est vraiment complet. Elles ont avec une autonomie de 30 heures chacune. Malheureusement, je n’ai pas encore eu accès à ces fonctionnalités pour vous en dire davantage. En tout cas, ça promet !

Deux dragonnes Joy-Con sont fournies pour modifier l’expérience de jeu. Ils ont chacun deux boutons qui remplacent les mini gâchettes des Joy-Con à l’horizontale pour un meilleur confort et une meilleure prise en main. Mais l’utilité des dragonnes est surtout évidente quand il s’agit de profiter des fonctions du gyroscope. Facile à insérer sur les Joy-Con, mais parfois difficiles à défaire même quand le « Lock » présent n’est pas enclenché, il faut forcer un peu quelques fois.

La station d’accueil, quant à elle, est petite et discrète. Visuellement, elle donne une sensation de moyenne gamme comparée à la tablette. Par contre, je vais faire passer un petit coup de gueule concernant cette station d’accueil : Comme pour sa grande soeur, la Nintendo Wii U, il n’y a pas de sortie optique, ce qui tend à se généraliser quand on voit que Sony ne propose pas non plus cette sortie optique sur sa PS4 Slim.
Pour avoir un son Dolby Digital 5.1, il faut donc un téléviseur avec une prise HDMI compatible ARC,
ainsi qu’un ampli proposant le même type de connectique. Si l’on n’a pas l’équipement nécessaire, on ne peut donc pas profiter d’une expérience sonore en bonne et due forme.

A côté de cela, on trouve deux prises USB sur la tranche gauche du dock. A l’arrière de celui-ci, on trouve une trappe, qui sert à masquer la partie connectée, pas mal pour rendre les fils moins en fouillis. Une fois ouverte, cette trappe donne accès à une sortie HDMI, un connecteur AC pour accueillir l’adaptateur secteur, et une entrée USB, qui peut servir à l’utilisation de manette classique,  mais qui pourrait par la suite peut-être servir à un embranchement pour un disque dur externe. En tout cas, on l’espère ! Car la mémoire interne de la console se limite à 32Go, mais en vérité, seul 28Go sont disponibles.

La seule possibilité d’ugprader cette mémoire pour le moment, c’est d’acquérir des cartes Micro SD, Micro SDHC, Micro SDXC, et de les insérer dans la console. La seule contrainte est de ne pas dépasser les 2To, mais pour le moment, ces cartes ne sont pas encore commercialisées.

Prise en main In-Game

Votre rédactrice choisit un titre Nindie, en 2D, en l’occurrence Shovel Knight Treasure Trove (dont vous retrouverez notre test prochainement) afin de vous donner mon avis sur mes trois façons de jouer qui sont initialement proposés.

Mode Télévision 
Une fois branché sur le téléviseur, tout de suite on reconnaît les menus de Nintendo, épuré, sobre, le tout avec une fluidité et un taux de réponse instantanés. Je lance Shovel Knight avec les Joy-Con pluggé sur le Joy-Con Grip (la partie centrale qui permet de constituer une manette avec les deux Joy-Con). Le titre se veut être à l’ancienne de l’ère 8bits, et graphiquement on le voit bien. 
Au niveau de la maniabilité des Joy-Con sur le Grip, j’ai ressenti une petite gêne de prime abord, en appuyant sur le bouton B, j’effleure constamment une petite partie du Joystick droit. Le seul moyen que j’ai trouvé pour effacer cette gêne, c’est de jouer avec la phallenge légèrement pliée. Dans cette configuration, les deux gâchettes L et R sont facile à atteindre, mais mes doigts ont tendance à glisser sur les touches. Et toujours dans ce cas de figure, j’ai eu quelques désynchronisation du Joy-Con gauche, mais rien de méchant compte tenu du titre. Globalement les sensations sont plutôt bonnes.

Mode sur Table 
Clairement le mode que j’ai le moins utilisé, simplement parce qu’en jouant avec les deux Joy-Con pluggés sur le Grip, je ressens les mêmes sensations de gameplay que sur téléviseur. Il ne m’a pas été possible de tester une session multijoueur avec un Joy-Con par personne. Mais dans cette configuration hors-jeu, je rejoins l’avis de Tof, effectivement je trouve le Joy-Con trop petit pour de longues sessions. A voir sur le long terme et en fonction de la ludothèque.

Mode Portable 
C’est le mode que j’ai utilisé le plus pour le moment, le jeu se prêtant largement à cette configuration. Par ailleurs, dans ce mode, la beauté du titre se reflète encore plus, c’est moins « pixelisé » et plus « lissé », le rendu est tout bonnement magnifique, je vois que la console a un très bon potentiel. Au niveau de la maniabilité, j’étais beaucoup plus à l’aise dans cette configuration. Par contre, tenir la console à bout de bras avec les Joy-Con plugger, fait ressentir son poids sur une très longue session.

 

Les impressions de Tof 

J’ai été charmé, totalement, par la machine. Ce principe de jouer sur le téléviseur, de continuer à jouer ailleurs simplement en retirant la console est bluffant. J’ai beaucoup joué à Zelda et je peux vous dire que ça limite drôlement la frustration de pouvoir partir avec son jeu en poche pour continuer un peu une partie dans les transports en commun. J’ai également joué à 1-2Switch et là les Joy-Con ont prouvé leur grand technicité : reconnaissance des accélérations, des mouvements et vibrations HD. Tout y est pour favoriser le casual gaming et agrémenter les jeux plutôt gamers avec quelques petites fonctions rigolotes. Et même des parties de Super Bomberman R à deux sur le même écran posé sur la table de la cuisine, rien de tel pour improviser des parties endiablées et faire râler la personne en charge de servir le repas 🙂

Côté matériel, à part la petite taille des Joy-Con, le travail est de qualité. On a vraiment un beau produit sous la main, produit qui promet de longues heures de jeu à l’avenir. Merci big N de prendre ces risques ! 

 

La conclusion de Zelphyrnia : la Nintendo Switch est vraiment la console que j’attendais. Pouvoir commencer une session de jeu à la maison et la terminer, hors de chez soi, est vraiment un petit luxe. Le seul bémol que j’émettrais c’est sur les Joy-Con, dommage qu’il n’y ait pas un type de Joy-Con un chouia plus grand, avec un Joystick droit un peu plus décalé vers le bas pour limiter la gêne. Le mode portable est vraiment celui qui m’a le plus impressionné, quitte à me répéter, le rendu est vraiment magnifique sur l’écran. Mais ce que je ressens également, c’est que Nintendo a axé cette console sur le multijoueur local, et des jeux comme Mario Kart 8, et Splatoon 2 devraient vraiment montrer tout le potentiel de ce côté. Reste désormais à Nintendo et aux éditeurs tiers de nous proposer une ludothèque fournie profitant des caractéristiques de cette Switch.


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