MaXoE > RAMA > Dossiers > Musique > MaXoE Festival 2017 : La Sélection Musique – Partie 1

MaXoE Festival 2017 : La Sélection Musique – Partie 1
Le plaisir des oreilles

Le festival est lancé. Voici la sélection musique et il y en a pour tous les goûts. 

Alors oui la musique ne devrait pas être rangée dans des tiroirs mais il a bien fallu créer quelques petites catégories. 

 

Pop/Rock

Many Years – Beautiful Badness

Extrait de notre chronique : « Les artistes nous livrent une musique simple mais empreinte d’une âme véritable. Ici point d’artifices, point de recettes toutes faites, les voix, les instruments et l’introspection. Goodbye donne des frissons. La mélodie est tout simplement hallucinante de profondeur, de persuasion. Une voix, un piano, des cordes effacées et le tour est joué. C’est assez incroyable. Les quatre titres sont tous au même niveau. Un seul défaut à cet EP, c’est le fait que ce ne soit pas un LP ! « 

 

Red Earth And Pouring Rain – Bear’s Den

Extrait de notre chronique : « C’est finement écrit, très finement. Chaque chanson est soignée à l’extrême. Emeralds alterne un couplet retenu, on pense là à Chris Isaak, et un refrain enlevé, inspiré. On passe sans transition à Dew On The Vine. Et là le piège s’est refermé. La mélodie est diabolique, le phrasé vous scotche à l’enceinte, un tube en puissance. Mais ce genre de tube-soupe qu’on nous sert sur les ondes, non, un tube de luxe, un tube qui met la musique élaborée en avant. New Jerusalem enfonce le clou. Le picking de la guitare, la basse discrète et toujours cette voix retenue, mesurée. Allez hop, vous allez acheter cet album et puis c’est tout ! « 

 

Practice – The Clang Group

Extrait de notre chronique : « On a particulièrement aimé Had A Nice Night. Ca commence par un refrain accrocheur et puis là le sax vient montrer de quoi il est capable, juché sur une rythmique hypnotisante. Fermez les yeux ! La musique peut surprendre, on le savait déjà mais là on a un vrai tour de force. Un ovni musical à découvrir si vous n’avez pas peur de sortir des sentiers battus. « 

 

 

Live At Montreux 1991 – Toto

Extrait de notre chronique : « Certes on pourrait dire qu’il n’y a pas assez de morceaux, huit seulement pour 60 minutes, mais on a du mal à leur en vouloir car ces huit morceaux valent de l’or. Du rock, intense, jouissif, sans concessions et une performance live ciselée. A noter que nous avons aussi essayé le blu ray et c’est encore mieux en images, surtout avec un transfert image des plus réussis. Allez hop dans les coups de coeur. »

 

Plates Coutures – Matmatah

Extrait de notre chronique : « Le monde va mal et le groupe le dit avec une belle justesse. Marée Haute tire à boulet rouge sur la compromission de nos élus et c’est fait de manière élégante. On pourrait égrener les pistes une à une mais cela ne sert à rien. Cet album est une véritable réussite. Le retour se fait en force, la musique est mûre, les paroles sont implacables, le rock est vivant ! « 

 

 

Different Days – The Charlatans

Extrait de notre chronique : « Ce qui est appréciable aussi sur la galette, c’est cette recherche constante de l’harmonie des voix. There Will Be Chances est un exemple parfait de ce travail. Ecoutez aussi Spinning Out, une piste lente, en introspection. Les instruments se font velours, les notes sont effleurées et la mélodie est redoutable. Le résultat ? Une galette terriblement réussie avec une pop premium mariant les genres et servie par une réalisation bluffante.  « 

 

Infinite – Deep Purple

Extrait de notre chronique : « Première piste, premières secondes. Des claviers lourds, tapant dans les basses et des voix ténébreuses. Puis tout d’un coup le coup de massue Deep Purple : l’entrée de la batterie et de la basse. Ces deux là continuent de nous servir un groove incroyable. Ils sont tous en forme d’ailleurs. Ian Gillan en est le flagrant exemple, il a toute sa voix, cette véritable empreinte du groupe. Les deux solistes, Don Airey aux claviers et Steve Morse aux guitares, s’en donnent aussi à coeur joie. Du côté des constructions des morceaux, c’est toujours aussi riche, aussi alambiqué. Mais tout cela se fait au service de la mélodie. « 

 

