Le principe est et reste le même : un shoot’em up en third person shooter, lire que vous vous trouverez derrière votre avion. Tonneau, mouvements latéraux, esquive, tout est prévu pour rendre dynamique à l’extrême ce jeu purement arcade. Arrosez vos ennemis avec votre canon, alignez-les de vos missiles tout en évitant leurs tirs, affrontez des boss, After Burner II ressemble parfois à un ancêtre du manic shooter et l’ensemble est évidemment bourré d’adrénaline.
Mais ça ne suffit pas. Ok, il n’est pas trop cher, comme toujours avec la VC. Mais d’abord, il y a aujourd’hui une offre pléthorique de jeux du même tonneau qui vous offriront des sensations bien supérieures. Ensuite, le portage a été plus que paresseux : graphiquement comme du point de vue sonore, le jeu n’a que peu évolué, et la 3D est surtout une très bonne occasion de se flanquer un mal de tête des plus redoutables. Aucun effort particulier n’a été fait pour améliorer l’expérience, exception faite d’un mode spécial, avec bullet time intégré, pour peu que vous finissiez le jeu une première fois.
L’ensemble se laisse parcourir sans déplaisir, et les dogfights toujours animés séduiront pour de petites sessions de 10 minutes, mais l’ensemble est beaucoup trop paresseux pour que l’on puisse vous le conseiller en toute honnêteté…
Précisons que même pour les fans, le plaisir ressenti devant une console actuelle laisse à désirer, d’autant que la 3DS n’offre pas un confort de visibilité optimal…