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A retenir de 2011 : la Sélection de tof



trone

Chers lecteurs, je profite de cette fin d’année pour vous livrer ma sélection 2011. Celle-ci concerne mes champs d’investigation, à savoir les jeux-vidéo, les livres, les DVD et la musique ! Les titres sélectionnés sont le produit de la plus pure subjectivité. Certains ont fait l’objet d’un article dans nos colonnes et d’autres non ! Ce que l’on peut dire, c’est qu’une fois de plus l’année a été riche au niveau culturel. Suivez le guide ! 

 

Les livres 

Ma sélection se limite à deux ouvrages qui m’ont vraiment marqué entre anticipation et fantasy. Mais d’autres titres méritent que vous vous y attardiez. Ainsi, jetez un oeil intéressé à la série Zombie Story (David Wellington, 3 tomes, Milady, 2010) pour découvrir des romans post-apocalyptiques débridés ou à La malédiction des templiers (Raymond Khoury, Pocket, 2010) dont vous pouvez retrouver la critique ici.

 

cygnisTitre : Cygnis

Editeur : L’atalante

Auteur : Vincent Gessler

Genre : SF

Nombre de pages : 246

Année de sortie : 2010

Notre avis : voici un livre paru en 2010 mais découvert depuis peu par votre serviteur. C’est l’histoire de Syn, un trappeur dont la seule compagnie est un loup au pelage bien particulier : des bandes synthétiques lui parcourent le corps. Le monde dans lequel évolue Syn est un monde qui se relève tout doucement d’un cataclysme dont on ne sait rien. Les traces des civilisations passées sont bien présentes : des robots tueurs trainent ici et là, les hommes s’agglutinent dans des villages fortifiés, ils se servent de puces mémoire comme monnaie d’échange et certaines zones sont considérées comme sacrées car elles renferment les secrets du monde. Dans ce paysage dévasté, Syn va, petit à petit, découvrir ses propres origines … Voilà une véritable réussite ! Le monde que nous dépeint l’auteur est riche en détails, les factions en présence sont merveilleusement attachantes et le loup de Syn prend plus de place qu’il n’y parait. Une suite s’il vous plait !  

Appréciation4

 

 

troneTitre : Le trône de fer, tome 1

Editeur : J’ai Lu

Auteur : George R.R. Martin

Genre : Fantasy

Nombre de pages : 476

Année de sortie : de 1998 à maintenant

Notre avis : encore un livre qui ne date pas d’hier mais la saga du trône de fer continue perdure aujourd’hui car tous les volumes n’ont encore pas été écrits (il en manque deux sur les 7 prévus). Le trône de fer a occupé l’actualité 2011 puisque la série éponyme a débarqué en avril sur la chaîne HBO. C’est l’occasion ou jamais pour tous les fans de Fantasy de réparer un éventuel oubli. Le royaume des sept couronnes est gouverné par le roi Baratheon. Comme son nom l’indique, ce royaume est composé de 7 régions plus ou moins autonomes dirigées par des grandes familles. Dans ce contexte vous imaginez bien que les intrigues vont bon train et les révélations impliquant plusieurs maisons sont légion. Ajoutez à cela un grand nord mystérieux peuplé de créatures étranges et vous obtenez tous les ingrédients d’un bon Fantasy. L’auteur nous sert ici une oeuvre majeure au croisement des intrigues des rois maudits et de la modernité d’un Tolkien. Ce que l’on peut saluer aussi ici c’est l’excellence de la traduction : le texte est enlevé et le vocabulaire est riche ! A posséder absolument.

Appréciation4

 

 

Les DVD 

En cette période de Noël, j’ai fait le choix du blockbuster familial (facile me diront certains). Mais n’oublions pas certaines sorties savoureuses comme le très humaniste Hanna (Joe Wright, Sony Pictures, 2011) dont vous pouvez retrouver la critique ici, ou encore le sympathique anime First Squad (pour l’avis, c’est par ici).

