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Mass Effect Revelation : efficace et plaisant

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Mass Effect Revelation

Auteur :  Karpyshyn Drew

Format : poche

Nombre de pages : 352

Editeur : Milady

Date de sortie : 17 février 2012

Notre avis : Dans le cadre de notre focus Mass Effect nous nous sommes penché sur le premier volume des romans parus chez Milady.  

L’action de déroule 9 ans après la découverte de la technologie Prothéenne sur Mars. L’Humanité a fait son bonhomme de chemin dans la galaxie et cela non sans heurts. Ainsi, la guerre du premier contact avec les Turiens a laissé quelques traces visibles dans les coeurs des deux races. On peut dire qu’ils ne s’aiment pas beaucoup. Mais petit à petit, l’Humanité se fait une place au sein de ce magnifique melting pot spatial. Le pitch de départ du roman part sur l’attaque de la base terrienne de la planète Sidon. Des mercenaires se sont attaqués à la base en question et, curieusement, ont fait exploser l’intégralité du complexe. Dans cette galaxie de sauvages l’affaire pourrait ne pas éveiller de soupçons si la base en question ne recélait pas des recherches interdites par la communauté galactique, si un ingénieur de la base n’avait pas disparu un jour avant l’attaque et si l’organisation criminelle des soleils bleus n’était pas sur le qui-vive un peu partout. L’action est alors menée tambour-battant sur fond de chasse à l’homme, en l’occurence l’ingénieur Kahlee Sanders (bien connue des fans du jeu). L’alliance terrienne la cherche et le commanditaire de l’attentat de la base la cherche. Drew Karpyshyn (rappelons qu’il est le scénariste du jeu vidéo) est à la plume et cela se sent. Les alliances, les complots, les trahisons vont bon train et cela nous plaît. Les personnages sont attachants et plus complexes qu’il n’y paraît. Et puis l’univers est attachant, il est complet, les races ont leur propre patte et la géopolitique de l’ensemble est passionnante. 

Du côté du style, on n’atteint pas non plus des sommets de littérature mais le style est enlevé et direct. On ne tombe pas non plus dans l’écueil d’un roman de gare. Non, un juste milieu plaisant à l’oeil et au cerveau. 

Au final, voici un roman qui complètera idéalement l’histoire du jeu vidéo et qui est totalement cohérent avec l’univers Mass Effect. Fans de space opera, foncez !

Appréciation : 5   


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