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Albator, l’Atlantis de ma Jeunesse : l’avant 84



Encore une attaque contre nous ! 

Les humanoïdes dominent l’Humanité. Pas d’espoir pour notre Terre à part, peut-être, cette voix qui se fait entendre sur les ondes radio et qui demande aux Hommes de ne pas abandonner. Il s’agit de Maya, amie d’Albator. Ce dernier travaille pour la coalition menée par les humanoïdes mais il vient d’être mis à pied suite à son atterrissage catastrophique avec le Death Shadow (atterrissage catastrophe volontairement provoqué pour rendre le vaisseau inutilisable). Il se rend alors dans un bar, en proie au doute face à cette écrasante domination. Dans le bar en question, un petit bonhomme se fait maltraiter par des brutes. C’est Toshiro (Alfred dans la version française). Il n’en faut pas plus pour faire débuter l’amitié entre les deux hommes. 

Alors qu’ils décident de prendre les armes, ils sont arrêtés par une patrouille. On leur fait alors subir une opération de fouille de souvenirs consistant à aller chercher dans leur patrimoine génétique les événements qui ont impliqué leurs ancêtres. On y retrouve alors un Albator et un Alfred au 20ème siècle, en pleine période de guerre. Revenus dans le présent, cette opération scelle pour toujours leur amitié. Très entre nous, nous n’avons pas trop compris le but de cette opération dans le cadre du scénario, pourquoi Zoll, celui qui les a arrêté les soumet à cette machine ? Bon, peu importe. 

Les Humanoïdes décident de décimer la planète Tokarga avec l’aide de la Terre. Les forces alliées terriennes demandent à Albator d’y participer. Il refuse et devient hors-la-loi. Il décide de s’allier à Zoll, qui est originaire de Tokarga. Il est temps de partir en guerre pour sauver la planète en question.

Du Leiji dans le texte

On retrouve tous les thèmes chers à notre ami Leiji. Albator fait toujours preuve d’honneur, et son amitié avec Toshiro est indéfectible. L’action est aussi de la partie évidemment. Certains pourraient penser que cet honneur est un peu poussé à l’extrême rapport au comportement du chef Humanoïde. Mais ce dessin animé pose des sentiments vrais, exagérés certes mais vrais. Cela ne fait pas de mal. 

Ce qui est intéressant aussi, c’est de voir la naître l’amitié entre Toshiro et Albator. Et puis, comme d’habitude, il s’agit de mettre en avant les vaisseaux et là, l’arcadia brille de mille feux. L’histoire se suit sans heurts, sans peine, on suit tout cela avec plaisir avec cette ambiance si particulière du monde d’Albator. 

Graphiquement on a le droit à un traitement 16/9 plutôt agréable. Le dessin et les animations sont un cran au-dessus de la série mais nous ne sommes, tout de même, pas face à un film d’animation moderne. Mais cela fait le job et il ne faut pas oublier l’âge du film

Dans la version que nous avons eu entre les mains, il y a des passages en japonais, ajoutant des scènes de transition. On a beaucoup apprécié qu’il remettent ces scènes qui avaient été enlevées lors de la diffusion à l’époque en France, sous forme d’épisodes. Sympa car certaines scènes censurées à l’époque apportent une jolie fluidité à l’ensemble.