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La BD du jour, carnet de voyage… les chroniques du 1er au 10 avril 2012 (1ère partie)



Même en vacances nous ne saurions manquer à nos devoirs et occulter les parutions récentes qui  alimentent nos lectures. Au coin d’une terrasse, désaltérant à proximité, nous avons pris le temps de rédiger quelques lignes et nous vous offrons donc les présentations de la petite dizaine d’albums qui nous ont marqués… Et nous commencerons par un petit pavé, Saison brune de Philippe Squarzoni, un véritable plaidoyer pour préserver notre planète des dangers qui la guette… si cela est encore possible…

Dimanche 1er avril 2012 – Saison brune de Philippe Squarzoni

En cette période pré-électorale les questions écologiques reviennent sur le devant de la scène. Pas forcément par adhésion, car, comme le dit l’auteur de Saison brune, le système politique actuel des sociétés occidentales est basé sur la consommation de masse qui serait la seule capable d’assurer la croissance économique bénéfique pour chacun de nous. Dans un tel schéma, les questions écologiques n’ont pas droit de cité car elles interrogent le monde sur des dangers encore peu visibles et à l’ampleur incertaine. Oui il y a sûrement des effets néfastes dus à l’effet de serre, oui le danger de la montée des eaux posera des problèmes à moyen ou long terme, oui les dérèglements climatiques qui engendrent des situations catastrophiques telles celle de Katrina, le cyclone qui a dévasté la Nouvelle-Orléans, peuvent resurgir à tout moment, oui… mais pourquoi devrions-nous faire des efforts, nous sociétés occidentales, pour changer nos modes de vie en raison de postulats jugés défaitistes et reposant uniquement sur les cris d’alarme de quelques instituts « gauchistes » peu préoccupés par notre santé économique ? Pourquoi changer notre confort de vie, gagné en faisant confiance au développement des grandes industries et manufactures de nos pays, pour nous préoccuper de questions somme toute alarmantes mais dont on pourra toujours se soucier plus tard lorsqu’elles seront devenues plus prégnantes ?

Lorsque Philippe Squarzoni s’attaque à la rédaction de son sujet sur la crise climatique il a encore peu conscience qu’il va entrer dans un domaine tout à la fois passionnant et d’une telle ampleur. Il lui faudra six ans avant de sortir le présent album construit sous forme d’essai documenté incluant une prise de conscience personnelle. Dire que les recherches qu’il a menées au cours de ces années ont conduit son auteur à repenser sa façon de vivre, de penser et d’envisager l’avenir n’est en rien exagéré. Squarzoni a conscience que le combat est loin d’être gagné, qu’il faudra plusieurs générations avant que les mentalités et nos façons de vivre ne changent. Pour autant son ouvrage prend date. Alarmiste sur bien des aspects, il ose encore croire à une possible prise de conscience  de nos dirigeants qui, pour l’instant, il faut le dire, bradent les conférences internationales sur le climat et la santé de notre planète.

Concrètement cet essai graphique plutôt costaud (480 pages) se divise en six parties distinctes, les deux premières abordent les aspects techniques du réchauffement, notamment à partir d’analyses du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), les deux suivants sont consacrés plus concrètement aux conséquences du dérèglement climatique ainsi qu’à la prise de conscience de l’auteur et de sa compagne sur ce phénomène, les deux derniers se construisent autour d’esquisses de solutions ou de perspectives pour enrailler le phénomène, le contenir ou tout du moins minimiser les conséquences les plus dramatiques pour nous et pour ceux qui nous entourent. Chacune de ces parties est ouverte par des réflexions de l’auteur sur la manière de commencer une œuvre (trois premières sections) ou de la finir (trois dernières sections).

