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Le cycle ‘La Peau’ jusqu’au 29 juillet au Forum des images

Le cycle 'La Peau' jusqu'au 29 juillet au Forum des imagesDepuis le 15 juin et jusqu’au 29 juillet, le Forum des images propose un nouveau cycle intitulé ‘La Peau’.

De la blancheur à la couleur, de la naissance au vieillissement, cette membrane qui nous recouvre est un marqueur essentiel de notre identité. La peau constitue l’interface entre « je » et « nous », entre « je » et le reste du monde.

Ce programme propose une sélection de films sur la peau comme porteuse d’histoires, initiatrice de rêves ou support magique de protection. Il convie également la 3e édition du Festival du Film de Fesses.

Un marqueur de notre identité

Noir, blanc, jaune ou rouge… La couleur de la peau est une caractéristique individuelle frappante, ethnique, voire socio-économique. Dans La Ligne de couleur, Laurence Petit-Jouvet filme des personnes qui ont tous une peau dont la couleur reflète une origine lointaine, et qui évoquent cette expérience d’être regardés comme « non-blancs ».

Marqueur essentiel de notre identité, la peau nous confère une appartenance à un groupe (c’est l’acné des Beaux Gosses de Riad Satouff) et, à travers la pratique des tatouages, à une caste (la mafia russe dans Les Promesses de l’ombre de David Cronenberg, les gangs d’Amérique centrale de La Vida Loca de Christian Poveda et Sin Nombre de Cary Fukunaga) ou une ethnie (les Maoris dans L’Âme des guerriers de Lee Tamahori).

Un miroir de l’âme

Interface avec le monde extérieur, la peau est le plus sensible de nos organes, le porte-parole de notre inconscient, le lieu privilégié de l’expression émotionnelle. Dans Le Dos rouge d’Antoine Barraud, une étrange tâche rouge se dessine sur le dos du personnage, reflet de ses tourments intérieurs qui contaminent progressivement son corps. Dans Under the Skin de Jonathan Glazer, si l’entité extraterrestre revêt une nouvelle peau, elle découvre que la peau humaine est la plus dangereuse des armes, lui faisant ressentir des failles et des sentiments.

Dans Vénus beauté (institut) de Tonie Marshall, Nadine (Bulle Ogier), la patronne, est une poétesse de la peau. Elle en parle comme d’une belle endormie qui « vient d’entrer dans l’hiver », à qui on va redonner, avec un peeling approprié, « un peu de sa mémoire ». La peau est un support d’incarnation mais aussi un support de projection…

Une programmation élaborée par Isabelle Vanini, avec Chantal Gabriel. Plus d’information sur le site du Forum des images.

 

Crédit photo : « Alabama Monroe » Felix Van Groeningen © Christophel


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