Like An Arrow – Blackberry Smoke

Extrait de notre chronique : « Mais quel que soit le genre adopté, on apprécie le travail des mélodies et celui opéré sur chacune des pistes. Ce sont des orfèvres, à n’en pas douter. La voix de Charlie Starr nous atteint toujours autant aussi. Voilà pas grand chose à dire, à part cet éclectisme des genres qui pourrait en dérouter certains mais personne ne peut nier la qualité de cet album. « 

 

 

Jazz/World/Soul/Blues

 

10 ans de Live ! – Ibrahim Maalouf

Extrait de notre chronique : « Cette compilation de morceaux live commence avec le morceau éponyme. C’est puissant, vraiment. Une sorte de mélange de jazz et de rock dans la façon d’être un rouleau compresseur. Nomade Slang n’est pas en reste avec un jazz moderne, teinté d’une multitude d’influences et servi, évidemment, par la finesse de la trompette d’Ibrahim. Mais l’artiste sait aussi construire des moments plus intimistes simplement basés sur des cordes discrètes et des notes de trompette suspendues, éthérées, hypnotiques. « 

 

Free – Guillaume Perret

Extrait de notre chronique : « Encore un explorateur. Décidément la scène jazz nous renvoie des choses incroyables en ce moment. Après Ibrahim Maalouf, après Pierre Bertrand et Samy Thiébault, voici venir Guillaume Perret qui a d’ailleurs déjà assuré la première partie d’Ibrahim Maalouf. Il nous livre ici un album plein de disparités, d’aspérités, autant d’accroches pour les oreilles. Il dit lui-même qu’il a souhaité le vivre comme une musique de film, riche de nombreux paysages et de fréquents rebondissements. »

 

WAXX UP – Eric Legnini

Extrait de notre chronique : « On pourrait vous parler de chaque morceau comme ce truc de malade qu’est Black Samouraï. La basse fait groover comme jamais et les cuivres nous servent des pêches bien senties. Bref, c’est du grand art, le jazz exploré par de multiples pistes, par une volonté d’innover, d’aller chercher autre chose. Et puis il s’est plutôt bien entouré : Yael Naim, Ibrahim Maalouf, Mathieu Boogaerts, Hugh Coltman, Charles X, Natalie Williams ou encore Michelle Willis.. Nous on adore ! « 

 

Trans Extended – Macha Gharibian

Extrait de notre chronique : « Première piste, première claque. C’est beau très beau. C’est différent aussi. C’est son deuxième album et le premier avait déjà surpris les mélomanes. L’artiste nous propose un jazz tour à tour mesuré et sauvage, discret et intrusif. La galette est ainsi bourrée de surprises en tout genre, on y emprunte des voies différentes, des chemins tortueux, juchés sur la voix incroyable de la chanteuse. Ce jazz est brutal parfois, fait de montées fiévreuses, sans construction apparente, simplement dans l’énergie, dans l’aspect spontané. « 

 

Ripcord – Volunteered Slaves

Extrait de notre chronique : « Pfiou. Encore une claque musicale. Voilà un collectif qui aime le mélange des genres. Le Jazz prédomine mais les influences sont plurielles. La World s’invite à la danse, en arrière plan, juste pour donner du sel à l’ensemble. C’est particulièrement évident sur Osun, morceau qui se paie même le luxe de nous proposer une ligne de basse flirtant avec la Bass Music, comme sur God Only Knows d’ailleurs. Passons à Jonathan’s Back. Là on tape dans le dur. Une ligne de batterie syncopée à outrance, un saxophone qui se sent des ailes, un piano qui joue les solistes et des choeurs tout en harmonie. On est carrément dans le jazz électro et l’acid jazz. « 

 

Ostende Bossa – Didier Sustrac

Extrait de notre chronique : « Tout en douceur. La douceur des notes effleurées, à peine évoquées. Le groove aussi. Celui du mélange du Jazz et de la Bossa. Didier Sustrac nous revient avec une très jolie galette. Il n’est pas venu seul. Camila Costa l’accompagne sur Rua Madureira (adapté de Nino Ferrer) et Philippe Barouh, disparu récemment, le suit sur Samba Saravah. Mais le duo le plus émouvant, c’est probablement celui de Moussaillon avec David Linx. Du côté des instruments, on aime beaucoup le travail du pianiste Philippe Baden Powell. Les touches blanches et noires sont subtilement sollicitées pour un accompagnement discret mais indispensable. »

 

 

 


Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Les films, vous les regardez de préférence...





Chargement ... Chargement ...