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La Playlist Spéciale IA : la musique sans l’être humain ?



Une Playlist un peu spéciale. Nous nous sommes penché sur le lien qui peut exister entre l’IA et la musique. Ce dossier n’est pas exhaustif mais il donne quelques pistes.

En 1957, nous avons eu la première composition faite par une IA, Illiac. La composition, Illiac Suite,  est habile pour l’époque mais demande encore à être améliorée.

 

Commençons avec Musenet. Conçue par OpenAI, une entreprise dédiée à la recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle. Musenet se base sur des artistes et des genres divers. Attention, l’IA ne « comprend » pas la musique véritablement (mais peut-on la comprendre ?), elle sait juste reproduire des schémas connus pour tel ou tel type de musique ou tel ou tel type d’artiste. Sur le terrain de l’inspiration, difficile d’en dire plus, surtout qu’il faudrait encore définir ce que c’est ! Tous les détails du projet sont .

 

Oui l’inspiration, le sens inné de l’artiste et sa vision critique de la société, l’IA peut difficilement les reproduire. On dit souvent que l’artiste communique selon son humeur, selon son passé, selon tout ce qui l’a construit. Tout cela est compliqué à mettre dans une IA et surtout à quoi cela servirait-il ? La magie de l’art c’est bien la naissance spontanée d’une œuvre, qu’elle plaise ou non au plus grand nombre. Par contre l’IA est capable de comprendre les règles formelles de la création de la musique et donc d’imiter tel ou tel artiste.

Ainsi il y a TravisBott, une création calquée sur le rappeur américain Travis Scott. C’est assez bluffant.

 

Justement, du côté de l’inspiration, Spotify a développé, via sa division recherche, une IA capable de composer et de faire preuve d’originalité. Selon eux en tout cas. Voilà ce que cela donne. Pas si mal. Il faut dire que Flow Machines (c’est son nom) laisse beaucoup de place à l’artiste, c’est une IA faite pour être un assistant surtout.

 

Ce ne sont que trois exemples parmi d’autres. Il y a ainsi le projet Magenta de Google, qui propose une vue plus large que celle de la musique.

Tous ces projets doivent rester au service des artistes, pour les aider à aller plus loin. L’usage abusif d’une IA pour produire des hits tendrait à niveler la musique (vers le bas) et peut-être que les musiques en question ne rencontreraient pas le succès escompté, puisqu’il y a bien une chose difficilement prévisible, c’est le comportement du public !