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Brèves de Cannes – Mercredi 18 mai 2016 : La fille inconnue, Ma’ Rosa, Dragées au poivre, …



La fille inconnue Une

Cannes 2016 AfficheCannes, c’est un peu la résidence secondaire du Septième Art. C’est en tout cas celle des frères Dardenne, qui y ont en effet présenté six films en Sélection Officielle. Six films, et cinq primés. Prix d’Interprétation Masculine en 2002 pour Olivier Gourmet dans Le Fils. Prix du Scénario en 2008 pour Le Silence de Lorna. Grand Prix en 2011 pour Le Gamin au Vélo. Et deux Palmes d’Or, respectivement en 1999 et 2002 pour Rosetta (film pour lequel Émilie Dequenne est repartie avec Le Prix d’Interprétation Féminine) et L’Enfant. Seul Deux jours, une nuit (présenté en 2014) est reparti bredouille. Les réalisateurs belges reviennent cette année en compétition avec La fille inconnue. A l’affiche, deux grands habitués des cinéastes – Jérémie Renier et Olivier Gourmet – et une nouvelle : Adèle Haenel. Qui joue le rôle d’une jeune médecin généraliste confrontée à un drame. Celui de ne pas avoir ouvert à une jeune fille qui sonnait à l’heure de la fermeture de son cabinet. Jeune inconnue qui sera retrouvée morte le lendemain.

Face aux cinéastes belges, un philippin : Brillante Mendoza. Une sélection à la Quinzaine des Réalisateurs en 2007 pour John John. Une sélection dans la section Un Certain Regard en 2015 pour Taklub. Et deux sélections en compétition pour la Palme d’Or, en 2008 et 2009 avec Serbis et Kinatay (qui repart avec le Prix de la Mise en Scène). Pour sa troisième participation à la Sélection Officielle, le réalisateur présente Ma’ Rosa. Ma’ Rosa, c’est le surnom d’une épicière de Manille et qui, avec son mari, vend en plus des produits ordinaires de la méthamphétamine pour améliorer leur quotidien. Un jour, des policiers les arrêtent. Des policiers corrompus qui exigent une importante somme d’argent pour les relâcher.

Enfin, Cannes Classics vous donne l’occasion aujourd’hui de voir (ou revoir) Dragées au poivre du français Jacques Baratier. Un film au casting hallucinant (Guy Bedos, Jean-Paul Belmondo, Claude Brasseur, Anna Karina, Jean-Pierre Marielle, Simone Signoret, Roger Vadim, Georges Wilson, …) qui suit le parcours de Gérard et sa sœur Frédérique, entichée de cinéma-vérité et qui braque sur tout le monde et personne sa « caméra-stylo », mettant à mal tous les snobismes de l’époque.