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Tokyo Dogs, comme quoi les flics ne sont pas toujours des poulets

NOTE DE MaXoE
4 / 5
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Quand So et Maruo se retrouvent chargés de la sécurité d'une jeune femme à la mémoire vacillante, ils ne se doutent pas encore de la complexité du noeud dans lequel ils ont mis les pieds.

So TAKURA -à droite photo ci-dessus- s’est promis qu’il vengerait la mort de son père, sauvagement tué de sang froid sous ses yeux alors qu’il était enfant. Pour accomplir sa vengeance il a vécu de nombreuses années à New-York, berceau du criminel dont il a juré la perte.
Ces années de formation l’ont rendu expert en matière de traque, et pour cette raison le japonais expatrié revient au pays où l’on requiert son intervention sur une sombre histoire de drogue. Il se retrouve en binôme avec Maruo KUDO -à gauche photo ci-dessus- , aussi loufoque et désorganisé qu’il est stricte et méthodique.
Les deux coéquipiers forment un duo détonnant tant tout les oppose.
Le hasard du sort veut que l’affaire qui ramène So à Tokyo semble liée à Jinno, celui qu’il traque depuis toujours.

 
La belle entre en jeu

Yuki est une jolie jeune femme dont le duo de choc va découvrir l’existence dans des circonstances assez étranges. Alors qu’ils tentent d’intercepter les dealers en question, cette fille sortie de nul part s’effondre, inconsciente, au milieu du chaos ambiant. Très vite les policiers de la division spéciale établissent le lien qui réside entre cette fille et l’organisation de Jinno, mais ils en ignorent la teneur. Autre problème… et de taille, Yuki a complètement perdu la mémoire et aucune trace d’elle ne subsiste dans leurs fichiers.
So et Maruo se voient donc chargés de chaperonner la prénommée Yuki et de tout faire pour qu’elle retrouve ses souvenirs perdus.

 
Mon avis

Vous allez mettre les pieds dans un thriller passionnant et sympathique. La complète opposition des caractères de So et Maruo entraîne souvent des situations cocasses, en pleine action d’infiltration ou dans un cadre plus tranquille. Dans tous les cas elle provoque toujours des événements improbables et franchement drôles pour la majorité.
Malgré un certain nombre de clichés maintes fois employés dans films et séries : duo de flics aux méthodes radicalement différentes, ce qui entraîne forcément troubles et disputes en tous genres ; la jolie nana paumée qui ne se souvient plus de rien ; le gentil qui veut se venger du méchant qui a tué papa… on ne tombe pas pour autant dans un déjà vu qui pourrait se révéler pénible ou trop prévisible. Le scénario est plutôt bien ficelé, les acteurs sont tous très bons, le dosage entre humour et moments poignants est bien géré.

La durée de vie limitée du drama (10 épisodes sur une seule saison) est à mon sens le format qu’il fallait à cette histoire. Il y a assez d’épisodes pour vous tenir en haleine et n’avoir qu’une envie, savoir ce qu’il se passe dans l’épisode suivant, ce que devient Yuki, si Maruo va se faire choper en pleine infiltration… Mais pas trop pour ne pas comporter trop de longueurs qui n’amènent rien.

A noter également l’excellente team de policiers qui intervient régulièrement dans le drama. Citons Keiichi, fidèle compagnon de Maruo mais pas bon à grand chose bien que bourré de courage, Reiji qui ne pense à rien d’autre qu’à s’échapper pour aller rejoindre sa femme et son gosse ou encore Kozo le très respectable chef de la division spéciale. Mais vous en viendrez peut être à vous dire… que si notre police est comme celle-ci, nous sommes quand même relativement mal barrés !

 

Pour ceux qui ont suivi les chroniques drama hebdo précédentes, vous reconnaitrez (attention sur un seul épisode, c’est furtif !) Hiroki NARIMIYA dans le rôle d’un truand à la solde de Jinno. Je vous avais présenté Hiroki dans la chronique Bloody Monday où il occupe un rôle bien plus important mais toujours dans le rayon terroriste !

OGURI Shun (Arakawa Under the Bridge, Surely Someday, Hana yori dango ) dans le rôle de TAKAKURA So. Implacable, sévère, ne disposant pas de l’option humour intégrée, So est le parfait exemple du flic psychorigide. Formé aux méthodes américaines, il choque très souvent son coéquipier Maruo par ses méthodes violentes parfois un tantinet trop directes !
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas le bellâtre, sachez que Shun est l’une des Idoles les plus appréciées au Japon. Là où Shun passe les 3/4 des japonaises trépassent… (façon « kyaaaaaaaaaaaaaaaaaa »)

MIZUSHIMA Hiro (Zettai Kareshi SP, Beck the movie) interprète le décalé KUDO Maruo. Foncièrement gentil mais extrêmement maladroit, s’il y a une boulette à faire, faites lui confiance il la fera spontanément. Le personnage de Maruo apporte beaucoup d’humour, de fraîcheur et de décalage par rapport à celui de So foncièrement austère. La différence qui les sépare est sans nul doute l’un des points forts de ce drama.

YOSHITAKA Yuriko ( Love Shuffle, GANTZ) incarne Yuki. Yuki est mignonne, a un sourire d’ange mais elle est souvent très décorative ! On ne peut pas en attendre plus d’un personnage qui a perdu la mémoire. Beaucoup de choses tournent autour d’elle puisque l’on attend avec impatience qu’elle retrouve des bribes de mémoire. Mais là encore les scénaristes ont judicieusement dosé le mélange pour ne pas laisser la lassitude s’installer.
Je vous ai présenté Yuriko pour la première fois dans la chronique de la semaine dernière, Love Shuffle. Ceux qui auraient déjà vu ce drama, ou qui l’ont vu depuis (j’ai bien le droit d’espérer non…) seront dépaysés par ce personnage bien différent de celui qu’elle incarne dans Love Shuffle.

 
Reste du casting

Katsuji Ryo dans le rôle de Horikawa Keiichi / Azuma Mikihisa dans le rôle de Mashiko Reiji / Shiga Kotaro as Suzuki Mitsuo / Usuda Asami dans le rôle de Tanaka Maki / Tomosaka Rie dans le rôle de Nishioka Yuri / Mikami Kensei dans le rôle de Kaizaki Hiroto / Yazaki Hiroshi dans le rôle de Kamata Shigeo / Kawaguchi Haruna dans le rôle de Takakura Karin / Yoshimura Takuya dans le rôle de Nakatani Shota / Tanaka Yoshiko dans le rôle de Takakura Kyoko / Otsuka Nene dans le rôle de Maijima Misa / Miura Tomokazu dans le rôle de Otomo Kozo

Infos pratiques

Tokyo Dogs – 10 épisodes, diffusé au Japon en 2009

Infos +

Pour les fan de musique japonaise, jpop en l’occurrence, le générique de fin « Futatsu no Kuchibiru » est signé du très bon groupe EXILE.

NOTE MaXoE
4 / 5
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Si vous aimez le genre policier/thriller vous pouvez foncer les yeux fermés. C'est un drama bien réalisé où les moments forts ont autant la part belle que les scènes d'humour. Les 10 épisodes s'écoulent sans (trop de) fioritures et vous devriez sans mal être happés par l'intrigue sans vous en rendre compte.
ON A AIMÉ !
- Scénario sympathique sans pour autant révolutionner le genre
- L'équilibre entre l'humour et les moments forts
- Les acteurs
- Le format réduit qui permet d'avancer dans l'intrigue sans longueurs
ON A MOINS AIMÉ...
- La bande son... bof...
Tokyo Dogs
Support(s) : Drama

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