 

jaqSWTitre : Star wars, l’intégrale en Bluray

Support : Bluray

Date de sortie : 14 septembre 2011

Avec : Mark Hamill, Harrison Ford, Ewan Mc Gregor …

Réalisateur : Lucas et bien d’autres 

Notre avis : cela ne vous aura pas échappé, 2011 a été l’occasion pour les fans de Star Wars de mettre à nouveau la main au porte-monnaie puisque l’intégralité de la saga est sortie en Blu Ray (on me dit dans mon oreillette que le père Lucas pourrait bien nous faire le coup de la 3D, tôt ou tard). Si on entre dans le débat technique, le travail effectué sur les masters peut poser un débat. En effet, l’ancienneté des films a obligé les studios LucasArt a travailler intensément l’image au risque de parfois la violer un peu. Les plus attentifs d’entre nous pourraient même voir quelques artefacts de traitement apparaître. Mais prenons plutôt l’oeil du fan de la saga qui n’a pas envie d’entrer dans ces considérations techniques. Du côté de l’image, ce qui nous apparaît d’abord, c’est la travail fait sur les couleurs : c’est vif, chatoyant à souhait et plutôt réussi. Sur le grain de l’image, les épisodes I, II et III ont le même défaut que sur les DVD : les images sont presque trop nettes. C’est idéal pour vendre un TV HD mais cela nuit, à notre avis, à l’image de la saga. Celle-ci depuis le début s’était démarquée de la SF plus classique par un côté sale, abimé, plus proche du réel. Sur ces trois premières galettes les héros nous échappent un peu. Mais ne soyons pas trop durs, les séquences dans l’espace, les combats au sabre sont de toute beauté. Sur les galettes IV, V et VI, le grain est justement conservé tout en bénéficiant de l’approche HD. C’est indéniablement les 3 films qui nous ont le plus convaincu. Le travail respecte totalement l’esprit des films d’origine. Alors oui, George ne peut pas s’empêcher de retoucher à ses films à chaque édition mais l’ensemble reste conforme à nos attentes (si vous voulez connaître ces changements, référez-vous à ce site).

Du côté des bonus, 3 bluray s’offrent à nous. Le premier concerne les bonus des épisodes I, II et III et le deuxième la suite de la saga. On retrouve, à la louche, des interviews, des scènes coupées et des images autour de l’art conceptuel. Le problème des scènes coupées, c’est que la plupart n’ont pas suivi le traitement de post-production et de ce fait ce sont des images perfectibles qui s’offrent à nous. Notons le survol des archives qui vous permet d’aller voir la collection personnelle de George Lucas au Skywalker Ranch, collection qui rendrait dingue tout fan de la saga. Tout cela est très classique, par contre, le 3ème support nous surprend plus avec un certain nombre de reportages très intéressants et très originaux. La partie parodie est aussi délicieuse. Elle regroupe tout ce qui a pu être fait dans les séries, les films et les émissions. On a le droit à l’inévitable weird al yankovic.

Au final, cette édition nous a vraiment plu même si elle n’est pas exempte de défauts. Mais ces quelques défauts ne sauraient gâcher le plaisir de tout fan de la saga de voir enfin ces oeuvres en HD. 

Appréciation4

 

 

piratesTitre : Pirates des caraïbes, la fontaine de jouvence

Support : DVD & Bluray 3D

Date de sortie : 21 septembre 2011

Avec : Johnny Depp, Penélope Cruz, Geoffrey Rush, …

Réalisateur : Rob Marshall

Notre avis : les conflits d’intérêt naissent entre la couronne d’Espagne, l’Angleterre et notre ami Jack Sparrow à propos d’une certaine fontaine de jouvence. Le film part tambour battant avec une fois de plus une évasion improbable de notre pirate préféré qui, en dehors de la fontaine, continue à être en quête du Black Pearl. Quand Penelop Cruz débarque sous les traits du capitaine, on sent tout de suite que le film va, dans la plus pure tradition de la série, encore nous proposer des rebondissements à gogo agrémenté d’une belle touche d’humour. Ainsi la recette fonctionne toujours même si on se demande combien de temps cela va encore durer. On regrette l’absence des deux compères des 3 premiers opus mais barbe noire fait une entrée remarquée dans cet épisode. Encore mieux, les sirènes voleraient presque la vedette à tous les autres : elles sont redoutables et mystérieuses, attirantes et ténébreuses. On ne parlera pas des bonus qui ne méritent pas vraiment que l’on s’y attarde. Voilà un spectacle familial encore une fois très bien ficelé. Oui, il ne s’agit pas d’un film d’auteur, oui on ne se prend pas la tête mais on passe un très bon moment !