Cet ouvrage très documenté, qui fait intervenir nombre de spécialistes du sujet (climatologues, journalistes, économistes, physiciens…) mérite notre attention car il pose non seulement des questions de fonds mais sait aussi se rendre accessible par le parallèle concret qu’il opère avec nos propres vies. Nous assimilons au travers de la trajectoire de l’auteur tout le chemin qui reste à faire pour sensibiliser les personnes qui nous entourent. Chaque geste, chaque choix que nous faisons, même le plus anodin, agit sur le devenir de la planète et prendre conscience ne serait-ce que de cela doit nous permettre de changer nos habitudes et d’amorcer une réflexion individuelle, puis collective, sur notre responsabilité à tous. Même si nous fonçons droit sur un mur, même si tout semble déjà joué, pourrons-nous être en paix avec nos consciences si nous ne faisons rien ?

Philippe Squarzoni – Saison brune – Delcourt – 2012 – 27, 95 euros

 

Lundi 2 avril 2012 – Troie T1 de Jarry & Campanella Ardisha

J’avoue avoir toujours été fasciné par la mythologie grecque. Aussi lorsque l’opportunité de découvrir la nouvelle série Troie de Jarry s’est présentée, je n’ai pas résisté très longtemps pour dévorer son premier volet…

La couverture de Troie ne laisse pas planer le doute. Il sera question dans cet album de certains conflits de l’antiquité, d’histoire, de mythologie, de légendes aussi attachées à une époque qui nous fascine tous par la richesse qu’elle développait dans la plupart des domaines, de l’art, de la philosophie, de la politique et des institutions. Sur la couverture donc, un guerrier casqué au regard déterminé semble scruter l’inconnu trouble qui prend place devant lui. Juste au dessus sous forme de panorama se développe une scène de bataille. Des guerriers lance en main défient des soldats semble-t-il mieux armés. Un rouge lourd et diffus s’échappe de corps meurtris et symbolise la force et le choc de l’affrontement. Aucun doute sur les desseins de cette nouvelle série de Jarry, conflits, lutte de pouvoir et choc de culture fonderont la trame principale de Troie.

L’immersion dans l’antiquité grecque se fait de façon quasi instantanée. La déesse Hécate rend visite à la Pythie, prêtresse de l’oracle du sanctuaire de Delphes. Un dialogue s’instaure entre les deux femmes. En jeu : l’avenir du monde. Car Zeus se doit enfin d’affronter son père Cronos qu’il a chassé de l’Olympe. Cet affrontement aura bien des effets collatéraux et la cité de Troie semble s’imposer comme le lieu où tout se jouera. Achille, roi de Phthie, se résout quant à lui à affronter Agamemnon, roi de Mycènes, qui souhaite établir une mainmise sur l’Egée. La mort de Tyndare risque cependant de tout remettre en cause, ce que ne peut concevoir Achille. A l’Est l’empire hittite se trouve dévasté par un mal étrange, une nuée de cendre noire qui cause la mort sur son passage et semble ne pouvoir être contenue. Autant d’ingrédients qui jettent le trouble sur un monde qui se cherche une légitimité et une stabilité.

Le scénario très documenté de Jarry joue avec la mythologie grecque qui sert de noyau dur à ce récit particulièrement bien rythmé. Les enjeux sont posés, les personnages, dont Achille, s’étoffent au fil des pages. Le suspense lui-aussi s’épaissit et laisse déjà l’envie de parcourir la suite de cette série…

Jarry & Campanella Ardisha – Troie T1 – Soleil – 2012 – 13, 95 euros      

 

Mardi 3 avril 2012 – Les bêtes de Black city de Rastrelli & Nuti

Erotisme et western. Tels sont les ingrédients qui nourrissent Les bêtes de Black City, le récit proposé par Rastrelli et Nuti. Teintes ocres, dialogues à couper au couteau et scènes tout à la fois crues et d’un réel esthétisme se mêlent ici pour offrir un album d’un genre nouveau. Décortiquons ce récit à ne pas placer entre toutes les mains…

