Le scénario tient sur une feuille de papier à cigarettes. Les ressources naturelles de la terre s’amenuisent mais ce n’est pas l’Homme qui est tenu responsable ici. Les Gyoros sont des extra-terrestres qui semblent être à l’origine de tout cela.
EDF rules
Passons aux gameplay. Votre robot peut sauter, rouler et s’accroupir. Rien de bien transcendant. Ce qui l’est plus, c’est la prise électrique qu’il traine derrière lui en permanence. Ben oui ça mange de l’électricité ces bestioles. Ainsi votre robot sera dépendant de sa réserve d’énergie qu’il va falloir surveiller et recharger auprès des nombreuses prises électriques disponibles ici et là. Mais l’intérêt de cette prise n’est pas forcément dans cette histoire de batterie. Chibi-Robo va l’utiliser comme un lasso-grappin. Ainsi, il peut le projeter dans toutes les directions pour occire les ennemis mais aussi pour s’accrocher aux rebords divers et variés des niveaux que vous allez traverser.
On prend rapidement la mesure de l’instrument en question. Il peut même rebondir sur les murs pour aller chercher une accroche dans un endroit totalement improbable. Le titre vous réserve d’autres surprises avec cette prise, comme la possibilité de se pendre au plafond ou de transporter des objets. Bref, un objet sympathique. Au début de chaque niveau, il a une porté limitée que vous pouvez augmenter avec des items à récolter. Cela rythme les niveaux puisqu’il faudra parfois revenir en arrière après avoir suffisamment allongé le câble. Ce n’est pas forcément désagréable, cela peut même ajouter un peu de stratégie à l’ensemble. La maniabilité est bonne que cela soit pour le robot ou sa prise, rien à redire de ce côté-là.
Un peu trop convenu
Justement, le level design. C’est bien fait, certes, mais cela manque un peu de surprises, de choses audacieuses. Donc c’est classique, voire convenu. Et ça, ça peut largement nuire à l’intérêt du jeu. En substance, si vous débutez dans les jeux de plates-formes vous serez comblés, si vous êtes un vétérans, la lassitude risque de pointer le bout de son nez.
Mais ce n’est pas le pire ce côté classique. Il y a une roue infernale. Dans chaque monde, il y a 6 niveaux. Ceux-ci sont disposés sur un cercle et sont numérotés. Après chaque niveau, vous allez faire tourner une roue et essayer de l’arrêter sur un chiffre qui vous arrange entre 1, 2 ou 3. Ce chiffre va vous faire avancer sur le cercle pour atteindre les différents niveaux. L’intérêt ? Probablement rompre la monotonie de l’enchaînement des stages. Mais le hic, c’est que l’on se retrouve à refaire des niveaux déjà faits. Car oui, on peut retomber sur ce que l’on a terminé. Là franchement on comprend plus. Et même si les développeurs ont introduit des mécanismes pour nous faciliter la tâche, ce n’est pas suffisant pour faire passer la pilule.
Finissons par les graphismes et la bande-son. C’est assez beau et les animations du robot sont tout à fait honorables. La 3D est légère, juste ce qu’il faut. Donc ça va. La bande-son est correcte aussi avec des bruitages sympathiques et des airs entrainants.
Au final, le bilan est donc assez mitigé. On prend plaisir à jouer mais le côté convenu du titre peut nous rebuter. Heureusement les Boss sont vraiment bien conçus, les combats qui les concernent sont de vraies bulles d’oxygène dans le titre.