Appréciation4

 

 

harryTitre : Harry Potter et les reliques de la mort, Partie II

Support : DVD & Bluray

Date de sortie : 16 novembre 2011

Avec : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, … 

Réalisateur : David Yates

Notre avis : Voldemort n’est pas loin de la victoire finale. Il a réussi à réunir tout ce qui se fait de pire dans le monde des sorciers. Harry et ses amis continuent à chercher les horcruxes afin de s’attaquer directement à lui. Les rebondissements n’ont jamais été aussi nombreux dans un épisode de la série et ce final mise aussi beaucoup sur le grand spectacle. On y découvre aussi un Dumbledore plutôt ambigu et surtout un Rogue qui vole la vedette à tous les autres. La qualité d’image de ce blu ray n’est pas à remettre en cause. La palette de couleurs met en valeur des lumières magnifiquement restituées. Et puis surtout, on ne nous sert pas un rendu aspetisé, trop parfait. Non, le grain est bien présent, celui qui fait qu’on n’a pas l’impression d’être face à une démonstration technique. Le film ne sera surement pas dans les show room mais il flatte la rétine avec un beau naturel. Du grand spectacle, qui n’est peut-être pas à mettre devant les yeux des plus jeunes, pour une fin de saga en toute beauté. Les bonus sont conséquents avec notamment des interviews toute en nostalgie des acteurs pour cette fin de saga.

Appréciation4

 

 

Les jeux

Une sélection de 4 titres qui a été plutôt difficile à faire puisque l’année 2011 nous aura réservé pas mal de bonnes surprises dans le domaine. Ainsi, en dehors des titres présentés ci-dessous, on peut difficilement oublier Skyrim (Bethesda, RPG, 11/11/2011, le test ici), Batman Arkham City (Warner Interactive, Infiltration/Action, 20/10/2011, le test ici) ou encore Deus Ex Human Revolution (Square-Enix, FPS/Infiltration, 26/08/2011, le test ici).

 

jaquetteTitre : Assassin’s Creed Revelations

Genre : action/aventure

Support : Xbox 360, PS3

Editeur : Ubisoft

Date sortie : 15 novembre 2011

Notre avis : ne tournons pas autour du pot : le gameplay est toujours le même. Non pas que l’on s’en plaigne puisqu’on adore ça ! Vous voilà donc à nouveau déambulant dans les rues d’une ville poussiéreuse qui est, cette fois, la belle Constantinople. Elle est délicieuse à parcourir. On se rend compte que le changement d’ambiance par rapport aux cités italiennes des deux derniers opus est salvateur. On prend plaisir à simplement errer dans les rues et à découvrir chaque détail de la vie de cette cité cosmopolite car, une fois de plus, la ville est magnifiquement modélisée. Tout cela est servi par une partition graphique sans failles. on note surtout une gestion encore plus fine des lumières. Dans ce domaine, les effets de particules sont irréprochables. On retrouve ainsi les missions habituelles ainsi que le systèmes des guildes mais le titre apporte son lot de nouveautés. Ainsi la défense de repaire, c’est une forme de stratégie temps-réel qui n’atteint pas la finesse d’un Starcraft mais ces phases viennent quelque peu apporter un souffle d’air frais. Autre nouveauté, quand vous devez assassiner un chef templier, vous devez désormais le repérer vous-même. Auparavant le soft vous indiquait directement son emplacement, là il vous faudra utiliser la vision d’aigle et scanner les différents ennemis avec le viseur désormais disponible pour cette vision. Le crochet fait aussi son apparition et il se révèle un allié de poids dans vos déplacements de funambule. Le multi s’étoffe encore un peu plus et franchement les parties online sont totalement addictives. Essayer de débusquer une cible tout en se méfiant de n’importe quel passant apporte toujours sont lot de stress et d’adrénaline. Deux nouveaux modes s’invitent à la fête : deathmatch et assaut de reliques. Le titre est parfait en tout point, les graphismes sont époustouflants et les quelques ajouts sont savoureux. On aurait pu avoir envie de sanctionner Ubisoft pour le manque de vraies nouveautés qui auraient bousculé le gameplay. Mais au final, la finition du soft est telle que même les habitués de la licence seront addict ! Chapeau … Pour le test complet dans nos colonnes, c’est par ici.

