Un seul comics cette semaine. On retrouve notre ami chauve-souris pour un épisode qui cultive l’horreur. 

Batman Le Chevalier Noir T2, cycle de violence

Scénario : Hurwitz Gregg 

Dessin : Finch David

Collection : DC Renaissance

Format : couleurs, 160 pages

Editeur : Urban Comics

ISBN : 9782365773034

Web : http://www.urban-comics.com

L’histoire :  des enfants disparaissent, mystérieusement. Assez curieusement, ils réapparaissent un jour mais leur yeux sont vides, hagards, dénués de toute conscience. Il semblerait que leur cerveau ait décidé de se mettre en retrait suite à une trop grande frayeur. Derrière tout cela, on retrouve bien sûr notre ami l’épouvantail. Il a monté tout cela pour attirer le détective dans son filet démoniaque. Il veut jouer avec les peurs de Bruce. Derrière tout cela, il y a le trauma d’une enfance tourmentée …

Notre avis : dans le style de la collection renaissance, voilà que l’on nous propose de revisiter l’histoire de l’épouvantail. Il n’a jamais été aussi trash, aussi effrayant, aussi imprévisible. Il reproduit les schémas de son enfance avec une cruauté encore jamais atteinte. Le thème est bien entendu celui de l’enfance martyrisée mais aussi celui de la folie scientifique. Est-ce que la science doit aller jusqu’au bout, est-ce que la fin de la découverte justifie les moyens même ceux du sacrifice de la famille. On y sent aussi l’ombre de la conséquence de nos actes sur nos enfants. Batman arrive drapé dans une forme d’arrogance aussi. Il doit alors faire preuve d’humilité et entamer un voyage dans les méandres de ses pires frayeurs. 

On nous propose ainsi deux voyages en enfance et la qualité première de ce récit, c’est cette faculté à distiller la terreur page après page. On pourrait presque trouver des points communs entre les deux principaux protagonistes. On aime ça. 

Le trait est sombre, très sombre. Il va vous donner froid dans le dos, il colle donc parfaitement au récit.

Laissez-vous tenter par ce merveilleux voyage en enfer. 

Appréciation :