Black City, petite ville perdue au milieu de nulle part nous dit-on dès la deuxième planche de cet album sulfureux. Sa seule raison d’être est de servir de centre de recrutement d’hommes frais pour l’armée nordiste. Le décor est posé. Qui dit passage de soldats, dit aussi saloons pour étancher la soif des quelques aventureux hésitant encore à rejoindre les rangs de l’armée pour fuir leur destin misérable. Pourquoi vivre de rien quand un projet peut nous réunir ? Bon faut avouer quand même que la fibre patriotique ne semble pas la valeur première de ses assoiffés de whisky… mais que faire d’autre ? Avant de partir (son de trompette) sous les drapeaux pour servir la juste cause, les néo-soldats auront aussi besoin d’un réconfortant, je veux dire par là d’une bonne soirée entre les mains expertes de filles de joies prêtes à (absolument) tout pour assouvir les pulsions les plus débridées de ses affamés de chair fraîche. Black city grouille donc de maisons closes, de bordels si vous préférez. Et le plus select d’entre eux, celui où les filles font la réputation de la région, si ce n’est de l’état, se trouve être La Maison Deveraux (un nom français pour le best of de la maison de passes, l’honneur est sauf !). Parmi les filles de cet établissement, le triangle d’or, ce qui se fait de mieux en la matière, j’ai nommé : Les anges de Black city, avec Jodie, qui, dit-on, descend tout droit d’une riche lignée new-yorkaise, Enna, une irlandaise, terrible lorsqu’elle prend place à une table de poker et Eloïse, l’ange à la voix cristalline. Ces trois déesses des sens redoublent de talent pour satisfaire tous les appétits de leurs clients et leur corps de rêve, toujours prêt à relever les défis des imaginations les plus fertiles, devient l’instrument d’une descente sans fin dans les vices de la luxure. Mais aussi belles, aussi surprenantes et aussi rares qu’elles peuvent être, ces trois catins sont étroitement liées à la maison pour laquelle elles travaillent et même si leurs mains expertes et leur sens du vice font merveilles et attirent les clients, les trois belles commencent à sentir le vent tourner. Une réputation se construit dans le temps, et le temps n’est pas l’ami du corps qui se flétrit, au tintement du carillon qui sonne les heures, les jours, les années…  Lorsque l’opportunité, offerte par le nouveau fiancé d’Enna, se présente de bouleverser cet état des choses, les trois nymphes n’hésitent pas longtemps. Il leur faudra juste jouer leur rôle, avec peut-être plus d’ardeur qu’à l’accoutumée – quoique les trois catins aiment les jeux de l’amour – afin d’occuper les soldats qui transportent par diligence la paye de l’armée. Pendant ce temps le fiancé et quelques amis se chargeront de délester la diligence… Un beau butin à se partager et fini les galères ! Mais tout ne se passe pas comme prévu le jour où les soldats arrivent et les filles seront marquées jusque dans leur chair. Enna, Jodie et Eloïse vont alors prouver qu’elles ne sont pas filles à se laisser faire. Leur vengeance sera terrible et les trois anges de Black city deviendront Les bêtes du même patelin.

Avec ce scénario particulièrement dense, Rastrelli arrive à nous plonger dans un véritable Western à suspense où le combat se joue dans un huis-clos maitrisé de bout en bout. La tension palpable se densifie au fil des planches, soutenue par le dessin tout à la fois réaliste et plongé dans une moiteur et une chaleur qui se lit au travers des couleurs et des climats développés par Nuti. L’érotisme devient entre les mains de ces deux auteurs un art à part entière sublimé et d’un esthétisme rare. Les phallus trouvent les chemins les plus divers pour assouvir les pulsions parfois sauvages de leurs propriétaires. Les trois anges de Black city excellent dans l’art de satisfaire le client et leurs atouts ne sauraient se résumer à leur corps parfaits, car, et là réside le danger pour ceux qui les ont sous-estimées, les filles possèdent aussi une tête et un sang froid détonnant. Un album qui crée véritablement un genre, loin de certains clichés faciles. Hautement recommandé !

