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Brèves de Cannes – Lundi 14 mai 2018 : Netemo Sametemo, Blackkklansman, Lars von Trier & Jean-Paul Rappeneau
- J'ai l'annonce pour engager le nouveau projectionniste. - Oh c'est vrai. Trois sont morts déjà... Lisez-là moi. - Alors : Rech.proj.pr.proj.priv.self-def.dem.brut.poss.S'adr.à.l'hôt.Mart. - S'adr.à.l'hôt.Mart. et plus si affinités ! C’est plus humain !

En ce début de semaine, Cannes arrive à mi-parcours de son Festival et de sa compétition pour la Palme d’Or, Palme pour laquelle deux films concourent à nouveau aujourd’hui.

Le japonais Hamaguchi Ryūsuke, qui présente Netemo Sametemo, est un novice de la montée des marches – contrairement à son homologue Kore-Eda Hirokazu (dont il était question dans notre brève d’hier) – puisqu’il s’agit de sa première venue à Cannes. Propulsé directement en Sélection Officielle, son film porte sur la disparition du grand amour d’une jeune femme, qui deux ans plus tard se retrouve confronté au double parfait de cet amour perdu, avant de lui découvrir une toute autre personnalité.

Le film ne sera pas disponible en salles immédiatement, toutefois son film précédent, intitulé Senses et découpé en cinq parties, sort actuellement sur nos écrans.

Contrairement au cinéaste japonais, l’autre réalisateur du jour n’en est pas à sa première fois sur le tapis rouge. Et quel réalisateur puisqu’il s’agit de l’américain Spike Lee qui, après être venu à quatre reprises (dont deux en lice pour la Palme d’Or en 1989 et 1991), s’offre une nouvelle fois une place en compétition avec Blackkklansman. Cinéaste très engagé politiquement (et parfois assez extrême dans certains de ses propos), ses films sont souvent à son image. En témoigne le scénario de Blackkklansman qui relate l’histoire vraie de ce policier afro-américain – Ron Stallworth – ayant réussi à infiltrer le Ku Klux Klan afin de saborder l’organisation de l’intérieur. Avec au casting John David Washington (le fils de Denzel) et Adam Driver (également à l’affiche du film de clôture de ce Festival, le fameux Don Quixote de Terry Gilliam).

2018 marque vraiment l’année du renouveau pour le Festival de Cannes qui enterre la hache de guerre avec le cinéaste danois Lars von Trier, absent de la Croisette depuis 2011 pour sa présentation en compétition du sublime Melancholia. Déclaré persona non grata à cause de propos que beaucoup avaient considéré choquants, il n’était pas revenu depuis. Invité cette année, il présente hors-compétition The House That Jack Built, un thriller centré sur un tueur en série, et tourné de son point de vue, considérant ses actes comme une oeuvre d’art. Le casting est détonant, puisqu’il réunit Matt Dillon (dans le rôle du tueur), Uma Thurman, Bruno Ganz et Riley Keough.

Enfin si comme moi il y a des nostalgiques des grandes années de Gérard Depardieu, Cannes Classics projette aujourd’hui le splendide Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappenneau, qui avait permis à l’acteur de remporter le Prix d’Interprétation Masculine en 1990 lors de la sélection du film en compétition pour la Palme d’Or.

« C’est un roc ! … C’est un pic… C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »


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