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La Reine des Neiges : un Disney plein de magie



Reine des Neiges Une

 

 

Reine des Neiges AfficheElsa et Anna sont les deux filles du Roi et de la Reine d’Arendelle. Depuis toujours, une belle complicité unit les deux fillettes qui passent leur temps à jouer ensemble dans les couloirs de leur palais. Ce que préfère Anna ? Voir sa sœur fabriquer de la neige à l’intérieur du château. Car oui, Elsa a un pouvoir de naissance. Celui de créer et contrôler un univers de neige et de glace tout autour d’elle.

Un jour, lors d’un de leurs jeux habituels, un accident survient. Elsa, sans le vouloir, blesse Anna avec son pouvoir. Grâce à l’intervention de trolls de la forêt, la fillette sera finalement sauvée. Par précaution toutefois, le Roi et la Reine d’Arendelle prennent la décision de lui effacer la mémoire afin qu’elle ne se souvienne pas de ces événements, ni du fait que sa sœur possède des pouvoirs magiques. Quant à Elsa, elle craint dorénavant tellement de faire du mal aux personnes qui l’entourent qu’elle décide de vivre recluse dans sa chambre, évitant tout contact avec le monde extérieur. Du jour au lendemain, la complicité des deux sœurs disparaît et Anna est dans l’incompréhension.

Les années passent et Elsa, qui est l’aînée des deux sœurs, s’apprête à accéder au trône. Elle va devoir réapparaître à la face du monde. Mais ses pouvoirs sont de moins en moins contrôlables et se révèlent à la moindre contrariété. Lors de la cérémonie de son couronnement, un événement va provoquer les pouvoirs d’Elsa de manière si puissante qu’ils vont plonger le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel.

Pensant ne provoquer que le malheur autour d’elle, elle s’enfuit. Anna, sa cadette, décide de partir à sa recherche.

Reine des Neiges Chateau

Voilà bien longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de voir un Disney au cinéma. Et le plaisir est d’autant plus grand quand le film est réussi. Ce qui est ici le cas. Bien sûr, il n’égale pas les grands classiques tels qu’Aladdin, Le Roi Lion ou encore Alice au Pays des Merveilles (mon préféré !), mais peut-être parce qu’une fois adulte, nous ne voyons plus cela du même œil.

En tout cas, le savoir des studios est toujours présent. Indéniablement. Comme toujours, il y a de la féerie dans leurs longs métrages, et La Reine des Neiges en déborde. L’univers est tout simplement magnifique, avec un travail splendide sur les images. Le graphisme est précis et soigné. Un graphisme que la 3D vient sublimer sans tomber dans l’excès. Elle est un petit plus agréable, mais son absence (si vous le voyez en 2D) n’enlèvera en rien à la beauté générale du spectacle.

Grâce à La Reine des Neiges, Disney renoue avec le monde du conte en adaptant (librement, il faut le dire) une histoire d’Andersen. Encore une fois, c’est une réussite qui prouve que cet univers lui va à ravir tant il est riche de merveilleux. Et c’est à ça que l’on pense quand on regarde un film des studios : au merveilleux.

Reine des Neiges Anna Olaf Tof

Une autre qualité des films Disney est bien sûr la présence d’un humour intelligent et débordant. Cet aspect se retrouve également dans La Reine des Neiges, notamment au travers de certains de ses personnages. Si le duo formé par Kristoff et son renne Sven est très drôle, les trolls hilarants, c’est le bonhomme de neige créé par Elsa – Olaf – qui remporte la palme. Il est à mourir de rire et ses gags raviront petits et grands. Anna aussi a sa part d’humour, que l’on retrouve dans une certaine maladresse – due à sa jeunesse – dont elle fait parfois preuve. A l’inverse, Elsa est un personnage plutôt calme et posé, sauf bien sûr lorsqu’elle sort de ses gonds et n’arrive plus à contrôler sa magie… On trouve enfin une figure de méchant, mais son influence est bien moindre que dans certains autres Disney où le personnage était pratiquement central. De même, il est bien moins effrayant.

Ce dernier long des studios est donc, dans l’ensemble, plutôt une bonne surprise. On regrette toutefois la présence de chansons un peu trop gnangnans (surtout sur le début) par rapport à ce que l’on a pu rencontrer dans d’autres de leurs films. Aucune des musiques n’est d’ailleurs vraiment marquante comme ont pu l’être Prince Ali ou Sous l’Océan (pour ne citer qu’elles). Mais ça n’est qu’un détail qui ne vient en rien noircir le tableau. Cette Reine des Neiges vaut le détour.

Film vu au cinéma Pathé Beaux-Arts de Besançon