Rastrelli & Nuti – Les bêtes de Black city – Tabou BD – 2011 – 15 euros

 

Mercredi 4 avril 2012 – 20 ans ferme de Sylvain Ricard & Nicoby

La BD prouve depuis quelques temps déjà qu’elle peut s’attaquer à des sujets « difficiles », en proposant un regard neuf sur des thématiques qui méritent parfois toute notre attention. Que ce soit Philippe Squarzoni avec son Saison brune, présenté plus haut, Sylvain Ricard, avec son étude sur l’euthanasie ou encore Will Argunas avec Bleu(s), Josh Neufeld et son bouleversant, A.D. La Nouvelle-Orléans après le déluge, sur le drame qui frappa la cité du jazz, ou enfin, sans être limitatif mais en nous basant sur nos chroniques récentes, le récit de Mana Neyestani, Une métamorphose iranienne, qui aborde la plongée dans les prisons de son pays d’un auteur de BD. Et justement de prison il en est question dans le nouvel album de Sylvain Ricard, 20 ans ferme. Cette descente dans l’univers carcéral en France sonne comme un triste bilan des politiques successives depuis un certain temps déjà en matière de respect et de dignité des personnes incarcérées. Des détenus qui ne sont que le reflet d’une société qui atteint ses limites sur de nombreux points que nous allons développer ici…

La vie dans les prisons ne s’apparente pas, comme le dit un surveillant de cellule dans 20 ans ferme, au Club Med. Bien au contraire. Alors que la France reste l’un des pays les plus pointé du doigt par Amnesty International pour les conditions de vie et de respect des droits de l’homme en prison, rien n’est fait pour amorcer un souffle de changement. La répression et l’incarcération restent les deux seules armes des instances qui nous dirigent. Aucune chance dans un tel contexte que le prisonnier se réinsère et ne soit tout simplement plus un danger pour la société dans laquelle il vit. Cela induit de fait que la seconde chance n’existe pas. Marqué à vif par une première détention l’ex-prisonnier a toutes les chances de réintégrer la prison. Cuisant échec d’une société à bout de souffle qui ne comprend ni ne maitrise tous les enjeux de ce problème de fond.

Nous sommes en 1985. Milan participe à un braquage qui tourne mal. Il assume ses actes et prend la responsabilité de l’intégralité de ce délit. Placé en détention il découvrira très vite que le système en vigueur dans les prisons vise à la négation de l’être humain. Le statut du prisonnier s’apparente, dès qu’il franchit les grilles de sa cellule, à celui de banni de façon presque irrémédiable. Entassement dans des cellules par lits superposés de trois, réprimandes et humiliations de la part des gardiens, violation de l’intimité jusque dans les douches (ou par l’utilisation de l’œilleton pour la surveillance de nuit), fouilles à corps pratiquées pas forcément à bon escient et qui frisent parfois l’abus de pouvoir, réveils matinaux brutaux par sondage aux barreaux et jusqu’aux incohérences du système de rééducation par l’instruction qui autorise les détenus à suivre des formations diplomantes mais ne leur permet pas de mettre en pratique l’apprentissage théorique, tout concours à limiter l’efficacité de l’après-détention. Car le but d’un séjour en prison n’est pas uniquement de rendre la société plus sûre par le simple parquage d’individus ayant « déviés » du droit chemin mais aussi et surtout d’éviter qu’une fois dehors ils replongent. Essayer de limiter la récidive c’est aussi permettre à la société de dépasser ses peurs et ses angoisses. Milan prend très vite conscience de cet état de fait et va essayer de faire bouger les choses. Devant le mur qui se présente à lui, la rébellion s’imposera peu à peu. Mais il ne s’agit pas d’une rébellion stérile dans le seul but de provoquer ou de détruire, le jeune homme pointe du doigt les failles d’un système et propose des pistes d’amélioration. Meneur des mouvements de contestation il passera de longues périodes en cellule d’isolement. Il sera aussi déplacé à de nombreuses reprises privant sa compagne de visites potentielles, ces visites qui sonnent souvent comme des bouffées d’oxygène et demeurent les seuls rapports du détenu avec le monde extérieur. Comment mieux réussir une réinsertion qu’en permettant aux personnes incarcérées de réapprendre à aimer la vie et ce qui se passe au dehors ? Car bien souvent les raisons d’une « incartade » s’expliquent par tous ces manques qui noircissent toujours plus la vie des hommes : pas d’emploi, pas de perspectives d’évolution, pas de possibilité de développer un projet personnel et de s’affirmer. La société rappelle à ces oubliés du système qu’ils en font toujours partis lorsqu’il est déjà trop tard. Milan deviendra inévitablement la tête de turc du milieu carcéral car il essaye de faire bouger les choses. Sa vie en prison se durcira mais qu’importe, car même dans les pires moments, proposer, construire pour le futur des détenus lui permet de garder un contact avec le monde réel.

