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Comics en Vrac : Grant Morrison présente Batman T1, l’Héritage Maudit



 

Cette semaine, retour sur un album publié il y a peu. C’est du batman et c’est plutôt bien !

 

Grant Morrison présente Batman T1, l’Héritage Maudit

Scénario : Grant Morrison

Dessin : Andy Kubert, J.H. Williams III

Collection : DC signatures

Format : 171 x 264 mm, 272 pages,  couleur

Editeur : Urban Comics

ISBN : 9782365770408

Web : http://www.urban-comics.com

Notre avis : pour ceux qui ne le saurait pas, Grant Morrison, est un des auteurs phare de notre ami Batman. Il a écrit de très nombreux épisodes dans le mensuel Batman outre-atlantique. Le ton est sombre, comme souvent dans Batman me direz-vous mais l’auteur semble encore plus aimer les ténèbres. Tout y est : un héros plus fort que jamais qui a quasiment éradiqué toute menace de Gotham, une Talia démoniaque, un Damian ambigu. Il y en a pour tous les goûts ! La première partie du tome s’attarde sur les 3 fantômes. Il s’agit de 3 Batmen de contrebande (des inconnus utilisent cette couverture pour effectuer quelque méfaits) qui hantent notre Barry. Cela nous emmène sur plusieurs années, si bien que le 3ème fantôme ne sera éliminé que par Damian alors devenu le nouveau chevalier noir. L’histoire est rondement menée et notre ami y dévoile un côté obscur déroutant. Andy Kubert nous sert un dessin en adéquation avec la situation, les traits sont fouillés et la noirceur transpire à chaque page. 

Le deuxième récit nous emmène du côté du club des héros. Vous savez cette équipe de super-héros créée par John Mayhem, un milliardaire en manque de sensations. Comme Batman, aucun n’a de super pouvoirs et il faut bien dire qu’il s’agit de héros de seconde zone, c’est pourquoi Barry avait quitté rapidement la formation. En tout cas, l’équipe a été convoquée sur l’île du milliardaire sans aucune explication de sa part. S’en suit une série de meurtres mystérieux et un mystérieux méchant qui tire des ficelles qui ressemblent à s’y méprendre à celle des dix petits nègres. Malgré cela, le récit est plutôt sympa et le dessin tape un peu dans le old school histoire de coller à cette équipe désuète.

Enfin, le volume se finit sur une nouvelle de Grant qui relate un plan machiavélique du Joker visant à se débarrasser de tous ses complices. L’histoire se lit bien mais les illustrations qui l’accompagnent nous font l’effet d’une douche froide. C’est impersonnel, lisse, bizarre.

Grant Morrison est un grand auteur de comics et il le prouve encore.  

Appréciation : 4