Appréciation4

 

 

gearsjaq

Titre : Gears of war 3

Genre : TPS

Support : Xbox 360

Editeur : Microsoft

Date sortie : 20 septembre 2011

Notre avis : Les gears sont de retour et ils ne sont pas contents. L’histoire nous emmène à la chasse aux locustes et aux lambents deux ans après la catastrophe de Jacinto. La CGU est quasi éteinte d’autant plus que le président Prescott a disparu. Voilà le décor est planté, la suite n’est qu’une série de prétextes pour zigouiller de l’alien et il faut dire qu’on en n’attend pas plus d’un gears of war. D’ailleurs penchons-nous sur le gameplay. On retrouve les rouages du maître du TPS. Le système de planque est toujours efficace, le passage d’un abri à un autre est redoutable et surtout l’action est continue. En bref, on pourrait me dire qu’il n’y a pas de grands changements à l’horizon mais ce serait un peu trop se précipiter. Tout d’abord, la campagne est désormais jouable à 4 en coopération. Vous pouvez ainsi attaquer l’histoire en vous faisant aider de 3 coéquipiers récupérés sur le Xbox Live. Inutile de vous dire que cela change totalement la donne. Et puis si vous décidez de vous en remettre à l’IA de la console, sachez qu’elle fait plutôt bien son boulot avec une attitude assez agressive. Et puis, cerise sur le gâteau, si vous vous sentez l’âme d’un chef, le soft vous permet de leur indiquer les cibles à dégommer. Malgré un apparent classicisme, la campagne procure un plaisir incroyable, que vous jouiez seul ou avec 3 camarades. L’action est intense, les combats demandent une belle expertise du TPS et les rebondissements de scénario donnent du sel à l’ensemble. Chaque zone est un coupe-gorge mais la difficulté plutôt bien gérée permet de progresser petit à petit. La fête serait moins folle sans un multi de qualité. Et là encore le titre nous gâte. Tout d’abord la mise en relation est très efficace pour des parties entamées rapidement. Les modes de jeux sont légion : match à mort par équipe (avec réapparition ou mort subite), exécution, leader qui consiste à protéger un des membres de l’ équipe, cercles qui est une sorte de capture du drapeau avec des zones de capture mouvantes et puis ailier qui propose des affrontements par équipes de deux. On ne peut pas oublier horde non plus qui consiste à repousser des vagues de plus en plus imposantes d’ennemis (et le mode a subi un beau lifting avec la possibilité d’organiser votre défense) ni bestial dans lequel on incarne des locustes qui doivent éradiquer toute présence humaine sur la carte. Tout cela vous occupera des dizaines heures surtout que les cartes sont variées et plutôt bien foutues. Les graphismes sont sublimes, comme d’habitude. S’il faut posséder un épisode de la série, c’est celui-ci. L’action et le scénario vous font vivre de grands moments et le multi prolonge le plaisir jusqu’à plus soif. A posséder absolument. Pour le test complet dans nos colonnes, c’est par ici.

Appréciation4

 

 