Avec cet ouvrage choc, véritablement éclairant sur l’univers carcéral, Sylvain Ricard, qui a mené son enquête en collaboration avec un ancien détenu et l’association Ban Public, loin de contester les peines ou les sanctions judiciaires, décortique avec un luxe de détails ce qui cloche dans l’administration des prisons au quotidien, dans les rapports détenus/personnels et pointe les problèmes de fond d’un système qui multiplie les incohérences. La grande force de cet album réside aussi dans le fait que les auteurs arrivent à faire la part des choses dans cet épineux problème. Pas de généralisation, pas de facilité mais une étude sérieuse écrite pour faire avancer les choses. Au final cet album pose des questions, offre des pistes de travail et informe le public sur l’avenir des prisons, les rapports du détenu avec l’administration pénitentiaire et les possibles réinsertions. Essentiel.

Sylvain Ricard & Nicoby – 20 ans ferme – Futuropolis – 2012 – 17 euros

 

Jeudi 5 avril 2012 – Camomille et les chevaux de Lili Mesange & Turconi

Souvenez-vous de vos tendres années, lorsqu’encore enfant vous alliez vous inscrire à une activité parascolaire, sportive ou artistique… L’histoire de Camomille c’est celle-là à faire découvrir aux plus jeunes !

Camomille jeune fille de 10 ans tout rond cherche, comme toutes ses amies de son âge, à faire une activité sportive qui l’occupe lorsqu’elle n’est pas à l’école. Elle habite près d’un centre équestre et son père lui suggère d’aller voir ce qui s’y passe pour lui donner la « fibre ». A vrai dire le premier contact n’est pas très concluant. Les adhérents qu’elle aperçoit au bord de la piste ne paraissent pas des plus enthousiastes. Camomille s’essaye donc à d’autres activités (basket, poterie…) Mais aucune ne convient à la jeune fille qui garde en tête son attrait pour le milieu équestre et les chevaux. Le déclic aura lieu par hasard. Un jour où elle revient observer les adhérents du club hippique, elle tombe sur une scène cocasse au cours de laquelle Océan, un superbe cheval à la robe souris, en fait voir de toutes les couleurs à un certain Vincent Bertheau. Ce dernier excédé jette sa carte de membre que s’empresse de ramasser l’étalon qui la tend à Camomille. Un message clair pour celle qui hésitait encore. Elle fera ses classes au sein du club équestre. Les débuts sont hésitants. Elle qui croyait pouvoir monter Océan, se verra dirigée vers Pompon, un formidable poney grincheux dont la particularité est de mordre les pieds de ceux qui s’approchent trop près de lui. L’apprentissage suivra son cours et Camomille découvrira de nouvelles amies, le personnel du centre et les coutumes en vigueur.

À noter que l’album possède un réel intérêt pédagogique puisque certaines planches sont dédiées aux explications diverses (robes du cheval, parties de son anatomie…). Un album destiné aux jeunes lecteurs qui leur donnera sans aucun doute l’envie de s’adonner à cette activité prenante qu’est l’équitation. À découvrir et faire découvrir !

Lili Mesange & Turconi – Camomille et les chevaux T1 – Hugo et Cie – 2012 – 10,45 euros.