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Comics en Vrac : Assassin’s Creed, Subject 4



Dans le cadre de notre focus Assassin’s Creed, nous vous proposons une chronique sur le premier comics à paraître en France sur la série. C’est la compilation de deux comics US : Assassin’s Creed The Fall et Assassin’s Creed The Chain.

 

Assassin’s Creed, Subject 4

Scénario : Karl Kerschl, Cameron Stewart 

Dessin : Karl Kerschl, Cameron Stewart 

Collection : Assassin’s Creed

Format : 180 pages,  couleur

Editeur : Les 2 Royaumes

ISBN : 978-2918771067

L’histoire : cette histoire met en scène Nikolaï et Daniel. Le premier est un assassin qui a vécu en Russie lors de la révolution bolchévique, le second est son descendant et il est le sujet 4 dans les mains d’Abstergo. Ben oui, on retrouve le schéma habituel de la série : un homme et son ancêtre, histoire de divaguer un peu dans les méandres du passé. Nikolaï cherche, de toutes ses forces, un artefact provenant de la première civilisation. Là encore ce n’est pas très original. Daniel est victime de visions, très réalistes. Il est tellement imprégné de ce passé qu’il n’a pas besoin de l’animus pour revivre la vie de Nikolaï. Là c’est déjà plus inattendu. Il est très vite repéré par la confrérie des assassins et on lui propose même de rencontrer le mentor, le grand chef des assassins. Pendant ce temps Nikolai a trouvé ce qu’il cherchait, mais à quel prix ? 

Notre Avis : on prend beaucoup de plaisir à retrouver nos assassins dans le contexte d’un comics. Comme le veut le genre, l’action est omniprésente et le rythme ne se dément jamais. Le dessin est aussi dans la ligne habituelle : les visages sont parfois à la limite de la caricature mais les décors et les éclairages sont magnifiques. Côté scénario, c’est le panard. Alors que la trame est délicatement posée en début d’album, les auteurs nous bernent comme des enfants de choeur. Les templiers sont, pour une fois, à la manoeuvre et c’est plutôt sympa. Mais ce n’est pas tout. Les personnages sont finement brossés ce qui les rend attachants. On apprécie notamment la période où Nikolaï forme son fils à l’art des assassins. On éprouve beaucoup de compassion pour un père qui souhaite laisser un héritage mais aussi pour un fils qui veut voir la fierté dans les yeux du géniteur, quel qu’en soit le prix. En bref, c’est un comics réussi qui est indispensable à tout amateur de la licence.    

Appréciation :  4