jaqshadTitre : Shadows of the damned

Genre : survival horror

Support : Xbox 360, PS3

Editeur : EA

Date sortie : 23 juin 2011

Notre avis : le soft donne le ton d’entrée de jeu. Vous endossez la peau de Garcia qui est un tueur de démons qui a déjà occis un certain nombre de créatures damnées. C’est pourquoi le seigneur des enfers décide de lui faire payer la note en enlevant sa femme. Fort de sa rage, le père Garcia prend le chemin des enfers et se fait rapidement un allié sur place en la personne de Johnson. Il est tout simplement un crâne bavard qui possède quelques pouvoirs : celui d’être une torche, celui de se transformer en flingue, mitrailleuse et autres fusils à pompe. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les enfers ne sont pas un immense magma de lave simplement surmonté de quelques plates-formes de pierre. Non, nous retrouvons ici des villages médiévaux, des cabanes de pêcheurs près des étangs ou encore des grottes incertaines dans les zones plus sauvages. Tous ces décors sont en fait un prétexte à la construction de zones plutôt fermées qui servent d’arènes pour les affrontements contre les créatures démoniaques. Vous évoluez en permanence dans la quasi obscurité mais parfois les démons déclenchent une surcouche de ténèbres. Cela ressemble concrètement à une espère de grosse gelée bleutée qui envahit tout, y compris vous. Le seul problème c’est que vous ne pouvez survivre très longtemps dans cette zone alors que vos ennemis sont encore plus forts dans celle-ci. A vous alors de trouver le bon interrupteur pour éliminer les ténèbres et pouvoir occire vos adversaires. Le titre est un plaisir de chaque instant. Les développeurs arrivent à renouveler le gameplay et le stress est omniprésent. De plus, l’ambiance glauque est absolument fantastique même s’il vaut mieux avoir le cœur solidement accroché. On retrouve la patte japonaise avec la subversité qui la caractérise parfois (des bébés condamnés bloquent les portes, vous recouvres votre énergie en buvant de l’alcool, votre flingue s’allonge après avoir eu une conversation sur une messagerie rose …). En bref, si vous n’avez pas froid aux yeux, jetez-vous sur ce titre, il bouscule, il dérange et il amuse !

Appréciation4

 

 

xenobJaqTitre : Xenoblade Chronicles

Genre : RPG

Support : Wii

Editeur : Nintendo

Date sortie : 19 août 2011

Notre avis : la terre de Bionis a déjà connu la guerre contre les Mékonis. Cette période funeste est bien loin maintenant que les Mékonis ont été éradiqués grâce à Monado l’épée des dieux. Même si cette arme est l’alliée des humains, sa puissance a fait peser un lourd tribut à son porteur : il a perdu l’usage d’un bras du fait de la puissance magique de l’artefact. La guerre étant terminée, on pourrait penser que cela n’a que peu d’implications mais comme vous pouvez vous en douter les Mékonis sont de retour. Ainsi le héros que vous incarnez  va devoir apprendre à maîtriser la bête et sa puissance destructrice. Les habitués des RPG japonais ne seront pas dépaysées même si quelques surprises goûteuses nous sont livrées ici. Comme il est d’usage, une bonne part de l’aventure se passe dans l’exploration des lieux et dans les dialogues avec les autochtones. Passons maintenant au plat de résistance, à savoir les combats. Vous allez affronter les adversaires seul ou accompagné et les affrontements se font en temps réel. Vous contrôlez le personnage de votre choix et vous avez, classiquement, la possibilité de déclencher des attaques à l’arme blanche ou des incantations magiques. Mais le titre met aussi à notre disposition des attaques spéciales nécessitant un temps de rechargement entre 2 coups. Là encore les développeurs ont fait fort : l’interface est diablement inventive et ergonomique vous facilitant la tâche quand il s’agit de zapper entre les attaques possibles. L’épée vous permet d’avoir des visions de ce qui va se passer dans les minutes à venir. Ce futur est souvent létal, il vous appartient donc d’utiliser cette connaissance pour utiliser la bonne attaque/défense  ou pour prévenir un coéquipier de ce que lui réserve l’avenir. C’est une magnifique idée qui renforce encore l’aspect stratégique du soft. Attention, on préfère vous prévenir : une fois que vous avez goûté à ces combats, vous ne pourrez plus revenir en arrière ! L’ensemble du titre est addictif : les combats sont passionnants avec un bestiaire de qualité, le scénario est très prenant, les personnages sont attachants et on nous offre ici un monde fantastique à explorer. Et puis on ne vous parle pas du système de relations sociales entre les personnages, des cristaux d’éther destinés à renforcer vos armes, des cycles jour-nuit, du niveau de popularité, … En sus, le jeu est servi par une partition graphique inspirée et une bande-son de tout premier ordre. Inutile d’en dire plus, vous n’avez aucune excuse si vous passez à côté de ce bijou.

Appréciation4

 

 

La musique

J’ai retenu 3 galettes pour cette sélection. Mais une fois de plus citons d’autres petites perles de l’année, comme l’excellent 6 titres d’Olaf Hund (Electro, Post-Electronic, 03/10/2011, le test ici) ou encore l’excellent album d’Ornette (Pop jazzy, Discograph, 23/09/2011, le test ici).

