Deux films primés cette semaine. Le premier, il y a moins d’une semaine par les César du Meilleur Scénario Original et de la Meilleure Actrice. Le second, il y a quelques mois par Le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes 2013.

5 mars 2014

9 mois ferme

Réalisation : Albert Dupontel

Scénario : Albert Dupontel

Casting : Sandrine Kiberlain, Albert Dupontel, Nicolas Marié, …

Genre : Comédie

Durée : 1h 22min

Sortie en salle : 13 octobre 2013

Synopsis officiel : Ariane Felder est enceinte ! C’est d’autant plus surprenant que c’est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que d’après les tests de paternité, le père de l’enfant n’est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression ! Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alors de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l’attend…

Critiques de la presse : Dupontel revient en très grande forme. Il nous offre ici une comédie époustouflante servie par des acteurs plein de justesse. Le burlesque est bien sûr au rendez-vous et on retrouve la patte Dupontel, avec son trait si particulier.

11 mars 2014

Inside Llewyn Davis

Réalisation : Joel et Ethan Coen

Scénario : Joel et Ethan Coen

Casting : Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake, Garrett Hedlund, John Goodman, Adam Driver, …

Genre : Drame

Durée : 1h 45min

Sortie en salle : 6 novembre 2013

Synopsis officiel : Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d’un jeune chanteur de folk dans l’univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu’un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu’il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l’aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n’importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu’à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d’où il vient.

Critiques de la presse : Un grand film sans concessions sur les affres d’un artiste sans carrière. Malgré cela, le portrait est drôle, et ce grâce aux dialogues irrésistibles et aux personnages improbables dont les frères Coen ont le secret. Oscar Isaac est magistral dans le rôle de ce musicien raté. Une mise en scène sublime pour ce merveilleux voyage musical et onirique.

Pour avoir vu ce film en salle à l’occasion du Festival Télérama (durant lequel une sélection de films ressortent et pour une somme tout à fait abordable, initiative suffisamment rare pour être saluée), je rejoins tout à fait l’avis de la presse pour dire qu’il s’agit d’un véritable petit bijou de réalisation. Il y a un vrai style chez les frères Coen – alternant comme à chaque fois humour, cynisme et belles émotions – et et rien qu’en cela, ils méritent d’être salués. Tout comme le choix du scénario qui ravira autant les fans de cette musique folk des années 60 (d’ailleurs, quel joli clin d’œil à Bob Dylan que cette dernière scène) que ceux qui, comme moi, n’y connaissent pas grand chose. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce film donne envie de découvrir cette musique.

Quant à l’interprétation, notamment celle d’Oscar Isaac (qui d’ailleurs prête sa voix aux chansons), elle y est magistrale. Malgré la présence plus qu’essentielle de ses partenaires (notamment une Carey Mulligan particulièrement drôle), le film c’est lui. Lui et son autre compagnon d’infortune – un chat – auquel on s’attache énormément. Enfin, peut-être juste moi en fait, je n’en sais rien…