 

jaqmonstreTitre AlbumUn monstre à Paris

Artiste : Vanessa Paradis, M, Patrice Renson

Distributeur : Universal

Genre : BOF

Date de sortie : 26 novembre 2011

Notre avis : la galette mêle habilement ce que l’on trouve dans les BOF habituellement et des chansons plus contemporaines. La valse de Paris nous fait goûter aux plaisirs d’un 3 temps très élégant alors que Emile et Raoul surfe sur une guitare et un violon aux intonations de jazz manouche. C’est entraînant et immersif. Et puis tout d’un coup la galette prend le contre-pied avec un sur les toits terriblement mélancolique et qui traîne ses basques sur les touches d’un piano. Sur tous les morceaux, on peut sentir le vent rétro du paris du début du vingtième siècle et cela colle plutôt bien à l’ambiance du film. Du côté des chansons, on ne résiste pas à la voix de M sur Un monstre à Paris. L’artiste nous prouve ici qu’il est capable de faire passer une émotion incroyable tout en douceur. Sa voix haut perchée ne tombe jamais dans le criard, tout est maîtrisé, tout est contrôlé. Que dire de La Seine d’abord proposée dans une version dépouillée puis servie en duo entre Vanessa Paradis et M. Vous l’aurez compris, nous avons été conquis par cette bande-son qui se distingue par sa finesse mais aussi son énergie. Pour le test complet dans nos colonnes, c’est par ici.

Appréciation4

 

 

maniTitre AlbumHeroes of Today

Artiste : Mani

Distributeur : My Major Company

Genre : chanson française/funk

Date de sortie : 21 novembre 2011

Notre avis : Voici venir un illustre inconnu appelé Mani mais si vous fouillez un peu vous verrez qu’il a tout de même chanté pour les SuperMen Lovers. C’est donc fébrile que nous engageons la galette dans notre platine de salon pour un résultat …. très très plaisant ! Les premiers accords sonnent bon le funk à la Sinclair. C’est très propre sur soi mais ça a le mérite de bien sonner : les morceaux sont vivants, les mélodies sont travaillées et les arrangements sont à la hauteur. Ainsi Face The Music est une vraie démonstration de funk abordable (certes à la limite du easy listening) alors que Good Boy a des tonalités plus pop et même dance. Le CD transpire les ambiances un peu superficielles de soirées branchées mais vos esgourdes y prennent beaucoup de plaisir à n’en pas douter. Heroes of Today prend définitivement le virage de la pop qui influence décidément beaucoup l’artiste. Frais, cet album fait un bien fou si tant est qu’on est sensible aux tempos bien sentis. 

Appréciation : 4

 


guestsTitre Album : Franklin 101

Artiste : TV Guests

Distributeur : Izica

Genre : Pop/folk

Date de sortie : 23 août 2011

Notre avis : l’écoute de cet album nous a charmé. Les mélodies sont fines et terriblement accrocheuses mais ne vous y trompez pas, derrière les airs pop se cachent quelques guitares enragées et quelques voix parfois énervées. L’ensemble donne une sorte de mix élégant entre pop British et rock US. I cant’ see it in your eyes en est un bel exemple : la voix terriblement pop glisse merveilleusement sur les accords saturés de guitare. Et puis quelques titres nous ont vraiment marqué. What life is for est une balade totalement addictive avec une voix triste, puissante et un rythme hypnotique. Watch me Now prend le contre-pied avec une inspiration mêlant électro et pop anglaise. Lisa est dans la même veine, ce titre nous charme totalement avec ses choeurs planants. Mais notre coup de coeur est incontestablement Blank Page. Les artistes ont trouvé là une arme ultime contre la morosité et la grisaille ambiantes. Le titre est servi par un chant au phrasé aiguisé et par une guitare à la rythmique dévastatrice. Du côté de la réalisation, c’est du grand art. Les sonorités sentent bon l’acoustique et cela fait du bien à cette époque où les boites à rythme ont tendance à se généraliser. Les instruments sont tous bien définis et le casque s’impose pour en profiter pleinement. Pour le test complet dans nos colonnes, c’est par ici.

Appréciation : 4